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La voie droite 6
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24 décembre 2013 16:20
As salamou alaykoum wa rahmatou llah,

Nous continuons notre "tour" des sectes égarés et aujourd'hui je vais en présenter une que je qualifirai d'origine du mal, car la Aqida déviante de cette secte a été reprise par la plupart des autres sectes !


Le Soufisme




Introduction :

Gloire à Allah qui nous a choisi pour religion l’Islam, la seule religion acceptée par Lui, qui a fait de nous la nation juste et équitable afin qu’elle témoigne du fait que tous les Messagers ont bien transmis le message divin à leur peuple, et qui a fait du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- notre témoin le Jour du Jugement.
Parmi les règles prescrites par Allah, on trouve l’ordre de prescrire le bien et d’interdire le mal :

« Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable
et interdit le blâmable. Car ce sont eux qui réussiront »
(Sourate 3 verset 104)
Par son infinie sagesse, Allah, permet à celui qui est incapable de rectifier le mal par sa main, de la faire par sa langue, ou au moins de le réprouver par son cœur. Et c’est le niveau plus bas de l’Imane (la foi). La punition pour ne pas prêcher le bien et interdire le mal est grave.
Le Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
« Vous devez prêcher le bien et interdire le mal, autrement, Allah envoiera rapidement sur vous une punition et vous le supplierez alors mais il ne vous répondra pas. »
(At-Tirmidhi)
Dans le cadre de l’obéissance à cet ordre émanant d’Allah et de Son Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui), et pour les musulmans du continent Nord Américain et d’ailleurs, je présente cette critique du Soufisme. Cela sera, Incha Allah, profitable pour les musulmans ignorant les dangers cachés du Soufisme, et qui de par leur science superficielle de l’Islam, ou pour d’autres raisons, sont dupés en croyant que l'agrément d'Allah est atteint par des doctrines mystiques et ascétiques et que la relation entre l’homme et Allah est maintenue à travers des prêtres auto-désignés.

La déviation du droit chemin a poussé quelques dirigeants musulmans, à une certaine période de l’histoire, à croire que la perfection de la pensée pouvait être atteinte en mélangeant la philosophie grecque aux croyances islamiques. Ils ont contaminés la pureté et la simplicité de l’Islam comme mode de vie. Cela a ouvert la porte à l’ésotérisme (science cachée), l’élitisme (individus spéciaux choisis pour des missions) et le mysticisme (adoration non présente dans la Sounna ), concepts qui se sont développés plus tard comme une religion à part.
La religion de l’Islam est basée sur le Livre d’Allah et la Sounna du Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-.
Cheikh Al Islam Ibn Taymiyya -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Allah a envoyé son Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) bien aimé avec la guidée et la religion de vérité. En faisant cela, il a parfait ses faveurs sur ceux qui ont suivi la guidée, les musulmans, et a rendu clairs leurs droits et obligations »
(« Prescrire le bien et le interdire le mal » de Ibn Taymiyya -Qu’Allah lui fasse miséricorde-)

Cela signifie qu’aucun humain n’a le droit de prescrire aux gens autre chose que ce qu’a prescrit Allah ou Son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, ni d’interdire une chose qu’Allah ou son Messager (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) n’ont pas interdit.
Celui qui se permettrait un tel acte introduirait une religion totalement différente, suivant l’exemple des Gens du Livre qui ont pris leurs prêtres et rabbins comme divinités avec Allah.
C’est le chemin des innovateurs que d’introduire des Bida’a (innovations religieuses) sous formes de paroles ou d’actions, de les imposer à ceux qui tombent sous leur influence, et à les forcer par n’importe quelle méthode à les conserver. C’est ainsi qu’ont agi les Khawarijs et les Rawafids et les autres sectes (Khawarijs : ceux qui se sont rebellés contre Ali -qu’Allah l’agrée-, 4ième Calife et l’ont tué. Ils considèrent tout pécheur comme mécréant qu’il faut exécuter. Rawafids : ce sont les chiites non Zaydites, ceux qui ont abandonné Zayd -qu’Allah l’agrée-, petit fils de Ali -qu’Allah l’agrée-, lorsqu’ils leur a interdit d’insulter ’Omar -qu’Allah l’agrée- et Abou Bakr -qu’Allah l’agrée-.
Ce terme désigne les sectes Chiites qui insultent les Compagnons du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- (Imamites, Ismaélites (Druzes, Musta’liites et Agha Khani) et Alawi ou Nussairites)).

Les soufis ont exploité l’état chaotique des états au 5ième et 6ième siècle (post-hégire) et ont invité les gens à suivre leur chemin, affirmant qu’ils allaient remédier à ce chaos conformément à la guidée du Cheikh de leur ordre. Ils ont inventé leur propre ordre et établi leurs propres critères, bien que ces critères ne soit pas confirmés par le Coran et la Sounna.
L’imam Malik Ibn Anas -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Ce qui ne faisait pas parti de la religion au temps du Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) et de ses Compagnons, ne fera jamais parti de la religion. »

Il a ajouté :
« Celui qui introduit une Bida’a dans la religion de L’Islam et affirme que c’est une bonne chose, affirme par cela que Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a trahit son message et qu’il ne l’a pas complètement transmis, malgré la parole d’Allah : « Aujourd’hui, J’ai parfait pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous » (Sourate 5 verset 3) »


Les origines du Soufisme :

Comme la doctrine Soufie, le panthéisme est adopté par d’autres religions et philosophies faites par des hommes. Cela est confirmé par S. R. Sharda dans son livre, « Pensées Soufies ».
« La littérature Soufie de la période post-Timor montre un changement crucial dans la pensée : elle est devenu panthéiste. Après la chute de l'orthodoxie musulmane au pouvoir en Inde pendant environ un siècle, suite à l'invasion du Timor, les Soufis se sont libérés du contrôle de l’orthodoxie musulmane et se sont mélangés avec les saints hindous, qui les ont influencés à un degré difficilement imaginable. Les soufis ont adopté le Monisme (doctrine qui affirme qu’une seule entité ou essence existe) et se sont dévoués à l’école Védantique Vaishnava (Chef de la philosophie hindoue, traitant de la doctrine oupanishadique de l’identité de Brahman et Atman, qui a atteint son apogée vers 800 JC à travers le philosophe Shankara). Les pratiques Bhakti (adoration dans le but d’atteindre Brahman) et de yoga (union avec l’être suprême) sont prêchés par l'école Védantique Vaishnava. À ce moment-là, la popularité du panthéisme Védantique avait atteint son zénith parmi les soufis. »
(S. R. Sharda, « Sufi Thought »)
Il est clair que les Soufis n'ont pas développé leurs pensées indépendamment de toute influence. Le christianisme et les autres religions ont eu leur impact sur les doctrines soufies. « Au début du neuvième siècle, explique N. Fatemi, les Soufis ont développé une doctrine œcuménique basée sur l'idée du Zoroastrisme, du Bouddhisme, du judaïsme, du christianisme, du Néo-Platonisme et de l’Islam ». Le soufisme considère toutes les religions comme des reflets plus ou moins parfaits de la grande vérité centrale qu'ils recherchent à appréhender entièrement, et par conséquent les soufis les considèrent comme bonnes, proportionnellement à la vérité qu’elles contiennent. (Sharda, Ibid)
Ibn ’Arabi, le philosophe Soufi le plus infâme, a inclus la plupart de ses idées hérétiques dans son livre, « les Facettes de la Sagesse », qu'il affirme avoir reçu du Prophète Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Il a écrit :
« J'ai rencontré le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lors d’une visite qu’il ma accordé dans la dernière partie de Mouharram en l'année 627 A.H. dans la ville de Damas. Il avait dans sa main un livre, et il m’a dit : « C'est le livre des Facettes de la sagesse, prends-le et apporte le aux hommes, afin qu'ils puissent en bénéficier. »
(R.W.J. Austin, note préliminaire sur le chapitre 3 d'Ibn Arabi, « Les facettes de la sagesse », p.71)
Il est suffisant de dire que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- est dans sa tombe depuis le moment où son corps honorable y a été étendu, un fait convenu par toute la nation musulmane. On n'a jamais signalé qu'il avait rendu une seule visite à un de ses Compagnons. Alors que dire de ceux qui sont venus six siècles après ! Abou Hourayra -qu’Allah l’agrée- a rapporté du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :
« Je serai le plus éminent des enfants d'Adam le jour du jugement, le premier dont la tombe se fendra, le premier médiateur, et le premier dont l'intercession sera reçue (par Allah). »
(Mouslim)

