Je souhaite tout d'abords prévenir les âmes sensibles de ne pas lire ce sujet. Aussi, l'histoire est longue donc ceux qui ne veulent pas lire, rien ne vous y obligent.
Comme quasiment tous les jours, je me rendais chez ma meilleure amie (je l'appelle xxx) pour passer du bon temps. Alors que j'étais sur le chemin, je lui envoi un message pour la prévenir que je serai chez elle d'ici à 5 minutes car je devais faire un détour au cybercafé pour faire des photocopies. Elle qui avait l'habitude répondre à mes messages dans la foulée ne l'a pas fait ce jour-ci. Mais je n'y ai pas prêter attention. Elle devais sûrement être occuper.
J'arrive à la porte, sa maman comme à chaque fois m'ouvre la porte. Toujours très accueillante d'ailleurs. Elle me demande comment vont mes parents etc. Et m'invite à rejoindre la chambre de xxx.
En ouvrant la porte, je la salue mais elle ne me réponds pas. En effet, cette dernière ne m'avais pas entendu, ayant un casque dans les oreilles. M'en rendant compte, je m'approche d'elle pour lui faire une petite blague et là... L'HORREUR. J'étais choquée. Moi qui la voyait si ingénue, si pure. Et bien, je suis tombée des nues. Xxx était en train de regarder un film hachec. Je me sentais mal à ce moment. Je voyais la honte et le d'espoir dans son regard. Je me décida à partir. Je n'étais pas en état de parler. En rentrant chez moi, je me suis directement mise au lit sans arriver à trouver le sommeil. Ces visions d'horreur de me hantais. Je me ressassais sans cesse la scène, essayé de comprendre mais en vain.
Je voyais les multiples appels de xxx ainsi que ces nombreux messages me suppliant de lui répondre. Mais, je n'osais pas répondre. Que lui dire? Je ne savais pas. Il me fallait du temps. Pendant une semaine, elle continua de m'appeler. Sans doute trop lâche, je l'esquivais.
Cette semaine a représenté pour moi un vrai tournant dans ma vie de femme. Je ne savais plus qui j'étais ni ce qu'était les gens de mon entourage. Chaque jour, je m'interrogeais sur tout un tas de choses jusqu'en trouvant les réponses.
C'était décidé, il fallait que j'aille voir xxx pour lui parler de ce qu'il s'était passé. Je ne pouvais plus fuire indéfiniment.
Mardi, 18h30: Sa maman m'accueille à ma porte comme à son habitude, souriante d'une gentillesse implacable comme à son habitude. Elle me demanda ce que j'avais car cela faisait une éternité que je n'étais pas venue. Pour elle qui avait l'habitude de me voir presque tout les jours, cela lui sembla étrange. Je lui dis que j'étais malade, une grosse grippe soi-disant (ma mère ne pourrait que confirmer car débousollée, je ne sortait plus de ma chambre et je mangeais que très peu).
Comme à son habitude, elle m'invita à rejoindre xxx dans sa chambre.
La traversée du couloir me semblait interminable, une terrible douleur au ventre, comparable à un ulcère me gagna tellement le stress était présent. Après quelques secondes d'hésitation, je pressa la poignée stridente de sa porte: Moi: salam
Xxx: salam Je la voyais les traits tirés, des poches énormes et des cernes noires. J'en déduisais qu'elle aussi avait dû très peu dormir cette semaine là. Très vite, un malaise s'installa entre nous. C'était la première fois depuis que je la connaissais. Cela me faisais mal au cœur. Je me décida alors à rentrer dans le vif du sujet:
Moi: C'etais quoi cette vidéo que tu mattais la dernière fois
Si j'étais pas dans un forum je te demanderais son numéro...
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/11/15 23:46 par nabildeluxe.
"Je crois que toi et moi, on a un peu le même problème: on peut pas vraiment tout miser sur
notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, oublies que t'as aucune chance, vas-y fonce. On sait jamais, sur un malentendu, ca peut marcher."
