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Les villes canadiennes qui attirent les immigrants
K
15 janvier 2010 21:31
Combien de fois nous entendons les futurs immigrants se poser la question avant même de débarquer dans leur nouveaux ''chez eux'' au Canada :

'' Quelle endroit choisir pour élire son domicile? ''

Quoi de normal que de se poser la question, surtout que la majorité immigrent vers un endroit ou ils n'ont jamais mis les pieds. L'inconnu en personne.

De ce fait, lors de notre recherche sur la ville dans laquelle nous allons débarquer, nous nous préoccupons de certains éléments (ou critères) essentiels, qui diffèrent bien sure d'un immigrant à un autre, car tout le monde ne valorise pas de la même façon les différents aspects de la vie qu'il inspire à vivre; mais qui à la fin converge à la même finalité : le bien être et la qualité de vie tant convoités.

La société, la santé, l'économie, l'environnement, l'éducation, l'innovation et le logement, voilà principalement ce que cherche un immigrant avant de s'installer et un immigrant intelligent est celui qui s'informe bien comme il faut avant d'emboiter le pas. Certes que les statistiques restent que des chiffres, mais ce sont des chiffres qui ''parlent''. De plus les multitudes témoignages des immigrants sont des éléments essentiels pour se faire une idée de son futur endroit ou vivre, mais à prendre avec modération, car il a été dit plus haut à chacun sa façon de concevoir le bien-être de lui-même.
Ces 3 dernières années, à chaque avril je vous livre la fameuse étude annuelle (faite pas Moneysense magazine) sur les meilleures villes ou il fait bon de vivre au Canada, (bon ce n'est pas la peine de vous rappeler que la meilleure reste toujours Ottawa ). Aujourd'hui le Conference Board du Canada a émis son deuxième rapport évaluant la capacité d'attraction des villes canadiennes.

Les six villes les mieux classées au palmarès sont :

Ottawa (au chapitre de l'innovation et de l'éducation),

Waterloo (pour l'excellence de sa haute technologie en éducation et dans les affaires)

Calgary (premier rang dans la catégorie de l'innovation et le deuxième dans la catégorie du logement)

Richmond Hill, (résultats supérieurs dans les catégories de l'éducation et de l'innovation)

Vancouver (par son climat enviable et d'un dynamisme de sa population)

St. John's (excellents résultats dans les catégories de la santé et de l'environnement).


Pour les intéressés je vous laisse savourer le rapport et on se donne rendez-vous en avril prochain in cha allah pour l'édition 2010 de l'étude annuelle de Moneysense magazine sur les meilleures villes ou il fait bon de vivre au Canada (quoique nous avons notre petit idée sur la meilleure ville ! )

Bonne lecture :
K
15 janvier 2010 21:33
News Releases 10-60F

Six villes canadiennes sur 50 réunissent l’ensemble des qualités qui attirent les immigrants

Ottawa, le 13 janvier — Calgary, Waterloo, Ottawa, Vancouver, St. John’s et Richmond Hill ont ce que les immigrants recherchent quand ils choisissent l’endroit où ils éliront domicile, affirme le deuxième rapport du Conference Board du Canada évaluant la capacité d’attraction des villes canadiennes.

« Les villes qui ne réussiront pas à attirer de nouveaux venus auront de la difficulté à rester prospères et dynamiques, explique Mario Lefebvre, directeur, Centre des études municipales. Ces six villes occupent les premières places, toutes catégories confondues, ce qui nous permet de penser qu’elles présentent l’ensemble des qualités nécessaires pour attirer des immigrants. Même s’il est difficile d’imaginer un groupe plus diversifié de villes, chacune a des qualités particulières qui en font une ville aimant auprès d’éventuels nouveaux venus, du Canada et de l’étranger. »

L’étude Villes aimants II : Comparer le pouvoir d’attraction de 50 villes canadiennes analyse et compare les caractéristiques qui rendent les villes canadiennes attrayantes auprès des travailleurs spécialisés et des populations mobiles. On y compare le rendement de ces villes en fonction de 41 indicateurs regroupés en sept catégories : la société, la santé, l’économie, l’environnement, l’éducation, l’innovation et le logement.