Dans son livre « Les Facettes de la sagesse », Ibn ’Arabi présente certains aspects de ce qu'il nomme « la sagesse divine », tel qu’il la conçoit à travers la vie de 27 prophètes mentionnés dans le Coran. Le contenu de ce livre est décrit par son traducteur, R.W. Austin. Il dit dans sa note préliminaire au chapitre III :
« Ce chapitre est le plus difficile et controversé de tous les chapitres du livre, en raison de l’explication peu commune et extraordinaire du Coran. Certainement, du point de vue de la théologie exotérique, l’approche d'Ibn ’Arabi au Coran en ce chapitre est au mieux insouciante, et au pire scandaleusement hérétique. »

Ce chapitre traite de la Sourate Nouh, un des cinq Prophètes qui ont été dotés de constance et patience. Il a fait des efforts sincères pendant 950 années afin de persuader son peuple d'abandonner l’adoration des idoles et d'adorer Allah en exclusivité, mais en vain. En conclusion, le Messager d'Allah, Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- a invoqué Allah et lui a demandé de punir son peuple entêté et endurcis (dans le polythéisme). Allah a répondu en noyant le peuple de Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- par l'inondation en ce bas monde, et en les condamnant au Feu de l’enfer dans le prochain, une punition à la hauteur de leur crime. Mais Ibn ’Arabi interprète quelques versets de la Sourate Nouh de la façon la plus indigne, puisqu'il suggère des significations diamétralement opposées au sens apparent. Il interprète les « injustes », « infidèles », et « pêcheurs » de la Sourate Nouh en tant que « saints et gnostiques » (Ibn ’Arabi, Ibid) se noyant dans l’eau de la science d’Allah et brûlant non pas dans les tourments de l’enfer, mais plutôt dans les flammes de la science d’Allah. Ibn ’Arabi a considéré les idoles adorées par le peuple de Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- comme de véritables divinités.
Les personnes du peuple de Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- ont dit :


« N’abandonner jamais vos divinités et n’abandonnez jamais
Wadd, Souwa, Yaghouth, Ya'ouq et Nasr »
(Sourate 71 verset 23)
A ce sujet, Ibn ’Arabi a commenté :
« Si le peuple de Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- les avait abandonnées, il serait devenu ignorant de la réalité, dans la mesure où dans chaque objet de culte, il y a un reflet de la réalité, qu’elle soit reconnue ou non »
(Ibid)

La réalité à laquelle se réfère Ibn ’Arabi n’est rien d’autre que la divinité du panthéisme. Pourtant, ses disciples, les soufis, se défendent, argumentant que leurs doctrines sont basées sur les enseignements de l'Islam. Cependant, les preuves sont là, leur doctrine est plus proche de la doctrine chrétienne de l'incarnation, défendu par Mansour El-Hallaj, une des personnalité infâme du Soufisme, qui a été crucifié pour s’être proclamé identique à Dieu. « Je suis Celui que j'aime » s’est-il exclamé. « Ce que j'aime est moi. Nous sommes deux âmes partageant le même corps. Si vous me voyez, vous Le voyez et si vous Le voyez, vous me voyez. »
(Cheikh Abou Bakr Djaber Al-Djazaïri, Illat-Tasawwouf Ya Ibadallah, pp.10)


Développement de la pensée Soufi :

Le Soufisme est le rassemblement d’une variété de pensées et philosophies. En mêlant des enseignements Islamiques avec cette pensée, les penseurs soufis essayent de sanctifier leur doctrine et de démontrer sa conformité à l’Islam. La philosophie grecque, et en particulier les enseignements néo-platoniciens, ont laissé une tâche indélébile sur beaucoup d’aspects du Soufisme. Cela a été le résultat de la traduction des travaux philosophiques grecques en arabe lors du 3ème siècle post-hégire (« Allah est partout », « son essence se trouve dans sa création », etc…). Le panthéisme grecque est devenue une partie intégrante de la doctrine soufie (W. Montgomery Watt « Islamic Philosophy and Theology » 1985. p37-38).
Le panthéisme est aussi adopté par le Soufisme. N. Fabemi le fait remarquer :
« Il est intéressant de voir comment les idées soufies rappellent que le panthéisme et le Soufisme se sont développés en Perse. »
(N. Fabemi. « Soufisme ». p. 119)
Vedanta, le chef de la philosophie Hindoue, qui est un exemple de panthéisme dans son sens métaphysique, a aussi eu un impact sur le Soufisme suite à la conquête du Sindh par Mouhammad Ibn Qasim au 2ème siècle post-hégire. L’occultisme soufi, avec ses doctrines philosophiques et théosophiques, est sans aucun doute antithétique à l’Islam. L’Islam proclame que l’entité et essence indivisible d’Allah est totalement différente de Ses esclaves.
Les soufis, au contraire, souscrivent à la croyance que l’homme et Allah forment en fait une seule entité et essence. La doctrine de panthéisme de Ibn Arabi est une combinaison de manichéisme, gnosticisme, néoplatonisme, philosophie chrétienne, Védantique et de spéculations qu’il a vainement essayé de justifier par l’Islam en les reliant à des traditions prophétiques. R.W.J Austin écrit :
« Sur son thème principal, ce qui domine le reste et auquel ils sont subordonnés est l’unicité de l’existence (Wihdat ul-Wudjud). Le concept de l’unicité de l’existence embrasse toute chose, et tout les autres concepts de Ibn-Arabi sont des facettes de cela. Comme il le dit, toute distinction, différence et conflit ne sont que l’apparence d’une même et unique réalité, « le vêtement sans couture » de l’existence, dont la réalité comme toute existence qui en dérive est son existence »
(Ibn ’Arabi, « Facettes de la sagesse », p 3)
Ahl Al-Sounna wal-Jama’a, sont d’accord pour dire qu’Allah est unique, ils confirment tous les noms et attributs par lesquels Allah s’est qualifié, sans ressemblance à sa création ; son essence ne ressemble en rien à celle de ses créatures, de même ses attributs ne sont en rien comparables à ceux de la Création.
Allah, le Suprême, a dit :

« Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant »
(Sourate 42 verset 11)
Mouhiyddin Ibn Arabi, l’une des autorités suprêmes du mysticisme soufi, qui a capturé l’imagination et l’éducation des soufis à travers le monde, est né en 560 post-hégire (1165 après J.C.), et il a étudié les doctrines occultes et métaphysiques des soufis.
R. Austin écrit :
« De tels enseignements et pratiques consécutives ont poussés Ibn Arabi, même lorsqu’il était jeune à Séville, à passer de longues heures dans les cimetières à communier avec les esprits des morts ».
(Ibid)
Il décrit ses « révélations au cimetière » comme étant véritables et il a compilé un écrit massif sur le Soufisme, intitulé « Al-Futuhat Al-Mekkiya » (les révélations Mecquoises). A ce sujet, Ibn ’Arabi écrit :
« Quelques passages ont été écrits par le commandement divin qui m’a été transmis durant mon sommeil, ou à travers des révélations mystiques. ».
(Ibid)
L’autres impression forte qu’Ibn ’Arabi veut laisser aux lecteurs de ses révélations Mecquoises, est qu’il a lui aussi, en tant que figure spirituelle et mystique, fait l’expérience de la lourdeur de la révélation, ressemblant à celle du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. (Ibid)
Il a noté que parfois la pression de la révélation mystique était tellement forte qu’il se croyait obligé de finir son travail avant de se reposer. (Ibid)
Allah, l’Exalté, condamne de tels déclaration en disant :

« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « Révélation m’a été faite », quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : « je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu’Allah a fait descendre. »
(Sourate 6 verset 93)
Selon le Coran, la révélation est de deux sortes. La première est celle qui vient d’Allah à ses Prophètes et Messagers à travers un ange, tel Djibril -Bénédiction d'Allah sur lui- (l’ange Gabriel). Cela a cessé suite au décès du Prophète Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. La seconde est une communication satanique, à propos de laquelle Allah dit :

« Vous apprendrai-Je sur qui les diables descendent ? Ils descendent sur tout calomniateur, pêcheur »
(Sourate 26 versets 221-222)
Les musulmans croient que le Prophète Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- est le dernier des Prophètes, en est le sceau (il vient rompre la lignée de la prophétie). C’est pourquoi, toute personne qui affirme être un prophète ou un récipient à la révélation divine est un imposteur et un hérétique. En outre, il semble assez hérétique pour un jeune homme de passer de longues heures dans des cimetières « à communier avec les esprits des morts ».
Allah a dit au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :

« tu ne peux faire entendre ceux qui sont dans les tombes »
(Sourate 35 verset 22)
En effet, cette communion pourrait bien valider la théorie du panthéisme.
Afin de justifier sa doctrine théosophique et panthéiste en la faisant apparaître islamique, Ibn ’Arabi utilise le ta’wil (interpolation), qui est le fait de donner des interprétations tirées par les cheveux à des versets bien choisis du Coran ou des traditions prophétiques, changeant le sens apparent en un sens qui souscrit à sa croyance. Cette technique fut utilisée avant lui par les « Batini », une secte secrète qui s’est égarée du chemin de l’Islam. Il se réfère à Allah le Tout-Puissant comme « Créateur-Créature » et essaye de présenter l’entité divine dans un contexte théosophique, afin de convaincre son lecteur que la création d’Allah n’émane de rien d’autre que de son « entité première ». (Ibid)
Ainsi, la divinité pour Ibn ’Arabi est en réalité tous les éléments qui constituent l’univers : les hommes, les animaux et toute autre existence. Par exemple, il se décrit lui même comme une réalité divine. Et afin d’être sur que ses lecteurs ne remarquent pas son hérésie, il écrit :
« En relation à l’existence, Il (Allah) est l’essence de toute chose existante. Ainsi, dans un certain sens, les choses relatives sont élevées en elles-mêmes, car en vérité, elles ne sont rien d’autres que Lui, qui porte le nom de Abou Sa’id Al-Kharraz »
(Ibid)
A partir de ce concept hérétique sur Allah, on pourrait déduire des principes qui contredisent les aspects fondamentaux et les croyances évidentes contenues dans le Coran et la Sounna. Par exemple, l’homme selon la théorie du « Fils de Platon » (Ibn ’Arabi) n’est rien d’autre que Dieu lui-même, et comme Pharaon était un homme, sa déclaration proclamant sa divinité serait vrai selon la doctrine d’Ibn ’Arabi. De plus, si rien d’autre n’existait en dehors d’Allah, alors tout animal de toute espèce est en réalité Dieu. Et comme toute chose existante à la même essence, l’alcool n’est rien d’autre que l’eau, et toute chose haram est halal. Il n’y a pas de croyance hérétique plus dangereuse que le panthéisme. Allah, l’Exalté, est bien loin de ce qu’Ibn Arabi et ses adeptes lui assignent.
Allah a dit :

« Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant »
(Sourate 42 verset 11)
Et il n’appartient pas aux véritables croyants de faire des interprétations tirées par les cheveux sur l’essence d’Allah ou sur Ses attributs. Les véritables musulmans les acceptent tels qu’ils sont dans le Coran et les hadiths Sahîhs (traditions authentiques).
Ce verset est une affirmation commandant aux croyants de ne pas Lui imputer d’autres attributs ou noms que ceux qu’Il s’est donné lui-même ou par le biais de Son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dans les hadiths Sahîhs. Ils ne doivent pas rendre Allah sujet de similitudes ou exemples. Allah nous dit dans le Coran :

« N’attribuez donc pas à Allah des semblables.
Car Allah sait, tandis que vous ne savez pas »
(Sourate 16 verset 74)
Les soufis et leur maîtres, veulent nous faire croire que leur doctrine a pour origine le Coran. Ils interprètent certains versets selon leur gré, aussi bien linguistiquement que théologiquement, afin de corroborer leurs croyances. En plus de ces différentes interprétations, ils réduisent les versets à des symboles et des codes, qu’ils juxtaposent dans des sens métaphysiques. Afin de donner un exemple de la gravité de cette perversion du langage soufi, étudions le verset suivant :

« Ô hommes, craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être [Adam], et a créé de celui-ci son épouse [Eve], et qui de ces deux là a fait répandre [sur la terre] beaucoup d’hommes et de femmes »
(Sourate 4 verset 1)
De ces mots, on comprend facilement qu’Allah a créé Adam -Bénédiction d'Allah sur lui- en premier, et selon de nombreux versets, il l’a façonné et a créé Eve -Bénédiction d'Allah sur elle- de la côte d’Adam -Bénédiction d'Allah sur lui-, comme cela est décrit dans les hadiths Sahîhs.
Afin de justifier ses croyances panthéistes, Ibn ’Arabi a donner au verset cité plus haut le sens suivant :
« De lui (Adam) est venu la femelle et les enfants, qui sont tous venus de « la nature universelle » qui est Dieu, qui se manifeste dans la forme de leur (nature) et dans la forme d’Adam, dans la forme de Eve et dans la forme de leur progéniture »
(A-E Affifi, « The mystical philosophy of Ibn Arabi »)
L’élément divin, selon lui, habite toute existence. Il s’est exclamé :
« Gloire à Allah, qui a créé toute chose, et qui est lui même leur essence ».
(Ibid p.135)


Le Taqlid façon Soufie : Al-’Ahd (le serment d’allégeance) :

Le serment est un des principes cardinaux du Soufisme, confirmés par tous les Ordres Soufis. Il se déroule lors d’une cérémonie dans laquelle le Cheikh et le mourid se tiennent les mains, les doigts entrelacés et les yeux fermés. Puis le Cheikh ou son député fait prendre le serment en demandant au mourid de prendre le Cheikh en tant que chef et guide devant Allah le plus haut, selon la voie et la tariqah (Ordre) du Cheikh, d’adhérer à cette Ordre durant toute sa vie, ne se convertissant jamais à un autre, et qu’il garantit sa fidélité et son obéissance au Cheikh. Puis, le Cheikh récite le verset :