Elle éclata en sanglots. Elle qui était si forte, elle que je n'avais vu pleurer, était la devant moi en train de pleurer à chaud de l'arme. Je ne pus m'empêcher à mon tour de pleurer. Mais il fallait que je me ressaisif ne serais-ce que pour comprendre:
Moi: calme toi et explique moi. Je ne te jugerai pas du moins, je ne le ferais plus
Xxx: non, j'ai trop honte
Moi: tu sais tout de moi, aussi bien le mal que le bien. Je te dis tout car j'ai confiance en toi et je sais que tu n'as jamais rien dit et que tu ne diras jamais rien à personne. Et je sais que tu ne m'as jamais juger et que tu ne feras jamais. Fais en de même pour moi. S'il te plaît.
Après quelques secondes de silence elle se décida enfin à parler.
Xxx: n'oublie pas, tu as jurer de ne pas me juger
Moi: oui je te le jure
(Au fond de moi, j'imaginais le pire)
Xxx: tu sais depuis toute petite, j'ai toujours était la bonne copine, celle avec qui on se tape des barres mais c'est tout. Je n'ai jamais été belle, personne ne sait jamais intéressée à moi ...
Moi: quoi, mais qu'est-ce que tu raconte hbiba? Tu est sublime, intelligente ...
Xxx: Je sais que les garçons de fouttaient de ma gueule en me donnant des surnoms débile comme orangina, la baleine ou d'autres encore. Personne n'a jamais voulu apprendre à chercher qui j'étais au fond de moi. On voyait juste la grosse et c'est tout. J'ai toujours été la seule du groupe à ne jamais avoir eu de copain. Pas parce que je ne voulais pas, mais parce que personne n'aurait assumée de se mettre en couple avec le camion 3 tonnes pomona. Pour ces raisons, je me suis résolue à être et à rester seule. Vous, vous avez toujours eu des copains à qui raconter vos joies et vos peines. Moi, je n'ai eu que toi. Et quand vos histoires d'amour sont finies, on se rappelle de la bonne copine à qui ont n'a pas donner de nouvelles depuis belles lurettes car trop obnubiler par son bonheur. Or, quand tout est finie, il faut une oreille attentive à qui raconter ses déboires. Bien sûr c'est moi.
Avec le temps, j'ai appris à me forger une carapace, pas que je ne sois plus heureuse, mais simplement pour apprendre à me protéger. J'étais si mal au fond de moi. À qui en parler. Personne. J'avais trop honte. J'étais grosse, avec les seins qui tombent, pas de petit ami à l'horizon, des copines d'intérêts, une souffrance intérieure abominable. Je me détestais et je détestais ce qu'Allah avait fait de moi. Je voulais être quelqu'un d'autre.
(J'étais abasourdie par ce que je venais d'entre, je la laissais parler, les larmes coulant sur mes joues).
... Un jour, alors que j'étais seule à la maison, je me suis mise dans le salon pour regarder la télé. Au bout de quelques minutes, je me suis assoupie, morte de fatigue.
Au beau milieu de la nuit, je me suis réveillée. La télé était sur NT1. J'ouvrais tout doucement les yeux et voyais ce que je ne devais pas voir. Cela me dégoûtais. J'essayais de changer de chaîne avec la télécommande free mais elle buggait depuis quelques jours. Papa avait demander à Moha d'appeler free pour la changer mais comme d'habitude, il faisait son 2 tension. Bref, au bout de quelques secondes, je me surprenais à aimer ce que je voyais. Je sentais l'excitation monter en moi. J'arriver à m'identifier aux personnages. J'étais dans un autre monde. Un monde où je me sentais importante.
Les premières minutes, il vrai que j'était dégouté, mais au fur et à mesure du téléfilm, je ne m'en souciais plus. J'étais tellement absorbée. Quand le film fût fini, je me sentais salie, abjecte, je prisa Dieu pour qu'il me pardonne. Je me disais que c'était la dernière fois...
Mais Hélas, pendant plusieurs mois, lorsque j'étais seule à la maison, j'en profitais pour regarder du porno. Pornohub, jacquier et Michel, just porn... étaient davantage de sites où j'avais l'habitude de visionner des vidéos. Pendant le film, je me sentais tellement bien mais à chaque, quand la fin arrivait, je me dégoûtais.