La difficulté que pose l’évaluation du pouvoir d’attraction général d’une ville tient au fait que tout le monde ne valorise pas de la même façon les différents aspects de la vie urbaine. Pour chacune des sept catégories, nous avons déterminé des facteurs de pondération. Pour les immigrants ayant un diplôme universitaire, la catégorie de l’éducation est celle qui compte le plus (21 p. 100) dans leur choix d’une ville où s’installer, suivie des catégories de la société (20 p. 100), de l’innovation (19 p. 100) et de l’économie (13 p. 100). Pour les immigrants sans diplôme universitaire, la catégorie qui l’emporte de loin sur toutes les autres est celle de l’économie (33 p. 100), suivie de la catégorie de la société (20 p. 100).

« Quand ils choisissent un endroit où vivre, les immigrants détenteurs d’un diplôme universitaire préfèrent les villes dont les résultats au chapitre de l’éducation et de la société sont supérieurs. Ceux qui n’ont pas de diplôme universitaire valorisent davantage la vigueur économique d’une ville, précise Mario Lefebvre. Toutefois, notre étude montre qu’une ville qui réussit à attirer un certain type d’immigrants réussit en fait à tous les attirer. C’est pourquoi les responsables des politiques doivent faire attention lorsqu’ils conçoivent des politiques qui ne visent à attirer que les diplômés universitaires. »

Résultats généraux

Les six villes les mieux classées au palmarès avec une note globale de A — Calgary, Waterloo, Ottawa, Vancouver, St. John’s et Richmond Hill, Ont. — sont parfois petites parfois grosses, situées dans différentes régions du Canada, et incluent aussi bien des centres urbains que des banlieues. Plus précisément,

les solides résultats de Calgary dans la catégorie de l’économie n’ont rien de surprenant étant donné le rendement de la ville à ce chapitre depuis les dix dernières années, mais Calgary occupe aussi le premier rang dans la catégorie de l’innovation et le deuxième dans la catégorie du logement;

• la réputation mondiale dont jouit Waterloo pour l’excellence de sa haute technologie en éducation et dans les affaires est bien méritée. Classée première en éducation, la ville de Waterloo affiche aussi de très bons résultats dans les catégories de l’économie, de l’innovation et du logement;
• Ottawa tire profit d’un secteur public solide et hautement scolarisé. La capitale du pays excelle au chapitre de l’innovation et de l’éducation et, mis à part la santé, s’en tire bien dans l’ensemble des autres catégories;
• Richmond Hill, au nord de Toronto, connaît une rapide croissance et est devenue la deuxième ville la plus diversifiée du Canada. Une main-d’œuvre fortement scolarisée contribue à ses résultats supérieurs dans les catégories de l’éducation et de l’innovation;
• Vancouver jouit d’un climat enviable et d’un dynamisme qu’elle doit à sa population jeune, diversifiée et multiculturelle;
• St. John’s a atteint un niveau de productivité très élevé qui dépasse même ceux de Calgary et d’Edmonton. La ville enregistre aussi d’excellents résultats dans les catégories de la santé et de l’environnement.
K
15 janvier 2010 21:34
Quatorze villes ont obtenu la note de « B » au classement général et, de par leurs résultats, Edmonton, Victoria, Markham, Vaughan, Kingston, Oakville et Guelph sont systématiquement dans la première moitié de ce groupe. Toronto reçoit aussi une note globale de « B ». Elle est handicapée par de piètres résultats dans les catégories de la santé et de l’environnement (un nombre insuffisant de médecins pour un tel bassin de population et de trop nombreux jours où la qualité de l’air est mauvaise), mais elle prend la tête de toutes les villes dans la catégorie de la société, en particulier pour la forte proportion d’habitants nés à l’étranger et d’habitants employés par le milieu culturel. Globalement, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto remporte cinq des 14 premières places. Entre 2001 et 2006, elle a attiré 35 p. 100 des immigrants au Canada (environ 85 000 par an), mais ce succès est partiellement mitigé par les départs vers d’autres villes canadiennes (environ 25 000 par an). London, Halifax, Lévis, Regina, Québec et Burlington reçoivent aussi des notes de « B ».
Au total, 21 villes obtiennent des notes de « C », dont trois des plus gros centres urbains du Canada : Winnipeg, Montréal et Hamilton. Malgré une note globale de « C », Mississauga — avec sa forte proportion d’immigrants — récolte un « B » pour son pouvoir d’attraction auprès des immigrants détenteurs d’un diplôme universitaire. Quatre des villes en banlieue de Vancouver — Richmond, Burnaby, Coquitlam et Surrey — ont reçu des « C », comme la ville voisine d’Abbotsford. En général, les banlieues de Vancouver sont à la traîne aux chapitres de la santé et de l’économie. Sherbrooke, Gatineau, Kitchener, Barrie, Saskatoon, Moncton, Brampton, Kelowna, Thunder Bay, Peterborough, St. Catharines et Sudbury récoltent aussi des notes de « C ».

