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Les voisin d'aujourd'hui et autrefois
P
21 octobre 2019 22:49
certains disent que les voisins d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'il était autrefois. autrefois ils s'entraidaient aujourd'hui chacun pour soi
partagez-vous ce point de vue ?
développer votre réflexion de manière structurée
Type de plan: plan composé (dialectique)
Texte argumentatif.
21 octobre 2019 23:16
Qcq tu m'as fait rire khey, galek plan composé texte argumentatif, t'as fait prépa suis sûr, les annexes de 50 pages mdr. ?

Sérieusement depuis que je suis en solo, je me suis familiarisé qu'avec un seul de mes voisins, relation plutôt chahutée au début mais avec le temps ça s'est arrangé, donc j'ai pas de remarque particulière à faire.
Par contre les week-end chez les parents l'ambiance est la même, les bons vieux voisins comme je les ai connu, je check de temps à autre comment vont mes anciens voisins de pallier surtout mes préférés, une ado trisomique et un petit gars de 11 ans, je les ai connu bébé.

Donc rien à signaler.
Pas de mp. #LibérezAssange #Checo¹¹ https://youtu.be/L4_moYFry_s https://youtu.be/2ChdaNDFI30?si=1wb1ix3K45W-EuX0
C
22 octobre 2019 00:28
C'est vrai. Mais les voisins d'autrefois sortaient de la guerre, de la misère, ils étaient obligés de s'entraider. C'est comme ça qu'ils ont pu se reconstruire.

Ex : mes parents vivent dans une maison avec jardin. De leur temps, tout le monde cultivait son potager, élevait des bêtes. Y'en a un qui avait des arbres fruitiers dans son jardin, il ne pouvait pas y mettre de potager. Alors il échangeait des fruits contre des légumes. Idem pour la volaille. Ou certains savaient bricoler donc en échange d'aliments, ils réparaient les maisons des voisins ...

Y'avait pas d'argent comme maintenant, donc l'entraide était indispensable.

Dis-toi que du temps de mes parents, ma mère avait 5 frères et soeurs, tous travaillaient, donnaient leur paie au patriarche, et c'est à peine s'ils avaient les moyens de manger à leurs fins à la fin du mois. Et ils n'étaient pas aux 35h. Ils se sont même battus à mort pendant les manifs pour avoir des congés payés et un jour de congés dans la semaine etc. Avantages qu'on est tous entrain de perdre aujourd'hui car il n'y a plus de solidarité.

Les allocations ont été créées pour que les manifs s'arrêtent. Et ce n'est pas en marchant entre République et la Bastille que ça changera quoi que ce soit. C'est des conneries tout ça.

Tant que les français auront à manger et un toit sur la tête, ils ne s'entraideront plus.

Faudra attendre la prochaine grosse crise boursière quand il faudra dépenser 300€ pour acheter une baguette (comme en 29) et là on reverra l'entraide revenir. Ou la prochaine guerre ...
Citation
Physical a écrit:
certains disent que les voisins d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'il était autrefois. autrefois ils s'entraidaient aujourd'hui chacun pour soi
partagez-vous ce point de vue ?
développer votre réflexion de manière structurée
Type de plan: plan composé (dialectique)
Texte argumentatif.
N
22 octobre 2019 00:31
Mon père me disait toujours qu’en islam il est interdit de manger à ta faim si tu sais que ton voisin n’a pas de quoi manger. Et qu’en islam le voisin est comme un membre proche de la famille et tu dois entretenir de bonne relation avec lui.
C
22 octobre 2019 00:51
Mais de nos jours, tout le monde a la possibilité d'avoir un minimum pour vivre. Le RSA, les paniers Restos du Coeur, la CMU ... et j'en passe comme avantages.

Du temps de mes parents, y'avait rien.