« Vraiment, ceux qui te (Mouhammad) prêtent serment d’allégeance
ne font que prêter serment à Allah. »
(Sourate 48 verset 10)
Alors, il instruit le mourid de son wird. Il demande alors : « M’acceptes-tu comme Cheikh et guide spirituel devant Allah, Le Plus Haut ? ». La réponse du mourid est : « J’accepte ». E le Cheikh indique : « Et nous avons acceptés ». Puis, le Cheikh et le mourid récitent alternativement la profession de foi, et la cérémonie se termine avec le mourid embrassant la main de son Cheikh.
Le verset du Coran cité ci-dessus, de Sourate Al-Fath a une connotation sérieuse. Allah a révélé ce verset quand 1500 compagnons du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui prêtèrent allégeance à Al-Hudaybiah, et jurèrent de le soutenir et de combattre dans la voie d'Allah. Mais, utiliser un tel verset pour convaincre les naïfs des musulmans à prendre un serment qui n’a pas lieu d’être est une fine tromperie. Les Soufis basent également le principe du ’ahd sur des hadiths fabriqués et ils attribuent faussement un ’ahd semblable à ’Ali Ibn Abî Tâlib -qu’Allah l’agrée- fait au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Le serment de l’allégeance fait au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- par ses compagnons pour lui obéir et pour combattre dans la voie d'Allah a été fait plus tard par les musulmans au Khalifah, le chef de la Oumma musulmane.
La pratique de prendre l’ahd à un Cheikh, et la cérémonie l'entourant étaient inconnues au temps du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et également durant la période des trois meilleures générations, des compagnons du Prophète et de leur suivants. Le système d’Ordre Soufi et les rituels associés ne sont rien d’autre que des bid’a (innovations) inventées par les générations ultérieures. Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a à plusieurs reprises averti sa Oumma contre toute forme d'innovation. Il était très vigilant à ce sujet, au point de préfacer tous ses discours avec l'avertissement :
« Vraiment, la meilleur des paroles est le livre d'Allah, et la meilleur guidée est la guidée de Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ,et le mal dans tout sujet religieux est l’innovation. Chaque innovation est une bid’a, et chaque bid’a est un égarement, et tout égarement conduit au feu. »
(Mouslim)
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’Ahd ou Bai'ah à la lumière du Coran et de la Sounna
Afin d’avertir les musulmans du sérieux de la Bai’ah Soufie, celle-ci doit être définie linguistiquement et juridiquement. Linguistiquement, elle signifie échanger ou permuter des produits. Elle signifie également faire un engagement, un contrat, un accord et autre chose de ce genre, lorsque chacun des deux parties a vendu ce qu'il devait à l'autre, et a donné sa propre propriété et son obéissance.
Et juridiquement, elle signifie faire un serment d’allégeance au Khalifah, ou au dirigeant de la nation musulmane, lui promettant de lui soumettre le jugement le concernant ou concernant les musulmans, de ne pas se disputer avec lui, et de lui obéir dans toute décision qu’il pourrait lui imposer, tant que c’est dans l’obéissance à Allah et Son Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, qu’elle lui plaise ou non. De cette manière, il était habituel pour la personne faisant cet engagement de placer sa main sur la main du Khalifah, ou du dirigeant de la nation musulmane, dans la confirmation de l'engagement, comme elle est faite par le vendeur et l'acheteur ; par conséquent, l'acte se nomme Bai’ah (ou affaire).
Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Si deux califes reçoivent le serment d'allégeance, tuez le second. »
(Mouslim)
L’Imam Ahmad ibn Hanbal -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a été interrogé sur le hadith ci-dessus. Il a dit :
« Savez vous qui est l'Imam ? Il est celui sur lequel se mettent d’accord tous les musulmans. A propos duquel chaque musulman dit : « Il est l’Imam. »
(« Masa'il al-Imam Ahmad » vol. II p.185)
L'Imam Al-Qourtoubî -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Quant au fait de nommer deux ou trois imams en même temps, dans un même pays, c'est une pratique qui est unanimement considérée comme interdite. »
(« Al-Jami ' li-Ahkaam al-Qor'an », vol. I p.273)
Se basant sur ce qui précède, chaque Bai'ah qui est faite à un autre que le Khalifah des musulmans ou dirigeant des musulmans (celui qui est investi de l'autorité pour déclarer les guerres ou pour ratifier les traités de paix et pour exécuter les décisions religieuses, ou houdood (sanctions légales)), est nulle et vide de sens.
Dans son livre « Al-Bai’ah », Ali Hassan Abdoul-Hamid réfute les preuves présentées par les soufis et par certains partis islamiques qui considèrent la Bai’ah comme un rite religieux central. Ils disent : « Il n’y a aucun texte qui interdit le rite de Bai'ah ». L'auteur réfute cette énonciation par la suivante :
« Tous les dires des savants précédents concernant la Bai’ah désignent la Bai’ah comme un droit exclusif du Khalifah ou du gouvernant. Aucun d'eux n’a fait référence à une quelconque Bai’ah exceptionnelle. Si nous approuvons, pour le besoin de la discussion, le type innové de Bai’ah (Soufie ou autre), alors posons la question : « Est elle (la Bai’ah) restreinte à un groupe de personnes particulier, ou bien tous les musulmans ont-ils le droit de la faire ? »
Si leur réponse à la première question est « Oui », alors en approuvant un telle Bai’ah, ils ont inventé un acte du culte qui n'est pas sanctionné par le Livre ou par la Sounna, parce qu'Allah n’a jamais distingué un groupe particulier de musulmans d’un autre pour tout acte de culte. Et si leur réponse à la deuxième question est aussi positive, ils approuvent en conséquence la désunion de la Oumma, et considèrent légale sa division en Ordres, sectes et partis, donnant ainsi l'excuse à chaque groupe de suivre ses désirs et de concevoir sa propre Bai’ah. Et s’ils affirment que ce type exceptionnel de Bai’ah est permis, est-il possible que nos pieux prédécesseurs qu’Allah a félicités dans son livre soient ignorants d’un tel acte d’adoration ? »
(Ali Hassan Abdoul-Hamid, Al-Bai'ah entre Sounna et bid’a p.23)
Abu Na'eem Al Asbahani a énoncé dans son livre « Hilyatul Awliyaa » que Moutarrif Al-Shikhkhir a indiqué :
« Une fois, je rendis visite à Zaid ibn Soohan tandis qu'il était avec un groupe de personnes qui faisaient circuler une feuille de papier sur laquelle ont été écrits les propos suivants : « Allah est notre Seigneur, Mouhammad est notre Prophète, Le Coran est notre imam. Celui qui est avec nous, nous sommes avec lui, et celui qui est contre nous, nous sommes contre lui etc... ». Le papier était présenté à chaque homme, et on lui demandait : « Reconnais-tu cet engagement ? ». Quand le papier arriva jusqu’à moi, on m’a demandé : « Le reconnais-tu, jeune homme ? », « Non ! » répondis-je. Sur quoi, le chef du groupe dit à ses hommes : « Ne prenez pas de mesure précipitée contre ce jeune ». Alors, il s'est tourné vers moi et m’a demandé : « Que dis-tu jeune homme ? ». Je répondis : « Allah a déjà pris un serment de moi dans son Livre, après quoi je ne donnerai d’engagement à plus personne ». Sur quoi, chaque homme s’est rétracté de son serment. J'ai demandé à Moutarrif : « Combien étiez-vous ? » Il m’a répondu : « Nous étions une trentaine ».
(Abu Na'eem Al Asbahani « Hilyatul Awliyaa »)
Comparez maintenant ces pieux et sincères prédécesseurs – qui rejetaient tout acte d’adoration, bien qu’il paraisse bon, une fois qu'ils réalisaient que cet acte n'avait pas été pratiqué par le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ou par ses compagnons -qu’Allah les agrée- avec les Cheikhs Soufis et les chefs des partis d'aujourd'hui, qui rendent non seulement la Bai’ah impérative à leurs adeptes, mais la considèrent également comme un rite religieux indispensable.


Khalwah (Séclusion) :

Le sens littéral de khalwah est séclusion ou retraite, mais elle a une connotation différente dans la terminologie Soufie : c'est un acte d’abandon total de soi à la recherche de la présence divine. Dans la séclusion complète, le Soufi répète le nom d’Allah, selon la forme la plus élevée du dhikr. Dans son livre « Voyage chez le seigneur du pouvoir », Ibn ’Arabi (1165-1240 A.D.) explique les différentes étapes par lesquelles passe le Soufi durant sa khalwah. Il suggère :
« Le Soufi doit fermer sa porte au monde durant quarante jours et s’occuper avec le rappel d’Allah, répéter, « Allah, Allah... », alors Allah, le Tout-Puissant va étaler devant lui les degrés de Son royaume comme épreuve. En premier lieu, il découvrira les secrets du monde minéral. S’il s’occupe avec le dhikr, Il (Allah) lui dévoilera les secrets du monde végétal, ensuite les secrets du monde animal, ensuite l’infusion du monde des forces vivantes dans les vies, puis le « signe de surface » (la lumière des noms divins, selon Abdoul-Karim al-Djili, disciple de Ibn Arabi), ensuite les degrés de la science spéculative, puis le monde de la formation de l’ornement et de la beauté, ensuite le degré de qoutb (l'âme ou le pivot de l’univers) alors il recevra la sagesse divine et le pouvoir des symboles et l’autorité sur le voilement et le dévoilement. Le degré de la présence divine lui est rendu claire, le gardien du jardin (d’Eden) et de l’enfer lui sont indiqués, puis, les formes originales du fils d’Adam, le Trône de la Miséricorde. Si cela est approprié, il connaîtra sa destination. Alors, il lui indiquera le Calame, la première intelligence (comme l’appelle les philosophes Soufis), puis celui qui fait bouger le Calame, la main droite de la vérité (la « vérité » comme définie par al-Djili est la source par laquelle tout est créé, aucun autre si ce n’est Allah.)
Il est suffisant de dire que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, qu'Allah a béni par son ascension au 7ème ciel, n’a jamais parlé de ces étapes détaillées que promet Ibn ’Arabi à ceux qui entreprennent la khalwah. Malgré cela, la pratique de la khalwah est régulièrement suivie par les Soufis, avec la permission et la surveillance de l’autorité Soufie. La période de quarante jours de khalwah est basé par le Soufis sur les quarante jours durant lesquels Allah a appelé Moussa -Bénédiction d'Allah sur lui-, comme mentionné dans différents chapitres du Coran. Un d’eux est la Sourate Al-Baqarah :

