Assise sur le canapé du salon, elle se trémoussait sous ses yeux. Elle avait laissé casseroles et assiettes sur l’évier , elle verrait plus tard ce genre de détails. Dans sa petite tenue très osée elle savait qu’elle pouvait obtenir tout ce qu’elle voulait. Elle savait pertinemment calculer son coup . Alors elle demanda avec un joli sourire le dernier iphone. Lui, le cerveau complètement débranchée se concentrait sur ce qu’il voyait . Aucun son, aucune parole n’arrivait la haut . Il lui répondait seulement oui à toutes ses demandes. C’est ainsi qu’il lui promis un voyage a Tahiti et le dernier iPhone. Après une telle nuit il fera même la vaisselle le lendemain . Le vice savait y faire pour obtenir ce qu’elle voulait.
De l’autre côté de la ville une autre ambiance régnait. Fatiguait par les enfants et le ménage après une journée de travail, elle ne songeait qu’à retrouver son lit pour enfin se reposer . Aucune autre pensée ne pouvait traverser une âme si fatiguée . Lui la regardait fagotée de son peignoir trop grand. Il n’osait même pas formuler l’envie qui lui traversait l’esprit tant il en avait assez d’essuyer ses refus. C’était donc ça le mariage . Une arnaque se disait-il. Non compatissant il la blâmait de se refuser tous les soirs prétextant la fatigue . Vivant dans un appartement propre et le ventre bien rempli , ce n’était pourtant pas sa priorité . Il était si énervé en permanence qu’elle n’osait plus rien lui dire. La vertu ne comprenait pas comment ils en étaient arrivés là .
Yep, se disait-il en consultant ses souvenirs des jours heureux.
Méditatif, il s'interrogeait pourquoi de pas joindre l'utile à l'agréable et faire d'une pierre deux coups.
La jalousie et le sentiment de possession feraient le reste ...
Pape, coq en pâte, régnant en maître et macho sur une basse cour de poules pondeuses, occupées à couver et à caqueter, fières en poules alpha grassouillettes tandis qu'il convoitait d'autres horizons en le poulailler mitoyen ...
Un coq, qui affûtait ses ergots et son bec, marquant son territoire, défiant les voisins et tentant d'étendre son harem, près à déplumer les rebelles comme les adversaires ...
( A prendre au troisième degré lubrique et lascif ... )
Il l'observait amoureusement s'affairer dans la cuisine. Elle portait une robe d'intérieure très simple et confortable qu'elle avait nouée sur sa cuisse pour n'être pas être gênée. Elle sentait son regard sur elle et accentua subtilement ses mouvements. Elle voyait du coin de l'oeil ce sourire et ses yeux pétillants qu'elle connaissait par cœur. Il connaissait par cœur l'expression enjouée et un peu gênée de son visage.
La vaisselle pouvait bien attendre... Leurs mains avaient à s'aimer.
(Un peu d'amour, que diable 😂)
Modifié 3 fois. Dernière modification le 12/10/24 13:13 par Diaphane*.
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