Mon âme est le voile de Son Amour, mon œil est le miroir de Sa Grâce ni devant la terre, ni devant le firmament, ne me prosternai-je ; mais Ses bienfaits ont fait se courber un esprit trop fier pour s'abaisser. Ce temple de la vénération, que nul péché mais seul le zéphyr peut approcher, qui suis-je donc pour m'y aventurer ? Et pourtant : bien souillée est ma robe : cela blessera-t-il le Très-Pur, le Très-Haut ? Il est passé près de la rose, elle lui déroba son parfum, sa couleur. O bienheureuse étoile qui révéla le secret de la nuit et du jour : à mes yeux, Son Visage, à mon âme, Son amour !