« Et [rappelez-vous], lorsque Nous donnâmes rendez-vous à
Moussa pendant quarante nuits Moussa ! »
(Sourate 2 verset 51)
La Khalwah est une pratique obligatoire pour celui qui est en quête d’Allah, elle lui donnera une infusion de la science divine, selon les promesses d’Ibn ’Arabi et de ses disciples.
Il y a beaucoup de conditions à la Khalwah. Elles incluent, selon l’Ordre Tijaniyyah :
Entrer dans l’endroit de la khalwah de la même façon que l’on entre dans une mosquée, exécuter les ablutions avant d’entrer, rechercher l’aide de l’âme des Cheikhs de l’Ordre, par le moyen du Cheikh actuel de l’Ordre.
La place de la khalwah doit être sombre, et l’adorateur doit abandonner toute affaire mondaine et toute affaire religieuse extérieure, comme la première étape vers l’abandon de son existence.
L’assiduité dans le dhikr, ou le rappel d’Allah, doit être continue pour que celui dont on se rappel, à l’état final, se manifeste à l’adorateur.
Le cœur du mourid doit être perpétuellement attaché à son Cheikh, qui a été « nommé » par Allah pour le guider, comme l’affirment les Soufis. Selon leur croyance, le Cheikh est censé accompagner le mourid constamment, spirituellement aussi bien que physiquement, indépendamment du nombre de mourids ou de leurs emplacements géographiques.

Ainsi, les chefs Soufis entraînent graduellement les musulmans naïfs dans la croyance impie que leurs Cheikhs sont omniprésents. Allah dit :
« Pas de conversation secrète entre trois, sans qu’Il ne sois leur quatrième.
Ni entre cinq, sans qu’Il n’y sois le sixième. Ni moins ni plus que cela
sans qu’Il ne soit avec eux, là où ils se trouvent. »
(Sourate 58 verset 7)
Bien que le sens littéral doit être accepté, le verset ci-dessus ne doit pourtant pas être mal interprété pour justifier la croyance hérétique et panthéique que l’essence d’Allah, l’Exalté, est partout. Plutôt, le verset indique qu’Allah, Gloire à Lui, atteint toute chose de par sa science. Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- n'a pas négligé de mentionner et clarifier à ses adeptes tous les moyens qui mènent au succès dans l’au-delà, ni n’a négligé de les avertir de tous les moyens qui conduisent au malheur dans l’au-delà. Et, puisque la pratique de la Khalwah n’est pas incluse dans les moyens d’atteindre le succès, elle doit être incluse dans les moyens d’atteindre le malheur.
D’ailleurs, rechercher l’aide de quelqu’un en dehors d’Allah est une pratique polythéiste condamnée par Allah dans le Coran :
« Dis (Mouhammad) : « Invoquez ceux que vous prétendez (être des divinités ) en dehors de Lui. Ils ne possèdent ni le moyen de dissiper votre malheur ni de le détourner ». Ceux qu’ils invoquent cherchent (eux-mêmes), à qui mieux, le moyen (bonnes actions) de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. »
(Sourate 17 versets 56-57)
Il y a également une autre condition à la khalwah : le mourid doit rester silencieux tout au long des quarante journées de son khalwah même s’il sort de son lieu pour quelque raison. Il est suffisant de dire que garder le silence pendant toute une journée est interdit d’après les paroles du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :
« Personne ne doit garder le silence toute une journée, jusqu’à la nuit. »
(Sahîh al-Jâmi’)
Al-Mounawi, dans son commentaire de ce hadith, dit que rester silencieux pendant toute une journée est interdit parce que c’est une imitation d’une coutume chrétienne. En outre, la khalwah n’a jamais été pratiquée par le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- après réception de la Prophétie, ni ses compagnons -qu’Allah les agrée-, ni leurs suivants. Au contraire, le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a recommandé une vie sociale parmi les musulmans et l’a considérée comme précieuse, comme dit dans le hadith suivant relaté par Ibn ’Omar -qu’Allah l’agrée- :
« Le croyant qui se mélange avec les gens et supporte patiemment leur méfait aura une plus grande récompense que celui qui ne se mélange pas avec les gens et ne supporte pas patiemment leurs méfaits. »
(Hadith authentique)



Imâm Soufie Ibn al-Djawzî :

Ibn ’Aqîl (rahimahullâh) a dit :
Je condamne le soufisme [1] pour des pratiques que la « Charî’ah » désapprouve :
Ils ont fondé des endroits de rassemblement d’inactivité qu’ils appellent « al-Arbita », qu’ils ont remplacé aux mosquées. Ce ne sont ni des mosquées ni des demeures, ni des compartiments. Ils s’y sont installés plutôt que de gagner leur vie et y mènent une vie bestiale en mangeant, buvant, dansant et chantant.

Ils raccommodent leurs vêtements avec des morceaux de tissu en soie colorés, ce qui a attiré les masses. Ils ont séduit les femmes et les jeunes garçons en faisant des dessins sur leurs vêtements. Quand ils pénètrent dans une demeure où se trouvent des femmes, ils n’en ressortent sans avoir perverti les cœurs des femmes contre leur mari. Ils acceptent la nourriture et les dons de la part des oppresseurs, des pervers et des voleurs parmi les collecteurs d’impôts, les soldats et les douaniers. Ils vont en compagnie de beaux garçons aux « Samâ’at » [lieu où ils écoutent les chants et les mélodies]. Ils les amènent dans des rassemblements illuminés par des bougies et se mêlent aux femmes étrangères sous prétexte de les faire habiller d’une « Khirqa » [L’habit de laine du soufi par excellence] et partage l’habit de toute personne en entrant en transe.
Ils appellent la réjouissance musicale extase [Wajd], l’invocation temps [Waqt] et le partage des habits des gens règle [Houkm]. Ils ne sortent d’un lieu où ils ont été invités qu’après avoir imposé une autre invitation et disent que c’est une obligation. Croire à une telle chose est mécréance [Koufr] et sa pratique est perversité [Fisq].

Les soufis croient que chanter au rythme des barres de fer est une forme d’adoration, ainsi qu’il nous est parvenu de leur part que l’invocation lors d’un chant ou d’un groupe est exaucée, mais une telle croyance est aussi mécréance, puisque quiconque croit qu’il peut se rapprocher d’ALLâh via des rites qui sont déconseillés [Makrouh] ou illicite [harâm] devient mécréant [kâfir]. Car de telles conduites sont considérées par les savants comme illicites ou déconseillées.
En outre, les Soufîs abandonnent leur volonté à leurs gourous en disant qu’on ne peut s’opposer à leurs décisions en quoi que ce soit. Ainsi, le SHeikh se trouve au-dessus de tenir des propos blasphématoires de mécréance et d’égarement [dhallâl] qu’ils appellent extase et de faire des actes reconnus par la religion comme perversion.
S’il embrasse un jeune garçon, on dit que c’est une miséricorde, s’il se tient à l’écart avec une femme étrangère, on dit que c’est sa fille qui porte « al-Khirqa » et s’il attribue un habit à une personne autre que son propriétaire et sans accord de ce dernier, on dit que c’est la règle de « al-Khirqa ».
[...]

