Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
VIVE LE CPE !
a
18 mars 2006 16:03
Vive le CPE et sachez une chose, que déjà à moins de 26 ans vous n'avez rien, vos chances de trouver un travail sont très mince alors c'est mieux que rien.

Quels sont ceux qui ont un travail stable avant 26 ans ? j'aimerais les voir

Le RMI est à 25 ans

La réalité n'est pas sur les bancs de l'école mais à l'anpe

Et à tous ceux qui font des BAC ++++++ Il ne faut rêver, croyez vous que les entreprises ont les moyens de les payer ?

La france est dans une mauvaise posture avec les délocalisations et le coût élevé de l'emploi.

Moi quand j'avais 23 ans, j'étais toute heureuse de trouver même 1 mois de travail !

Je préfère voir des jeunes travailler que de les voir tenir les murs...
h
18 mars 2006 16:07
Citation
arabella a écrit:
c'est mieux que rien.


Et une bouche de métro c'est mieux que d'avoir froid winking smiley
z
18 mars 2006 16:08
N'importe quoi!!!!!
Moi j'appelle ça contrat salarie ejectableNo noNo noNo noNo noNo no
Econre un contrat qui maintient les gens dans la précarité moody smileymoody smileymoody smileymoody smiley
m
18 mars 2006 16:13
Citation
zaza3215 a écrit:
N'importe quoi!!!!!
Moi j'appelle ça contrat salarie ejectableNo noNo noNo noNo noNo no
Econre un contrat qui maintient les gens dans la précarité moody smileymoody smileymoody smileymoody smiley

tu fais quoi dans la vie?
m
18 mars 2006 16:14
bravo arabella!!
je suis completement d'accord avec toi...
a
18 mars 2006 19:34
Le C.P.E n'est qu'un révélateur

(par ailleurs largement instrumentalisé -tant à gauche qu'à l'extrème-droite et peut-être même certains sarkosistes- pour des objectifs purement politiciens et les jeunes opposants sont eux-mêmes manipulés en jouant sur leur très juste angoisse devant l'avenir...qui les fait se transformer en réactionnaires)

Ce n'est pas un hasard si le point mis le plus en avant c'est la possibilité de pouvoir être licencié(e) sans autre motif que la décision de l'employeur... alors qu'il n'est quasiment jamais fait mention que l'employé(e) peut aussi démissionner sans autre motif que sa propre décision.

Car le frein principal à l'embauche se situe dans les traditions du Code du travail voté à la libération, c'est-à-dire à partir des années 1945 et suivantes, ce qui signifie qu'il est devenu obsolète car inadapté aux réalités d'aujourd'hui...et même depuis le milieu des années 1970... à la fin des "trente glorieuses".

Posez-vous quelques questions.

Pourquoi les entrepreneurs employent-ils du personnel?

Parce qu'ils ont des marchés solvables à satisfaire et qu'il arrive un moment -si tout va bien- ou leur structure de compétences demande à être renforcée par du personnel complémentaire.

Un employé de plus dans un Très Grande Entreprise -même si c'est un coût supplémentaire qu'il faudra bien répercuter sur le prix de revient et donc sur celui de vente- n'affectera que dans une très faible proportion les dépenses liées à l'exploitation générale
et le coût du recrutement sera relativement minime...

Dans une P.M.E. ( petite ou moyenne entreprise) ce sera déjà plus lourd à supporter à coût égal (salaire brut+charges patronales y compris durant la période formation-adaptation au poste et à l'entreprise) et là, en plus, il y a des notions de seuil dont il faut tenir compte : passage pour l'entreprise à plus de 20, 50, 200 employés selon le cas avec toutes les nouvelles contraintes et charges que cela induit.

Mais le véritable "bassin d'emplois potentiels' se situe dans les Très Petites Entreprises (en dessous de 10 employés et très souvent on y trouve seulement le patron qui ne suffit plus pour satisfaire sa clientèle mais pour qui, par rapport à son volume d'activité et chiffre d'affaire, créé un poste est proportionnellement très lourd et très prenant.

Si, dans tous les cas, vous pouvez embaucher cela vous lie car il n'est pas facile de débaucher dans le cadre du Code du travail.

Or les activités d'une entreprise ne sont pas linéaires, permanentes et garanties : cela dépend du marché et de l'existence d'une clientèle solvable et, selon la conjoncture, c'est une situation qui peut très rapidement passée de l'euphorie à la dépression.