==> Ma grand-mère paternelle a été veuve à 35 ans, 3 garçons presque adultes à nourrir. Mon père a fait des petits boulots qui n'étaient quasiment pas payés (genre travailler 50h par semaine comme aide-boulanger pour recevoir une baguette chaque jour, et ça, c'est quand il travaillait dans l'alimentaire).

C'est bien simple, elle a dû se prostituer. Y'avait ni RSA, ni pension de veuve (ou si peu), ni allocations familiales ...

==> Mon autre grand-mère a été veuve aussi de bonne heure. Une fille à charge. Pour ne pas se retrouver sans rien elle a accepté d'épouser mon grand-père qui lui a demandé de mettre sa fille unique de 17 ans à la rue, elle était assez grande pour se marier.

Elle n'a pas eu à se prostituer. Mais quel genre d'homme elle a épousé en retour pour ne pas se retrouver à la rue.

Un type qui l'a mise enceinte tous les ans, qui revenait ivre, qui tabassait tout le monde (il a même poursuivi un de ses fils avec une hache une fois, c'est dire la violence) et il a voulu marier ma mère de force aussi, elle a dû s'enfuir.

Alors entre voisins, oui, ça s'entraidait, bien entendu. Tout le monde était dans la même merde. Quand une voisine ne récupérait pas l'épouse et ses enfants d'à côté, elle en récupérait une autre. Tous les week-ends, c'était la même chose.

==> On prenait soin de l'idiot de la rue, de l'handicapé(e), des vieillards parce que si on ne le faisait pas soi-même, l'état ne leur donnait rien en échange.
Citation
NossiJasmin a écrit:
Mon père me disait toujours qu’en islam il est interdit de manger à ta faim si tu sais que ton voisin n’a pas de quoi manger. Et qu’en islam le voisin est comme un membre proche de la famille et tu dois entretenir de bonne relation avec lui.
N
22 octobre 2019 01:28
Quelles vies ! Je me demande souvent ce que j’aurais fait dans ce types de situation mais difficile de savoir tant qu’on ne le vit pas, je pense je serais sûrement tombé dans le banditisme ou délinquance.
Citation
Citruss a écrit:
Mais de nos jours, tout le monde a la possibilité d'avoir un minimum pour vivre. Le RSA, les paniers Restos du Coeur, la CMU ... et j'en passe comme avantages.

Du temps de mes parents, y'avait rien.

==> Ma grand-mère paternelle a été veuve à 35 ans, 3 garçons presque adultes à nourrir. Mon père a fait des petits boulots qui n'étaient quasiment pas payés (genre travailler 50h par semaine comme aide-boulanger pour recevoir une baguette chaque jour, et ça, c'est quand il travaillait dans l'alimentaire).

C'est bien simple, elle a dû se prostituer. Y'avait ni RSA, ni pension de veuve (ou si peu), ni allocations familiales ...

==> Mon autre grand-mère a été veuve aussi de bonne heure. Une fille à charge. Pour ne pas se retrouver sans rien elle a accepté d'épouser mon grand-père qui lui a demandé de mettre sa fille unique de 17 ans à la rue, elle était assez grande pour se marier.

Elle n'a pas eu à se prostituer. Mais quel genre d'homme elle a épousé en retour pour ne pas se retrouver à la rue.

Un type qui l'a mise enceinte tous les ans, qui revenait ivre, qui tabassait tout le monde (il a même poursuivi un de ses fils avec une hache une fois, c'est dire la violence) et il a voulu marier ma mère de force aussi, elle a dû s'enfuir.

Alors entre voisins, oui, ça s'entraidait, bien entendu. Tout le monde était dans la même merde. Quand une voisine ne récupérait pas l'épouse et ses enfants d'à côté, elle en récupérait une autre. Tous les week-ends, c'était la même chose.

==> On prenait soin de l'idiot de la rue, de l'handicapé(e), des vieillards parce que si on ne le faisait pas soi-même, l'état ne leur donnait rien en échange.
 
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