Moi ce qui me choque c est que t ai eu besoin d ouvrir un poste pr cela et ke moi comme une hmara j ai lu jusqu au bout
Pffff ok c est haram ok tu la croyais hermétique a ce genre de truc hachek ms nn elle n est pas infaillible donc fait lui un rappel et arrete de polémiquer sur son pêcher...
C'était un cercle vicieux et en même temps mon petit jardin secret.
Je me sentais si hypocrite, si vicelarde. Moi à qui, lorsque l'on parlais de mixité, de relation hommes-femmes montaient sur mes grands chevaux pour les dénoncer. Moi qui faisait mine de ne pas vouloir me marier parce que soi disant j'avais la flemme et que je n'étais pas intéressée. Pfff, la vérité était tout autre. Le truc, c'est que l'on me présentait que des cassos, aussi, je craignais que l'on décèle chez moi, quelques milligrammes de sensibilité, d'amour, de douceur.
(Je ne faisais que de larmoyer. Comment avais-je pu ne rien voir à autant de détresse chez mon amie, ma sœur? Je ne comprenais pas. Je la laisser donc poursuivre).
Xxx: je me sentais différente, j'étais la seule femme que je connaissais à avoir ce genre de vice. Pendant six mois, j'ai donc pris sur moi et j'ai arrêté de regarder cette saleté.
Quelques mois plus tard, alors que vous étiez toute en vacances au bled (notre bande de copine et moi), j'ai décidé d'entreprendre un régime pour faire un trait sur mon passé. Plus de tentation de grecs, de Mcdo ou je ne sais quoi. Comme tu sais, j'ai perdu dix kilos. A vrai dire, je me sentais plus légère mais je me sentais physiquement toujours aussi moche.
Vos retours ainsi que ceux de ma famille était sans équivoque. Je n'étais plus j grosse merde. Aaaaah. Enfin les choses allaient changer. Les hommes me trouveront mignonnes, j'aurais de vrais amies mis à part toi etc ... Mais comme la vie n'est pas un compte de fée. Tu dois te douter que cela ne sait pas passer comme je l'avais prévue. Au fait, c'était comme avant.
ujours ses moqueries, ses fausses copines ... Rien n'allait. J'en avait marre. J'ai donc commencer à m'envoyer des messages seuls en vous faisant croire que des mecs voulaient me gérer. En vrai, je m'envoyais des messages avec les puces bouygues et lyca mobile de mon père, et la puce buée de ma mère.
Moi: quoi? Mais t'es sérieuse là?
Xxx: si c'est pour me juger, on arrête la discussion
Moi: excuse moi. Je suis désolée. Je t'en prie continue (waoooouh, j'étais choooooquée, je pris conscience qu'elle devais vraiment être mal pour en être arrivée là)
Xxx: bref, mon retour à la réalité a été dur. Personne ne m'aimais et ne m'aimerais jamais. J'ai donc replongé.
Dans le moteur de recherche, j'écrivais maintenant porno lesbienne.
(Elle voyait mon étonnement sur mon visage et ajouta)
attention, tu dois couvrir les péchés d'autrui et les laisser sans lumière dessus, malheureusement tu viens de prendre une part de son péché si je me trompe pas..
tous les enfants d'Adam sont pécheurs et les meilleurs d'entre eux sont ceux qui se répentent, ton message me fait mal au coeur tu reflète notre situation de musulmans actuelle, au lieu de s'entraider a rester droits, se corriger entre nous dans la discrétion, on mets les flash et les rétroprojecteurs sur les péchés d'autrui..
Pardonne car l'erreur est humaine et si Allah pardonne à ses serviteur pourquoi les serviteurs ne se pardonnerais pas entre eux..
Répond lui et dit lui que c'est de l'histoire ancienne et essayer de parcourire un petit bout de chemin ensemble ..appeler vous au bien et à la taqwa ..
Beaucoup de mec et de fille font sa et sache que tu n'avait pas à entrer dans sa chambre sans frapper et sans qu'elle ty donner l'autorisation .
Xxx: attends. En regardant ses femmes, je m'identifier à elle. Elles qui avaient une poitrine ferme, qui ne tombait pas, elles qui étaient séduisante et qui n'avait peur de rien, surtout pas du regard des autres.... En sommes, elle représentaient tout ce que je rêvais d'être au plus profond de moi. Tu veux sûrement savoir pourquoi je ne regarder pas des vidéos hétéros. Tout simplement, aussi contradictoire soit-il, je souhaitais garder mon insouciance. J'étais devenue accroc....