N'oubliez jamais qu'une entreprise (et son patron) n'a pas pour objectif primordial de créer des emplois même si ce sont elles qui les créent et non pas l'Etat ou l'administration.

Je suis donc POUR LE MAINTIEN DU C.P.E. car c'est une mesure otant partiellement le frein que constitue le Code du travail tel qu'il existe encore aujourd'hui et que c'est une possibilité de création de poste donnant une chance aux jeunes de mettre le pied à l'étrier.

Si vous le voulez je suis prêt à développer et répondre à vos questions ou observations.
"Le mal n'est pas toujours où l'on dit, le bien n'est pas toujours où l'on croit"
m
18 mars 2006 20:47
n'importe quoi!!!!
jsui dsl mais avec leur cpe ils se foutent vraiment de nous!! commen sa c mieux que rien? biensur que si a 26 ans tu peut avoir un emploi stable et c'est avec ce CPE qu'on aura la stabilité en tt cas!

c'est du foutage de gueule ce cpe a été mis en place pas pour favoriser l'insertions des jeunes mais seulement pour fausser les chiffres du chomage et pour permettre aux entreprise de faire ce qu'ils veulent de p'tit débutant sans nous laisser nous exprimer parceke sinon c'est "la porte"!!!!!!!!!!!

tu doit dire sa parceke tu n'es pas concerné c'est tt mais si ta des freres et soeurs ou des enfants, je suppose que n'aimerais pas les voir ds une situation ou pdt 2 ans ils peuvent se faire virer du jour au lendemin et cela pour n'importe qu'el motifs!!!!!!
z
18 mars 2006 20:54
Le monde change...

On peut discuter pendant des heures pour savoir s'il change en bien ou en mal, toujours est il qu'il change.

Une entreprise aujourd'hui n'a pas forcément une vision à moyen ou long terme lui permettant d'embaucher aveuglément pour de longues durées.

Afin d'honorer des contrats, une entreprise qui recrute risque de se retrouver avec des salariés en chomage technique s'il y a moins de contrats clients ou plus simplement si les affaires tournent moins bien.

Si cette entreprise, voyant son activité en baisse, licencie, c'est une flexibilité offerte par le CPE et le CNE de le faire simplement, mais ce licenciement est économique.

Cette entreprise ne doit donc pas, et en aucune façon, ré-embaucher immédiatement d'autres employés en contrats aidés.

Aujourd'hui, hors CNE et CPE, beaucoup de conventions collectives et peut-être le code du travail, mais je ne suis pas experte, autorise une période d'essai de six mois renouvelable.
Que l'on me donne un exemple d'emploi ou un an est nécessaire pour savoir si un nouvel embauché a les qualités requises pour le poste.
6 mois ou un an, c'est déjà trop, alors deux ans...

On parle beaucoup du CPE ces jours ci, mais ce qui est mis en avant par tous ces contradicteurs (2 ans d'essai) aujourd'hui constitue l'essentiel du CNE qui est passé sans bruit et sans douleur il y a quelques jours.

Pourquoi les politiques si bruyant aujourd'hui étaient si absents hier.

Amicalement zazagrinning smileygrinning smiley
T
18 mars 2006 21:14
Les temps ont changés. On téléphone sur skype, on vole sur easy jet, on commande par internet...je ne comprends pas pourquoi les gens sont si réticents aux CPE, peur de la précarité ? Je pense que c'est quelque chose qu'il faut expérimenter avant de porter un jugement hâtif et sans fondement.
C'est un contrat destinés aux moins de 26 ans , donc ça va leur permettre d'avoir au moins une première expérience, c'est mieux qu'un cdd de 6 mois ou un contrat d'intérim. Le CPE est entouré de garantis, beacoup le critique alors qu'ils ne connaissent pas les points positifs qui entoure de ce contrat.

Les temps ont changé, faut que les gens se mettent ça dans la tête, la france solidaire des années 60 et 70 c'est révolu, il faut faire face à la compétitivité au niveau international et accepter les changements.

P.S/ Je ne suis pas UMP mais surtt je ne suis pas PS = Ennui total smiling smiley
y
18 mars 2006 21:58
Avant le CPE, il y a le CNE...