Les Soufîs sont les premiers à avoir de termes comme « Ceci est la Loi [Charî’a] et cela est la réalité [Haqîqa] », mais cela est une chose inacceptable. La Loi est ce qu’Allâh a prescrit pour le bien de l’humanité et de toute affirmation au-delà, relève dans les esprits de l’inspiration des « Chayâtine » [Satan]. Toute personne recherchant la vérité [haqq] en dehors de la Loi divine est en égarée [maghrour] et trompée [makhdou’]. Quand ils entendent quelqu’un rapporter un hadîth du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam), ils disent : « Les pauvres ! Ils prennent leur hadîth d’un mort et vers un mort. Tandis que nous prenons le nôtre du Tout Vivant, l’Immortel [al-ladhî lâ yamût] ».
Si quelqu’un dit : « Mon père m’a dit d’après mon grand-père », on lui dira : « Mon cœur m’a dit d’après mon Seigneur ». Ainsi, ils se sont égarés et ont détourné beaucoup de faibles d’esprit, en inventant des légendes et en dépensant pour cela de l’argent.

En réalité, les Jurisconsultes [Fuqahâ] ont le même rôle que les médecins. L’argent dépensé pour eux est comme faite pour le traitement, alors que l’argent dépensé pour tels imposteurs est comme la dépense faite pour les chanteuses [al-moughaniyât]. La haine des soufis contre les Jurisconsultes [savants musulmans] est une grande mécréance [Zandaqa] car ces derniers les mettent en garde contre leur égarement [dhallâlahoum] et leur perversité [fassiqahoum]. Certes, la vérité [al-haqq] pèse lourd au même titre que la Zakât. Il est de ce fait plus facile pour certains de dépenser de l’argent pour les chanteuses et les poètes pour leurs louanges. Ils détestent également les Gens du Hadîth [Ashab al-Hadîth]
[...]

Ils n’y a pas plus dangereux pour la « Charî’ah » [Loi Divine] que les gens du « Kalâm » [Rhétorique] et les Soufîs. Les premiers corrompent la foi des gens par des doutes [Choubouhât] dictés par leurs esprits et les derniers pervertissent les actes des gens et cherchent à démolir les fondements et les commandements divins. Ils préfèrent le chômage et l’écoute des chansons.
Quant aux premières générations [Salaf], elles n’étaient pas comme eux, au contraire, elles étaient soumises dans leur dogme [’Aqîda] et étaient actives et consciencieuses.
Mon conseille pour mes frères, c’est de ne pas se faire influencer par les paroles des gens du « Kallâm », et de ne pas prêter l’oreille aux simplicités des Soufîs. Travailler pour gagner sa vie est meilleure que le chômage du Soufisme, et s’attacher aux vérités vaut mieux que d’approfondir des choses copiées à la manière des faux dévots. Ceci étant, nous constatons que le but des gens du Kalâm, est de semer le doute dans les esprits, et celui des Soufîs est de pervertir [...].[2]


Notes
[1] Les ’Ulémas ont dit que l’Islâm n’a pas connu le nom de « Soufîsme », ni à l’époque du Prophète, ni à celle de ses compagnons et moins encore à l’époque de ceux qui sont venus après les compagnons du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam). L’apparition de ce phénomène a concordé avec l’apparition d’un groupe d’ascètes qui portaient des habits en « Soûf » [laine en arabe], d’où leur surnom de « Soufî ». Certains affirment également que leur nom vient du mot « Soufiyyâh » qui signifie sagesse en grec et non du mot « safâ » qui signifie en arabe la pureté comme certains l’affirment, car l’adjectif dérivé du « Safâ » est « Safâ-î » et nom « Soufî ». Il regroupe plusieurs confréries telles que le Tîdjâniyyah, la Qâdarîyyah, la nakhchabandîyyah, la Châdhalîyyah, la Rifâ’îyyah, etc.
Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) de son côté dit : « Les musulmans des premières générations [Salaf] appelaient « al-Qurrâ’ » les hommes de religions et de science ; ce terme rejoint donc à la fois « al-’Ulémâ » et « an-Nussâk ». Puis, à ensuite, le nom « as-Soûfiyyah et Fuqarrâ’ ». [Kitâb « Al-Furqân bayna Awliyâ’ ar-Rahmân wa Awliyâ’ ach-Chaytân » - p.129].

[2] Kitâb « Talbîs Iblîs » de Ibn al-Djawzî, p.384-385


Qu'Allah nous préserves de cette sectes et de toutes les sectes et qu' Il nous maintienne dans la voie droite celle du Qu'ran et de la Sunnah selon la compréhension de nos Pieux Prédécesseurs.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/12/13 16:21 par ahlsunnahwaljamaa33.
« Prenez garde des changements (dans la religion), car tout changement est une innovation (bid‘ah) et toute innovation (bid‘ah) est égarement, et tout ce qui est égarement mène en Enfer » [Rapporté par Aboû Dâwoûd, Tirmidhî et d’autres.]
f
25 décembre 2013 14:10
Assalam alaikoum

Ibn Taymiyya auquel il est fait référence ici ne réfute pas le soufisme, mais quelques modes de soufisme, tel la doctrine de l'« unicité de l'être », rapportée d'Ibn Arabi (sachant qu'une telle terminologie n'a pas été utilisée par Ibn Arabi lui-même), alors que le problème en fait concernerait une mal compréhension vis-à-vis d'une telle doctrine, dans un sens de panthéisme, d'assimilation, du Créateur à la création.

Pour mieux comprendre la pensée d'Ibn Arabi, et la pensée soufie en général, il faudrait situer cette pensée dans son cadre islamique, dans le cadre de l'islam, du dogme islamique, qu'Ibn Arabi a développée dans ses livres, et toute compréhension en dehors de ce cadre ne pouvant mener qu'à de faux résultats, et à une mauvaise compréhension. Ainsi dans son livre « al-Futûhât al-Makkiya », Ibn Arabi stipule :

لا يقول بالإتحاد إلا أهل الإلحاد

Une telle stipulation est en mesure de lever toute confusion possible due à une mal compréhension vis-à-vis de cette doctrine de l'unicité de l'être. Au lieu de parler d'un quelconque panthéisme, d'une quelconque assimilation, d'une identification de Dieu au monde, du Créateur à Sa création, il serait plus consistant de parler, dans ce cadre, d'une identification du Créateur en Sa création. Celle-ci étant un support de cette identification divine ; le Créateur, dans toute Sa transcendance, s'identifiant en Sa création, ce qui est exprimé dans le Coran par l'« istiwâ », la création étant le support de cet istiwâ divin, le Sujet s'identifiant en Son royaume. C'est une identification de majesté, de transcendance, englobant toute chose. Toute chose portant en elle l'empreinte de cette identification, de cet istiwâ, le relatif ne pouvant s'identifier en dehors de l'Absolu. On pourrait parler dans ce sens d'une sorte de réciprocité, l'Absolu s'identifiant en le relatif, tel l'illustre ce verset : « Là où vous vous tournez est la Face de Dieu ». La Face, l'Identification divine se reconnaissant en toute chose. Et le relatif s'identifiant en l'Absolu, et non en dehors de Lui, tel l'illustre ce verset : « Dieu est la Lumière des cieux et de la terre ». Rien, de ce qui est dans les cieux et dans la terre, du microcosme au macrocosme, ne pouvant s'identifier en dehors de cette Lumière, c'est en Elle et par Elle que tout s'identifie, que tout se reconnaît.