Le jour, j'étais la sainte que les gens adulaient. Le soir, je n'étais qu'une simple vicieuse qui aimait matter le fruit de la décadence. À qui pouvais-je en parler? Personne. Personne ne me comprendrait. C'est trop sale surtout pour une femme...
J'ai tout fait pour me défaire de ce mal: jeûne, absence total de mixité ect ... Mais rien y faisait. Et puis, il a fallu que tu découvres tout la semaine dernière. Moi qui chaque depuis trois ans regardais inlassablement ses films, et bien depuis une semaine je n'en ai regarder aucun. Et c'est mieux comme cela. Sa fait tellement du bien d'en parler. Merci de m'avoir écouter ma sœur. J'espère ne t'avoir pas trop dégouté de moi même si je pense qu'au fond, c'est le cas.
Wa'laykoum salam Si c'est réellement ton amie alors il ne faut pas lui tourner le dos pour ça.
Qui n'est pas pêcheur dans ce bas monde soubhana Allah??!!.
Il faut avoir une discussion et que tu lui donne nassiha (le bon conseil) avec sagesse et douceur.
Fais lui un rappel oukhty, essaye de l'élever vers le haut, ne la laisse pas, elle a sûrement besoin de toi, et dis toi que si le même scénario s'était produit mais que ce fût toi qui regardais ce film là, comment aurais-tu voulu qu'agisse ta soeur en Allah??. Qu'elle te tourne le dos? Qu'elle révèle tes péchés à tout le monde? Qu'elle te soutienne et te guide vers la bonne voie?. Kheyr incha Allah .
Je pense que cette histoire est un fake! Tout bon consommateur de porno sur le web le sait, on doit jamais mettre le son pendant le visionnage, d'autant plus que sa maman est présente! Alors de là à mettre un casque, avec la porte de la chambre non verrouillée c'est une prise de risque qui me semble insensé...
Modifié 2 fois. Dernière modification le 09/11/15 00:01 par nabildeluxe.
"Je crois que toi et moi, on a un peu le même problème: on peut pas vraiment tout miser sur
notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, oublies que t'as aucune chance, vas-y fonce. On sait jamais, sur un malentendu, ca peut marcher."
(Un silence persistant fit son entrée dans la pièce. Après un temps interminable, je décida de le rompre).
Moi: euh...euh...je...je...je... Ne sais quoi te dire mise à part que tu es la personne la plus courageuse que je connaisse. Je m'en veux de n'avoir rien vu
Xxx: non ne dis pas sa, ce n'est pas de...
Moi: laisse moi finir. Je t'ai écouté maintenant c'est ton tour
Xxx: d'accord
Moi: je m'en veux de n'avoir rien vu. Je m'en veux de ne pas t'avoir assez démontrer que tu pouvais avoir assez confiance en moi. Je m'en veux de ne pas t'avoir assez écouté et de ne pas avoir sû voir ton mal être. Je m'en veux de n'avoir pensé qu'à moi pendant toute ces années. Si seulement j'avais été à ton écoute, on en serait sûrement pas lâ aujourd'hui. Malheureusement, on ne peut revenir en arrière. À partir, d'aujourd'hui, je te fais la promesse d'être plus là pour toi. Tu dois me jurer que pour ta part, tu n'hésiteras pas à me parler de ce qui ne vas pas.
Xxx: je te le jure me dit telle les yeux vitreux
Aujourd'hui, on essaye toute les deux, de faire en sorte qu'elle retrouve confiance en elle. Cela fait maintenant un mois qu'elle est suivi par une psychologue musulmane. Elle avance doucement mais sûrement.
Si vous écris ce post, c'est pour vous dire qu'il est important de veiller sur ces proches, d'être là pour eux. Je n'ai pas été assez pour mon amie et je le regrette aujourd'hui. J'ai toujours cru que xxx était heureuse car elle souriait toujours. Mais maintenant, je sais que ce sourire n'était qu'une façade.
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