- Un salarié d'une grande surface embauché sous le contrat CNE s'est vu licencié du jour au lendemain... Motif : le salarié est venu faire ses courses dans cette même grande surface, un jour où il était de repos, habillé "normalement". Son patron l'a licencié à cause de cette tenue vestimentaire decontractée !

- Combien de femmes oseront à l'avenir tomber enceintes sans risque de se faire jeter comme des malpropres du jour au lendemain ??... Ni le CPE, ni le CNE ne donnent des garanties...

On avait la génération "Papy boom", on aura la génération "Né après que ma mère a franchi l'obstacle du CPE" ! Triste constat !

Ceux qui osent défendre l'inqualifiable doivent jeter un coup d'oeil sur le CAC40 ou autres bourses mondiales pour vite comprendre que oui effectivement le monde change mais les riches continuent à s'enrichir (il y a de plus en plus de milliardaires à ce qu'il parrait) et les pauvres eux continuent à subir !

Actuellement, les richesses et bénefices des entreprises vont dans les poches des actionnaires (et autres fonds de pensions americains), les salariés eux n'ont que des miettes ! et encore !!

Le vrai combat est celui de savoir si oui ou non on doit s'adapter et se plier aux dictats des libéraux sans scrupules dont le seul objectif est d'accroitre leurs capitaux, comme ils appelent ça la loi du marché !... Le vrai combat est celui de savoir ce que nous, nous allons laisser aux générations futures ! Quel monde allons nous laisser à nos enfants ?? Un monde où la richesse est detenue par une poignée de personnes pendant que des millions crevent de faim ? ou un monde où la richesse est partagée ?

Comment peut-on défendre une entreprise comme Michelin qui licencie alors qu'elle dégage des bénefices ??

A ceux qui parlent du changement... Lisez donc un peu l'histoire... Vous serez étonné d'apprendre que vos arguements étaient les mêmes que ceux d'un certain patronat des années 30 !! Croyez-vous que les congés payés obtenus en 1936 étaient approuvés par cette classe dominante ?? A l'époque, les patrons criaient au scandale, à l'assassinat : ils disaint que les congés payés allait ruiner la France ! L'histoire leur a montré qu'ils avaient tort !

Le monde progresse certes mais l'histoire ne fait que recommencer eternellement !
E
20 mars 2006 16:57
PARIS (AP) -- La loi sur le contrat première embauche est «clairement inadaptée», a estimé lundi l'actrice américaine Sharon Stone, pour qui «les gens ont le droit de savoir pourquoi ils sont embauchés ou virés».

«La loi est clairement inadaptée», a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse organisée dans un grand hôtel parisien pour la sortie de «Basic Instinct 2». «Il n'est pas juste de se servir de la faiblesse» des gens qui sont au chômage, a ajouté l'actrice. «Même si je suis blonde ou peut-être parce que je suis blonde, je me bats pour ces choses évidentes».

«Je comprends tout à fait les raisons de ces manifestations», a ajouté Sharon Stone, qui s'était manifestement informée sur le dossier.

Le CPE, destinés aux salariés de moins de 26 ans, prévoit que les entreprises puissent licencier sans justifier leur décision pendant les deux premières années du contrat. AP
w
20 mars 2006 17:08
arabela tu as reflechis un instant avant d ecrire ce post? a moon avis non.
avec ce CPE les reponsable d embauches vont pas se gener pour se servir dans la tranche 18-26ans. en dautre terme si ceux d entres nous qui n ont pas la chance d avoir un travail et qui ont plus de 26ans eh bien ils aurant encore moins de chance de trouver.ce que le gouvernement oubli de dire, ou alors ils s en fout puisque personne je crois y a pensé, ce nouveau contrat fera 3 victimes.

1er; le jeunes - de 26 qui peut etre viré tres tot, dans ce cas s il a la chance il trouvera un autre poste (en cdi) mais s il reste 1 an et 11 mois il aura l impression d avoir perdu son temps.

2eme, le type qui a + de 26 qui se verra refusé toutes les offres parceque les patrons choisiront le cpe.