C'est dans le sens de cette identification de transcendance, et non d'assimilation, de tanzîh, et non de tashbîh, qu'on peut comprendre le sens d'une telle pensée, comme celle d'Ibn Arabi, comme par exemple quand il dit : « Dieu est l'essence (la réalité) de toute chose », dans le sens que c'est Lui qui a donné, et donne, sans cesse, à toute chose son essence, sa réalité, on ne peut concevoir de réalité en dehors de la Réalité divine. La considération de la transcendance ne devrait pas nous emmener à un mode de dualisme entre Dieu et le monde, entre le Créateur et Sa création, entre l'absolu et le relatif, entre le divin et l'humain, ce qui n'a pas de réalité. C'est un mode susceptible de nous limiter dans notre vision, dans notre perception et notre vécu des choses. Il s'agit de dépasser toute forme de limitation dans laquelle la pensée, notamment islamique, est susceptible de tomber, et c'est dans ce sens, de dépassement, qu'on peut situer la pensée soufie, comme une pensée tout en étant islamique, universelle, dépassement non des choses, non de notre condition humaine, en elle-même, mais de tout ce qui est susceptible de constituer une limitation pour nous, afin de retrouver le sens des choses, le sens de notre condition humaine, de retrouver, et de vivre, l'équilibre entre le rationnel et le spirituel, entre l'exotérique et l'ésotérique. Vivre la lettre dans son esprit, vivre la charî'a et la haqîqa comme un tout indissociable, retrouver le sens de la charî'a, le sens du message.
25 décembre 2013 15:58
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Ibn Taymiyya auquel il est fait référence ici ne réfute pas le soufisme, mais quelques modes de soufisme, tel la doctrine de l'« unicité de l'être », rapportée d'Ibn Arabi (sachant qu'une telle terminologie n'a pas été utilisée par Ibn Arabi lui-même), alors que le problème en fait concernerait une mal compréhension vis-à-vis d'une telle doctrine, dans un sens de panthéisme, d'assimilation, du Créateur à la création.

Pour mieux comprendre la pensée d'Ibn Arabi, et la pensée soufie en général, il faudrait situer cette pensée dans son cadre islamique, dans le cadre de l'islam, du dogme islamique, qu'Ibn Arabi a développée dans ses livres, et toute compréhension en dehors de ce cadre ne pouvant mener qu'à de faux résultats, et à une mauvaise compréhension. Ainsi dans son livre « al-Futûhât al-Makkiya », Ibn Arabi stipule :

لا يقول بالإتحاد إلا أهل الإلحاد

Une telle stipulation est en mesure de lever toute confusion possible due à une mal compréhension vis-à-vis de cette doctrine de l'unicité de l'être. Au lieu de parler d'un quelconque panthéisme, d'une quelconque assimilation, d'une identification de Dieu au monde, du Créateur à Sa création, il serait plus consistant de parler, dans ce cadre, d'une identification du Créateur en Sa création. Celle-ci étant un support de cette identification divine ; le Créateur, dans toute Sa transcendance, s'identifiant en Sa création, ce qui est exprimé dans le Coran par l'« istiwâ », la création étant le support de cet istiwâ divin, le Sujet s'identifiant en Son royaume. C'est une identification de majesté, de transcendance, englobant toute chose. Toute chose portant en elle l'empreinte de cette identification, de cet istiwâ, le relatif ne pouvant s'identifier en dehors de l'Absolu. On pourrait parler dans ce sens d'une sorte de réciprocité, l'Absolu s'identifiant en le relatif, tel l'illustre ce verset : « Là où vous vous tournez est la Face de Dieu ». La Face, l'Identification divine se reconnaissant en toute chose. Et le relatif s'identifiant en l'Absolu, et non en dehors de Lui, tel l'illustre ce verset : « Dieu est la Lumière des cieux et de la terre ». Rien, de ce qui est dans les cieux et dans la terre, du microcosme au macrocosme, ne pouvant s'identifier en dehors de cette Lumière, c'est en Elle et par Elle que tout s'identifie, que tout se reconnaît.

C'est dans le sens de cette identification de transcendance, et non d'assimilation, de tanzîh, et non de tashbîh, qu'on peut comprendre le sens d'une telle pensée, comme celle d'Ibn Arabi, comme par exemple quand il dit : « Dieu est l'essence (la réalité) de toute chose », dans le sens que c'est Lui qui a donné, et donne, sans cesse, à toute chose son essence, sa réalité, on ne peut concevoir de réalité en dehors de la Réalité divine. La considération de la transcendance ne devrait pas nous emmener à un mode de dualisme entre Dieu et le monde, entre le Créateur et Sa création, entre l'absolu et le relatif, entre le divin et l'humain, ce qui n'a pas de réalité. C'est un mode susceptible de nous limiter dans notre vision, dans notre perception et notre vécu des choses. Il s'agit de dépasser toute forme de limitation dans laquelle la pensée, notamment islamique, est susceptible de tomber, et c'est dans ce sens, de dépassement, qu'on peut situer la pensée soufie, comme une pensée tout en étant islamique, universelle, dépassement non des choses, non de notre condition humaine, en elle-même, mais de tout ce qui est susceptible de constituer une limitation pour nous, afin de retrouver le sens des choses, le sens de notre condition humaine, de retrouver, et de vivre, l'équilibre entre le rationnel et le spirituel, entre l'exotérique et l'ésotérique. Vivre la lettre dans son esprit, vivre la charî'a et la haqîqa comme un tout indissociable, retrouver le sens de la charî'a, le sens du message.


Les savant sur ibn Arabi le maitre de l'egarement



As-Subki a dit :

وَمَنْ كَانَ مِنْ هَؤُلَاءِ الصُّوفِيَّةِ الْمُتَأَخِّرِينَ كَابْنِ عَرَبِيٍّ وَابْنِ سَبْعِينَ وَالْقُطْبِ الْقُونَوِيِّ وَالْعَفِيفِ التِّلْمِسَانِيِّ ، فَهَؤُلَاءِ ضُلَّالٌ جُهَّالٌ خَارِجُونَ عَنْ طَرِيقِ الْإِسْلَامِ فَضْلًا عَنْ الْعُلَمَاءِ

"Et ceux qui font partie de ces dernières générations de soufis, tels que Ibn ‘Arabi, Ibn Sab’iyn, Al-Qutb al-Qunawi, Al-‘Afif at-Tilmisani, et d'autres sont des égarés ignorants, qui sortent de la voie de l'Islam et sont exclus du groupe des savants."

Source : Mughnî al-Muhtâj, tome 11, page 170


L'Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalânî a dit :
وقد كنت سألت شيخنا الإمام سراح الدين البلقيني عن بن العربي فبادر الجواب بأنه كافر

"J'ai interrogé notre Sheykh Sirâj ad-Dîn Al-Balqînî sur Ibn el-‘Arabî (le soufi), il a alors prestement répondu : « C'est un Kâfir (un mécréant). »"

Source : Lisân Al-Mîzân, volume 4, page 318, numéro 902.

et d'autre
b
25 décembre 2013 16:47
Salam alikoum
Cette présentation n'est nullement de Ahl sounna wel djama3a, mais vous vous appropriez cette école

Pour ça moi j'aime bien vous appelez juste la djama3a Omeyyade, vous etes leurs héritiers, les salafo wahhabistes qui ne tolerent pas les autres

Tout esprit qui raisonne sait que le soufisme n'est rien d'autre que la spiritualité en Islam
et c'est aussi la science qui traite le Ihssan, la bienfaisance pour arriver au degrés de la perfection et de l'éloge, et vos accusations sont infondés, les gens vond chercher et découvrir par eux meme

Le monde commence à comprendre que Vous qui mettez en garde contre les autres, c'est vous le mal de cette nation, c'est vous dont nous a parlé notre Prophete as, depuis qu'il nous a quitté vous n'avez pas cessé de reculer et de tirer vers le bas, malheur donc à vous le jour ou vous serez jugez dans le tribunal divin
b
25 décembre 2013 16:55
Allah a envoyé son Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) bien aimé avec la guidée et la religion de vérité

qui est la guidée? c'est Ali ibn abi talib
qui est la religion de vérité, c'est le dine el qayim, c'est el mahdi el mountadar