Le groupe des « D » réunit neuf villes de petite et moyenne tailles — quatre en Ontario (Oshawa, Brantford, Windsor et Cambridge), quatre au Québec (Longueuil, Saguenay, Trois-Rivières et Laval) et Saint John, au Nouveau-Brunswick. En plus d’avoir bien souvent des économies éprouvées, sept de ces neuf villes présentent une faible croissance démographique et les deux autres un déclin de leur population (Saint John et Saguenay). Ces neuf villes sont aussi celles qui récoltent les pires résultats dans les catégories de l’innovation et de l’éducation.

Résultats par catégorie

Société — Les plus grosses villes du Canada sont celles qui enregistrent les meilleurs résultats dans cette catégorie où Toronto et Montréal volent la vedette avec les deux seuls « A ». Les banlieues de Toronto obtiennent aussi de bons résultats, tout comme Vancouver et Victoria.

Santé — Dans cette catégorie, qui mesure surtout l’accès aux soins de santé par habitant, ce sont les villes de petite et de moyenne tailles qui dominent. Seules les villes de Kingston et St. John’s obtiennent un « A ». Vancouver et Québec sont les deux seules grandes villes à se classer parmi les dix premières. Les villes de banlieue, qui s’appuient généralement sur les services offerts par le centre urbain, sont celles qui ont le plus de chemin à faire dans ce domaine : dix des 12 dernières villes du classement sont voisines de Toronto, de Montréal ou de Vancouver.

Économie — Même si les classements sont établis d’après des données de 2006 et donc antérieures à la récession, le Conference Board s’attend à ce que les villes qui présentaient alors de fortes économies se redressent et affichent les meilleurs résultats après le ralentissement. Calgary, Edmonton et Vaughan sont les seules à remporter un « A » dans cette catégorie. L’économie solide d’Edmonton en fait une ville particulièrement attrayante auprès des immigrants sans diplômes universitaires. Cinq villes de la banlieue de Toronto se retrouvent parmi les 10 premières de la catégorie, aux côtés d’Ottawa et de Waterloo
K
15 janvier 2010 21:35
Environnement — Sept des huit villes de la Colombie-Britannique étudiées dans ce rapport remportent un « A » et se retrouvent dans le peloton des dix premières, en raison principalement de la qualité de leur air et de leur doux climat. Montréal est dernière au classement et Longueuil pas très loin. Mississauga, Burlington, Vaughan et Oakville récoltent aussi un « D ».

Éducation — Les « villes universitaires » de Waterloo et de Kingston dépassent de loin leurs homologues et remportent les deux seuls « A ». Les villes de petite et moyenne tailles dominent les résultats pour le nombre d’enseignants par étudiant. Notamment, quatre petites villes de l’Ontario (Burlington, Waterloo, Peterborough et Guelph) raflent tous les « A » pour cet indicateur.

Innovation — Calgary, Richmond Hill et Ottawa obtiennent des « A » pour l’innovation. Les villes dont les économies reposent largement sur la fabrication ou les ressources ne s’en tirent généralement pas si bien dans cette catégorie.

Logement — Les villes de petite et moyenne tailles sont habituellement celles qui remportent les meilleurs résultats dans cette catégorie. Cela tient en particulier à l’abordabilité des logements. La ville de Lévis, en banlieue de Québec, est en tête et cinq autres villes du Québec se retrouvent parmi les dix premières. C’est tout le contraire pour les huit villes de la Colombie-Britannique étudiées où les prix des logements sont habituellement très élevés. En conséquence, ces villes, se retrouvent dans la moitié inférieure du classement et cinq d’entre elles, dont Victoria et les villes de la vallée du bas-Fraser, obtiennent un « D ».

Cette étude a été financée par 15 organisations municipales et régionales de partout au Canada. Le rapport complet (de 120 pages) est disponible en anglais sur le site de la bibliothèque électronique du Conference Board e-library au coût de 225 $.


source:

[www.conferenceboard.ca]
 
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