3eme, les entreprise qui ne seront pas gagnante a changer a tout bout de champ leur effectif.
l
20 mars 2006 17:34
beaucoup d'entreprises (cela depend bien sur des secteurs) sont habitués à un turn over important, à presser leurs salariés comme des citrons jusqu'à ce qu'ils s'en aillent.
cela ne les derange pas.
le CPE ayant vocation à lutter contre le chomage (et surtout ses statistiques) en france, il ne sera pas proposé à des salariés étrangers. (dixit sarkosy)
quand à ceux qui plaignent les entreprises, il faut rappeller que ce n'est pas un contrat bidon qui remplira leur carnet de commande ou les rendra compétitive.
comme le disait parisot, "la liberté d'entreprendre s'arrete ou commence le code du travail".
le but, c'est ça: casser le code du travail, le contourner.
et ceux qui en patiront le plus sont ceux qui sont déja en situation précaire.
m
20 mars 2006 18:40
En gardant le code de travail avec tous les acquis de 1945 a 1975 la France deviendra en 2015 le Zoo et le Musée de la planète où les Gentils Organisateurs made in France (ceux qui ont peur des courants de l'Histoire )recevront les touristes asiatiques américains etc... qui travaillent dans leur pays durs et acceptent la réalité et n'utilisent pas les jeunes pleins d'illusions comme bouclier politique contre une droite qui risque de gagner les prochaines elections si le chomage baisse grace a Villepin et si la sécurité augmente grace a sarkozy...
a
20 mars 2006 19:49
La situation actuelle en france est plutôt désastreuse.le taux de chomage est l'un des plus elevé en europe ,notamment celui des jeunes ,la france est endetté .La précarité est généralisée depuis longtemps.le système éducatif est archaique le trou de securité social est enorme meme le tsunami n'aurait pas fait mieux .La dette publique représente 66°/° du pib.La France vit largement au-dessus de ses moyens. la france se dirige vers l'abime , la france etait la 3 eme puissance economique elle est releguée a la 8 eme position .beaucoup de jeunes s'exilent aux usa ou en angleterre pour fuir le chomage ,dans ces pays on priviligie la competence pour garder un salarié , en france un salarié compte plus sur le droit de travail ultraprotectionniste que sur sa competence .Il faut réformer le code du travail pour acquérir plus de fléxibilité c'est ce qu'ont fait les autres pays , pourquoi ce qui marche ailleurs ne marchera pas en france .c'est fini l'epoque ou la france avait les moyens de sa politique maintenant il faut s'adapter a la mondialisation.le cpe est un outil pragmatique pour debloquer la situation malgré la diabolisation des socialistes champions de la demogagie , s'ils reviennent au pouvoir ca sera la fin de la france , les entreprises deguerpiront ailleurs en europe et la france deviendra un club med avec des musees et caves a vins et encore .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/06 19:58 par rifton75.
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
l
20 mars 2006 20:32
la décheance de la france, les entreprises coulées par les avancées sociales, on nous a fait le coup en 1936 pour les congés payés, on a refait le coup en mai 68 quand un patronat aux abois a du lacher 20% d'augmentation aux ouvriers. c'est le contraire qui s'est passé.
on nous a redit que les 35 heures allaient ruiner la france. cela a créé de l'emploi et a encore augmenté la productivité des travailleurs français, une des plus élevées du monde....
alors vos recettes d'économies à dix balles aprises par coeur lors de cours dispensés par des profs libéraux, gardez les pour vous.
les entreprises ont recours depuis longtemps à la flexibilité. avec le cpe, cela ne leur coutera plus rien, c'est tout. mais cela ne remplira par miracle leur carnet de commande.
les politiques libérales sont appliquées en france depuis pas mal d'années. et cela a porté ses fruits:
des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres.
le code du travail est la seule protection des salariés face aux patrons. le supprimer, c'est mettre à la merci du patronat les salariés. déja que les tribunaux de prudhommes croulent sous les dossiers de licenciements abusifs, de non respect des conventions, vous voulez donner un peu plus de pouvoir à ceux qui en ont déja beaucoup?
les hommes ne sont pas des chiffres et votre fameuse flexibilité a un cout humain.
il faut avoir vecu un plan massif de licenciement pour voir ce qui se passe aprés. (depressions, divorces, alcoolisme, suicides...)
peut etre pensez vous etre du bon coté de la barriére armés de vos diplomes.
le cpe fait parie d'un arsenal visant à faire subir au salarié les subressauts d'une economie irrationnelle et les erreurs des directions.
aprés l'allemagne et la suede, c'est l'espagne qui s'apprete à présenter un nouveau contrat ou la periode d'essai pourra etre de cinq ans! ces regressions sont organisées par le patronat européen.
aprés le cpe, pour etre aussi competitif que l'espagne, le patronat francais demandera certainement cinq ans de periode d'essai lui aussi. c'est sans fin.
ceux qui en patiront le plus sont les jeunes sans qualifications. comment trouver un apart, faire un crédit pour une bagnole.... lorsque l'on a ce type de contrat?
c'est encore les jeunes issus de l'immigration qui, en bout de la chaine de précarité, seront les plus touchés.
a
20 mars 2006 20:51
Citation
l'européen a écrit:
la décheance de la france, les entreprises coulées par les avancées sociales, on nous a fait le coup en 1936 pour les congés payés, on a refait le coup en mai 68 quand un patronat aux abois a du lacher 20% d'augmentation aux ouvriers. c'est le contraire qui s'est passé.
on nous a redit que les 35 heures allaient ruiner la france. cela a créé de l'emploi et a encore augmenté la productivité des travailleurs français, une des plus élevées du monde....
alors vos recettes d'économies à dix balles aprises par coeur lors de cours dispensés par des profs libéraux, gardez les pour vous.
les entreprises ont recours depuis longtemps à la flexibilité. avec le cpe, cela ne leur coutera plus rien, c'est tout. mais cela ne remplira par miracle leur carnet de commande.
les politiques libérales sont appliquées en france depuis pas mal d'années. et cela a porté ses fruits:
des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres.
le code du travail est la seule protection des salariés face aux patrons. le supprimer, c'est mettre à la merci du patronat les salariés. déja que les tribunaux de prudhommes croulent sous les dossiers de licenciements abusifs, de non respect des conventions, vous voulez donner un peu plus de pouvoir à ceux qui en ont déja beaucoup?
les hommes ne sont pas des chiffres et votre fameuse flexibilité a un cout humain.
il faut avoir vecu un plan massif de licenciement pour voir ce qui se passe aprés. (depressions, divorces, alcoolisme, suicides...)
peut etre pensez vous etre du bon coté de la barriére armés de vos diplomes.
le cpe fait parie d'un arsenal visant à faire subir au salarié les subressauts d'une economie irrationnelle et les erreurs des directions.
aprés l'allemagne et la suede, c'est l'espagne qui s'apprete à présenter un nouveau contrat ou la periode d'essai pourra etre de cinq ans! ces regressions sont organisées par le patronat européen.
aprés le cpe, pour etre aussi competitif que l'espagne, le patronat francais demandera certainement cinq ans de periode d'essai lui aussi. c'est sans fin.
ceux qui en patiront le plus sont les jeunes sans qualifications. comment trouver un apart, faire un crédit pour une bagnole.... lorsque l'on a ce type de contrat?
c'est encore les jeunes issus de l'immigration qui, en bout de la chaine de précarité, seront les plus touchés.