Quand à l'introduction des bid3a, il est en effet interdit d'apporter de nouvelle Lois, alors que vos savants donnent des fatawas tout le temps et inventent des lois
Quand aux soufis ils développent dans le sens spirituel, ils construisent en hauteur, ils préparent leurs au dela et ils sont à féliciter

Mohammed as n'est pas venu annuler la religion grecque et leurs philosophie, ni les concepts hindous, encore moins la pensée Perse et Iraquienne, mais Plutot VALIDER ce qui est vrai et dénoncer le faux

Les bédoins ont mal compris le message, ils ont mélangé Islam et arabo bédouinisme
et de ce fait au lieux de s'ouvrir sur le monde, ils se sont fermés sur eux meme

heureusement qu'il y'a eu en tout temps des hommes à la hauteur et qui ont confirmé que le message de l'Islam est bien universel, non conlonisateur mais ils completent toute les autres pensées justes
25 décembre 2013 20:38
Citation
rosiles a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum



Pour mieux comprendre la pensée d'Ibn Arabi, et la pensée soufie en général, il faudrait situer cette pensée dans son cadre islamique, dans le cadre de l'islam, du dogme islamique, qu'Ibn Arabi a développée dans ses livres, et toute compréhension en dehors de ce cadre ne pouvant mener qu'à de faux résultats, et à une mauvaise compréhension. Ainsi dans son livre « al-Futûhât al-Makkiya », Ibn Arabi stipule :


.


Les savant sur ibn Arabi le maitre de l'egarement



As-Subki a dit :

وَمَنْ كَانَ مِنْ هَؤُلَاءِ الصُّوفِيَّةِ الْمُتَأَخِّرِينَ كَابْنِ عَرَبِيٍّ وَابْنِ سَبْعِينَ وَالْقُطْبِ الْقُونَوِيِّ وَالْعَفِيفِ التِّلْمِسَانِيِّ ، فَهَؤُلَاءِ ضُلَّالٌ جُهَّالٌ خَارِجُونَ عَنْ طَرِيقِ الْإِسْلَامِ فَضْلًا عَنْ الْعُلَمَاءِ

"Et ceux qui font partie de ces dernières générations de soufis, tels que Ibn ‘Arabi, Ibn Sab’iyn, Al-Qutb al-Qunawi, Al-‘Afif at-Tilmisani, et d'autres sont des égarés ignorants, qui sortent de la voie de l'Islam et sont exclus du groupe des savants."

Source : Mughnî al-Muhtâj, tome 11, page 170


L'Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalânî a dit :
وقد كنت سألت شيخنا الإمام سراح الدين البلقيني عن بن العربي فبادر الجواب بأنه كافر

"J'ai interrogé notre Sheykh Sirâj ad-Dîn Al-Balqînî sur Ibn el-‘Arabî (le soufi), il a alors prestement répondu : « C'est un Kâfir (un mécréant). »"

Source : Lisân Al-Mîzân, volume 4, page 318, numéro 902.

et d'autre
b
31 décembre 2013 18:41
Essalam alikoum, contre ceux qui veulent étouffer la lumière de la spiritualité et du soufisme
Voici un maitre marocain et qui parle spontanément et explique humblement
Regarder l'humilité et comment il parle doucement contrairement aux salafistes qui crient et utilisent la religion pour arriver au pouvoir, regarder toute la série à temps libres et impregnez vous de nos sources, du soufisme maghrébins

H
31 décembre 2013 20:59
faqir,

Ne ta fatigue pas trop avec les wahabites histoire du wahabisme ( les anti-doctrinaux ) [www.yabiladi.com]

leur égarement est connu, ils takfirisent tous ceux qui ne suivent pas la voie wahabites égarées malgrés tout ce qu ont dit et écrits les savants du monde entier à leur sujet.

rappel :

Les hadiths prophétiques sur le groupe qui causera beaucoup
de fitna (d'afflictions, dissensions, etc...):



Il est rapporté dans Mishkat de Abu Saïd Khoudri (RA) qui raconte que:

Une fois nous étions en présence et en compagnie du Saint Prophète (saws). Il distribuait le butin (butin de la guerre) lorsque la personne nommée Zul-Khawaisara, qui était de la tribu des Banu Tamim ( proéminente tribu du Najd), s'est adressée au Saint Prophète (saws):

"Oh Mohammad soit juste!"

Le Prophète (saws) répliqua:

"Quel dommage que tu sois Dans le doute . Si je suis injuste alors qui sera juste,vous êtes un perdant et un échec ".

L'attitude de Zul-Khawaisara exaspèra Omar (ra) et il demanda au Prophète (saws) la permission de tuer Zul-Khawaisara.

Le Prophète (saws) dit:

"Laisse le, sa mort ne servirait à rien car il n'est Pas Seul, ils sont nombreux comme Lui. Et si vous deviez comparer vos prières et vos jeunes aux LEURS, vous vous sentiriez honteux. Ce sont les gens qui récitent le Coran mais il n'ira pas au-delà de leur gorge, avec toutes ces vertus apparentes, ils quitteront le giron du Deen (religion), tout comme la flèche quitte l'arc."





Le prophète a bien dit qu'ils y en avait beaucoup des comme eux, cet égaré est resté égaré même après avoir rencontré le prophète salahou alayhi wa salam lui-même. Dieu guide qui il veut. Ces criminels égarés tuent leurs propres frères en s alliant aux infidèle: y a t il meilleure preuve que ça pour montre que leur doctrine n'est qu'une idéologie destiné à conquérir le pouvoir y compris en tuant des innocents et en mettant la fitna et en répandant le sang partout. Ils prospèrent sur le terreau de l 'ignorance comme toute secte qui se respecte.
f
31 décembre 2013 21:51
Assalam alaikoum

Notre devoir serait d'essayer de contribuer, quelle que soit le degré de notre contribution, pour que les gens, et nous-mêmes, ne soyons pris par la confusion qu'on sème au nom de la religion, au nom de la charî'a, au nom du salaf, et dont on voit les conséquences aujourd'hui.
b
31 décembre 2013 23:19
Salam, nous reprenons la parole de nabiy Allah soulayman qui a dit dans sa sagesse
"Peu de lumières suffisent à écrater beaucoup de tenebres" sadaka soulayman el hakim

Le sujet central du taçawouf est la découverte de l'Homme et qui est au sommet de la hierarchie humaine si ce n'est Le Bien aimé Mohammed (as) qui a été Prophete et Messager quand Adam était encore entre le corps et l'esprit, et donc selon mes pensées les gens ne vond lire le faux journal plus haut mais ma contribution nchallah smiling smiley

« Sache que les esprits sont tous créés d’un seul et unique esprit, qui est l’esprit prophétique (rûh al-nabî et c'estr cela la hakika mohammadiya). L’esprit prophétique est le fondement des esprits, ce pourquoi il est nommé « Père », c’est-à-dire « Père des esprits », de même que la tablette bien gardée est la mère du Livre, parce qu’elle est la base de l’inscription du Livre. De même qu’Adam est le père du genre humain et le Khalife de Dieu sur la terre, le Prophète est le Père des esprits et le Khalife de Dieu dans le monde des esprits. L’esprit est donc le khalife de Dieu et le rassembleur des attributs divins essentiels, comme la science, la vie, la puissance, la volonté, l’audition, la vue, la parole et la permanence. Le corps est le khalife de l’esprit et il est le rassembleur de ses attributs ». demander aussi à Jesus (as)

L’homme a pour père historique le khalife de Dieu sur cette terre Adam dans le monde apparent créaturel et temporel, et pour Père spirituel Muhammad, dans le monde de l’impératif, caché, intérieur et permanent. La destinée de l’homme se résume en la réconciliation de ces deux origines, de ces deux fonctions khalifales. La médiation de l’une à l’autre est l’esprit impératif divin insufflé dans les prophètes. et c'est ce que le coran appelle AMR et l'esprit appartient à cet ORDRE wa salam



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/12/13 23:19 par balagh.
 
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