c beau ce qui tu dis mais ca devient de plus en plus utopique

je defends pas le liberalisme ni le patronat je fais juste un constat , la france doit prendre le meme train que tout le monde il n a pas le choix , c pas toi ni moi qui y changeront quelque chose , je pense helas que la mondialisation est irreversible
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
j
20 mars 2006 21:02
Citation
arabella a écrit:
Vive le CPE et sachez une chose, que déjà à moins de 26 ans vous n'avez rien, vos chances de trouver un travail sont très mince alors c'est mieux que rien.

Quels sont ceux qui ont un travail stable avant 26 ans ? j'aimerais les voir

Le RMI est à 25 ans

La réalité n'est pas sur les bancs de l'école mais à l'anpe

Et à tous ceux qui font des BAC ++++++ Il ne faut rêver, croyez vous que les entreprises ont les moyens de les payer ?

La france est dans une mauvaise posture avec les délocalisations et le coût élevé de l'emploi.

Moi quand j'avais 23 ans, j'étais toute heureuse de trouver même 1 mois de travail !

Je préfère voir des jeunes travailler que de les voir tenir les murs...

tu es défaitiste et c'est ton affaire, le cpe c'est vraiment du n'importe quoi, on est en France et on a encore le droit d'espérer de trouver un vrai job qui nous convient et quand bien même il nous conviendrait pas, on a encore un minimum de dignité pour ne pas accepter d'être des travailleurs jetables.
E
20 mars 2006 21:32
ily a toujour le RMI evil
m
20 mars 2006 22:08
européen dans sa touche humaniste pense qu'il y a en France pour nous de la précarité
je cite
"...c'est encore les jeunes issus de l'immigration qui, en bout de la chaine de précarité, seront les plus touchés."

sache que la précarité est le pain quitidien des jeunes issus de l'immigration " Le CPE ou les autres formes de contrats ne nous touche pas le nombril meme a plat ventre. CPE ou autre contrat le problème n'est vraiment pas là pour ces jeunes dont tu parles... Il est ailleurs il est dans le fait qu'ils sont toujours considéré comme issu de... c'est la porte d'issue !!! la roue de secours de l'economie...

le CPE c un problème idéologique devenu politique et non un problème economique


quand a la gauche ci joint un article qui recapitule les mutations sociales produites depuis 1981 ecrit par un camarade::-)

" Mais c’est véritablement à partir de 1981, après l’élection de François Mitterrand, que le nombre des emplois précaires a explosé, essentiellement avec des «contrats aidés», c’est-à-dire financés par le gouvernement. Le premier gouvernement Mauroy a d’abord institué, dès 1981, les «stages 16-18», destinés aux apprentis, offrant ainsi de la main-d’œuvre quasi gratuite aux employeurs. Ces stages avaient été surnommés les stages Rigoud, du nom du ministre communiste à la Formation professionnelle. Puis, en 1983, les stages d’insertion à la vie professionnelle (SIVP) ont été mis en place. Et en 1984, le second gouvernement Mauroy a lancé les «TUC», les travaux d’utilité collective. Ces TUC étaient des contrats à mi-temps, d’une durée maximum de six mois, destinés principalement aux collectivités publiques, mais la limite entre public et privé n’a pas toujours été évidente. L’idée de ces TUC aurait été soufflée à Mauroy par Trigano, le président et fondateur du Club Med, qui aurait profité de cette aubaine pour faire nettoyer les piscines de ses villages de vacances. La rémunération de ces TUC était inférieure à un demi-smic, et prise en charge par l’État.

En 1990, Rocard, alors Premier ministre, a mis en place les CES, les contrats emplois-solidarité, qui ont remplacé les TUC, mais qui étaient présentés comme de «véritables contrats» de travail. En fait, ce n’était encore une fois que des contrats précaires, à mi-temps et d’une durée allant de 3 à 12mois, destinés au «secteur non marchand», les associations, les collectivités locales ou les établissements publics. Le salarié était payé un demi-smic, l’État prenant en charge au moins 85% de la rémunération. Chaque année, plusieurs centaines de milliers de CES ont été ainsi conclus. Mais, par nature, tous les intéressés au bout de quelques mois se retrouvaient au chômage. En juillet 1992, des CEC (les «contrats emploi consolidé») ont été créés, destinés aux titulaires des CES qui n’avaient pas trouvé d’emploi à l’issue de leur contrat. Avec la même conclusion.

À son arrivée au gouvernement en 1997, Lionel Jospin a lancé lui aussi son grand chantier d’emplois précaires et a promis «700000 emplois-jeunes». Ces nouveaux contrats allongeaient la durée d’embauche à cinq ans, et l’emploi pouvait être à temps plein, toujours destiné au secteur public et aux associations. En fait, le nombre total de jeunes qui ont été concernés par ces emplois a été loin d’atteindre les 700000, et au bout des cinq ans, la possibilité d’être pérennisé dans son emploi était quasiment exclue.

Les CPE et autres CNE ne sont donc que la énième version de ces contrats précaires, offrant au privé ce qui existait de longue date dans le secteur public ou associatif grâce à la gauche.

Et quand la droite nous joue l’air du «c’est mieux que rien», elle ne fait que reprendre ce que la gauche disait des TUC ou des emplois-jeunes.

Aujourd’hui, parmi les nouveaux contrats de travail signés par les salariés, ceux de type précaire sont devenus largement majoritaires. Même dans le secteur public, dans l’Éducation nationale, ou à LaPoste, où de plus en plus d’emplois sont exercés par des contractuels engagés parfois pour quelques mois seulement.

Mais si la précarité est devenue de fait la norme, ce n’est pas une raison pour l’admettre.

Bertrand GORDES

Lutte Ouvrière n°1959 du 17 février 2006"
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook