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Que veulent les Amazighs ?
T
12 mai 2004 17:50

Nous assistons à une effervescence des revendications identitaires partout dans le monde, en France, au Maroc, en Italie, en Espagne, en Algérie, au Philippine, en Grande Bretagne, en Australie. L’actualité en France, par exemple, avec l’accord signé entre le gouvernement et les élus de Corse, ne tardera pas à avoir des répercussions sur les autres régions de France mais aussi dans tous les pays qui ont adopté le modèle centralisateur et jacobin français. La pierre angulaire de toutes ces revendications est la revalorisation de l’identité, de la langue et de la culture. Mais le point commun s’arrête là.

Les problèmes corse, basque, breton ou même kurde ne sont pas les mêmes que la situation berbère. Les Berbères marocains, contrairement aux Corses, ne sont pas limités géographiquement à un territoire bien précis et distinctif des autres régions d’un même pays et n’ont aucune revendication territoriale. Les Berbères, contrairement aux kurdes, ne sont pas une minorité ethnique opprimée par une majorité. Au Maroc, il n’y a pas d’Arabes d’un côté et des Berbères de l’autre. La seule distinction plausible est d’ordre linguistique : il y a des arabophones et des berbérophones. Plus de 70 % de la population marocaine est berbérophone [1] et la très grande majorité de ceux qu’on qualifie aujourd’hui à tort d’arabes sont des Berbères arabisés. Une simple observation objective de la réalité historique, culturelle et linguistique du peuple marocain suffit à prouver cette réalité. Voyez, par exemple, ce qui a trait à la langue même parlée par les Marocains arabisés. Le dialecte marocain recèle dans ces formes sous-jacentes des structures phonologique, morphologique, syntaxique et même lexicale berbères. Ceci explique en grande partie la difficulté des Arabes d’Arabie Saoudite et des environs à comprendre le dialecte marocain. Comment pourront-ils comprendre des mots et des phrases comme : Essarut, Eddiba, Ennggafa, Tammara, Ettwiza, Ellus, Ennwala, Elmezwar, Beghrir, Seksu, Degheya, Lebra, Zzerwata, Lalla, Xerbq, Krkeb, etc. qui sont d’origine berbères ou Tanjjart, Tafellaht, Tahêdadt, Tagzzart, Tteklit, Ttesrsb, Tteffrjt et une centaine d’autres noms et verbes d’origine arabe mais imprégnés d’une structure phonologique et morphologique berbères ? Le même aspect est attesté dans des formes lexicalement arabes comme : Lhem xder, Wahd nnehar, Kayn lberd, Mazal maja, Wahd juj kilo, etc. qui sont des traductions mot à mot des formes berbères. Pour les réticents qui s’en doutent encore, une autre preuve existe : se procurer une carte du Maroc et se faire une idée sur la toponymie des régions marocaines. Les montagnes, les arbres, les pierres, les dunes et les rivières continuent de parler berbère. Le peuple marocain est un peuple culturellement et historiquement homogène mais linguistiquement hétérogène.

La situation des Berbères au Maroc est unique. Voilà le cas d’un pays ou la majorité de la population est d’origine berbère, mais dont la présence est officiellement inexistante. Aujourd’hui que le monde devient de plus en plus petit que chaque coin de la terre nous semble tout près à le toucher ; aujourd’hui, combien de personnes savent que les Berbères existent ou que le berbère est une langue parlée par des millions de Marocains ? Selon un sondage réalisé par l’association AZAmazigh, seul 3% des Français citent le Berbère comme langue parlée au Maroc [2]. Cela se passe en France, dans un pays voisin à deux heures de vol de Rabat !

Comment peut-on, en effet, concevoir un sort pareil à la langue, la culture et la civilisation qui font l’essence et l’âme d’un pays ? Cette absurdité est tellement flagrante que des voix, de plus en plus nombreuses, s’élèvent pour réclamer justice. Les partis politiques, de gauche comme de droite - en supposant que cette dichotomie ait un sens dans l’échiquier politique marocain - et même les islamistes introduisent désormais la question amazighe dans leurs programmes d’action ! Le gouvernement de M. Youssoufi aussi. Chacun se prononce, veut choisir son camp. Tous se retrouvent finalement dans le même, ils semblent tous être d’accord qu’il y a injustice et qu’il faut y remédier. Mais tout le monde y va de ses propres remèdes. Pour certains, n’osant pas parler de langue, appellent au maintien de nos dialectes régionaux. D’autres, moins érudits, réclament la sauvegarde de notre folklore. Le plus jacobin et panarabiste avouera que son père est rifain ou que sa grand-mère est de Tafraout [3] ; des panarabistes de plus en plus secoués et de plus en plus archaïques appelant au statu quo et s’opposant à toute forme de développement de la dimension berbère. A l’image de Jean-Pierre Chevènement ou de Georges Sarre en France, qui s’abritent derrière une vision archaïque et strictement uniforme de la nation, pour qui unité est synonyme d’unicité, nos jacobins, plus arabes que les Arabes, sont de plus en plus marginalisés et secoués par un mouvement de la société civile, enraciné et démocratique.

En attendant une prise en charge du gouvernement du dossier amazigh, des structures et des personnes physiques émanant de la société civile ont déjà entamé et pour certains accompli un travail colossal. Un travail de sensibilisation qui porte aujourd’hui ses fruits mais aussi un travail de production et de développement. Aujourd’hui, grâce à ce mouvement associatif, avec le peu de moyens dont il dispose, chacun peut se procurer des journaux et des revues écrits en berbère, assister à des conférences et suivre des cours de langue berbère. Aujourd’hui, nous avons même le privilège d’entendre la langue berbère à la télé, grâce notamment à une forte production de films vidéo berbères, chleuhs en grande partie ; des films qui font ravage à Agadir comme à Paris, parmi la diaspora, malgré un amateurisme flagrant. Ce déferlement sur ces productions s'explique : le peuple a soif. Soif de sa langue, de sa culture et de son identité, le peuple marocain a soif de lui-même.

Que fait le gouvernement pour mettre fin aux injustices dont est victime une grande partie des Marocains ? Rien ou presque. Concernant l’accès des Berbères aux médias, un droit on ne peut plus fondamental, l’ex-ministre de la communication, Mohammed Larbi Messari, a déjà pris position : "Les Marocains disposeront d’une chaîne berbère" [4]. Presque deux ans se sont déjà écoulés et pas le moindre indice d’un moindre début d’une minuscule réflexion sur ce sujet. M. Mohammed Larbi Messari vient d’être remercié, le nouveau ministre fera-t-il mieux ? Le Premier Ministre aussi avait fait des promesses. Il avait promis, lors de son discours de la politique générale de son gouvernement, la réhabilitation des droits linguistiques et culturels des Amazighs. Sauf à considérer les différentes interdictions dont sont victimes les Berbères, interdiction de manifester, interdiction de porter des prénoms berbères, interdiction d’utiliser l’alphabet berbère... comme une réhabilitation, la promesse gouvernementale attend toujours d’être appliquée.

Le ministère de l’enseignement vient de réagir au discours du feu Hassan II appelant à l’enseignement du berbère… six ans après ! Voyez ce qui a trait, par exemple, aux raisons de l’enseignement du berbère : "Ouverture sur l’amazighité, peut-on lire dans la Charte Nationale de l’Education et de la Formation, enseignement facultatif, laissé au bon vouloir des autorités pédagogiques régionales, afin de faciliter l’apprentissage de la langue officielle"

Se servir facultativement du berbère pour apprendre obligatoirement l’arabe. Autrement dit, accélérer l’arabisation des Berbères en se servant de leur propre langue ! Le rédacteur de ce rapport, M. Meziane Belfqih, le président de la Commission Nationale pour la Réforme de l’Enseignement et Conseiller du Roi, épaulé par une trentaine de représentants politiques, de syndicalistes et d’universitaires - mais d’aucun représentant du mouvement amazigh - a ordonné, après des mois de réflexion, l’humiliation publique de la première langue du Maroc, un pur racisme linguistique. Les associations amazighes, consternées par cette approche d’un autre âge et déconcertées par cette classification discriminatoire à l’égard des Amazighs, ont essayé de protester et réclamer entre autres l’annulation de cette charte, l’égalité entre les langues et une réelle prise en charge du berbère. Appelant à un sit-in devant l’Assemblée Nationale à Rabat le 14 mars dernier, il a été interdit… pour des raisons de sécurité.

Que veulent les Amazighs ? Il semble que cette question fondamentale soit une fois encore en marge de l’ordre du jour des problèmes actuels. Conscient de l’urgence et de la nécessité de combattre des fléaux comme la pauvreté, le chômage et l’illettrisme, l’émancipation de toutes les dimensions identitaires, culturelles et linguistiques des Marocains n’en demeure pas moins primordiale et urgente. A quoi sert l’émancipation des Marocains si leur identité est reniée ? A quoi bon combattre l’analphabétisme en reniant les langues maternelles et en favorisant une arabisation aveugle qui ne tardera pas d’effacer la langue berbère, un des noyaux de la personnalité marocaine ? Comment les Marocains pourront-ils se projeter dans le futur en ignorant totalement une grande partie de leur Histoire, car elle a été masquée ou falsifiée ? Comment rallumer la fibre patriotique indispensable pour l’édification de la nation dans ce berbère dont l’existence est à peine tolérée ?

Toutes ces questions et tant d’autres sont d’une importance primordiale et nécessitent un débat national qui devra impliquer aussi bien les associations amazighes que les partis politiques, les institutions gouvernementales concernées et toutes les forces démocratiques. L’objectif à moyen et à long terme est la prise en charge institutionnelle et constitutionnelle de toutes les dimensions amazighes d’une manière rationnelle et effective.

Rachid RIDOUANE ZIRI

[1] Le chiffre de 70 % avancé dans cet article n'est pas officiel. En attendant la divulgation du chiffre exact dont dispose le gouvernement après le recensement de 1997, ce pourcentage semble être le plus adopté aussi bien par les associations amazighes que par certains médias arabes, comme la chaîne Al Jazira.
[2] Parimazigh 5 - Juillet 1999.
[3] C'est le cas de l'écrivain Abid Al Jabiri, par exemple, qui déclare publiquement son mépris pour la langue berbère et souhaite sa mort tout en clamant son origine amazighe.
[4] AFP - Rabat, 14 janvier 1999

" LE SAVOIR CREE LA VALEUR "
T
12 mai 2004 17:58
Svp , pour les personnes qui vont venir nous repeter comme des perroquets les stereotypes comme : berberistes , athés , separatistes , sionistes , .......bla bla bla

svp s abstenir , c est mieux de rester dans le sommeil ou bien jouer le jeu des mercenaires de la crise du moyen orientale



Pour ceux qui vont venir dire que les militants de la cause Amazighe marocains imitent les kabyles : je leur donne ce lien qui montre que la renvendication de l identité amazighe marocaine a precedée celle des kabyles :


le lien : [www.asays.com]

" LE SAVOIR CREE LA VALEUR "
b
12 mai 2004 18:12
je vais lire cet article avec interet car j'y vois un novum interessant. jusque la les berberistes parlaient de berberes et d'arabes comme deux groupes ethnique co-existant au maroc, alors que les arabes oppriment les berberes (sisi, l'esprit des amazighistes est si simpliste). maintenant c'est la premiere fois que je lis agrebalement ceci:

"il n’y a pas d’Arabes d’un côté et des Berbères de l’autre. La seule distinction plausible est d’ordre linguistique : il y a des arabophones et des berbérophones. Plus de 70 % de la population marocaine est berbérophone [1] et la très grande majorité de ceux qu’on qualifie aujourd’hui à tort d’arabes sont des Berbères arabisés. "

car effectivement toute separation ethnique est non seulement impossible, mais encore stupide et dangereuse.

ceci dit, dans le cours de ces corrections, il faudrait changer le titre d'urgence: "que veulent les berberistes" ou "les amazighistes" serait le bon. car si on assume que les marocains sont tous aussi berberes ou amazighs (a cote de leur arabite), qui peut alors parler en le nom de tout un peuple, et de telle maniere ? c'est de l'ignorance. je n'ai jamais lu quelqu'un ecrire serieusement que veulent les francais ou que veulent les espagnoles !

il est urgent de faire cette separation, de parler en son nom ou en le nom de sa petite association berberiste ou amazighiste. mais de grace cessez d'abuser des amazighs, du peuple marocain et de parler en notre nom.

3
12 mai 2004 18:52
avec ttes les crises actuelles qui sont d origine ethniques, religieuse ou autres, y en a tjrs ceux qui n ont rien compris et qui cherche tjrs cette petite bete.
au maroc, y a pas un berbere ou un arabe, on est tous des marocains!!!!
alors arrter de chercher ce petit declic qui peut declencher qq chose d effroyable ds ce pays trankil, tant attendu par qqs un.
essayer d apaiser les gens au lieu de les pousser a croire a des nouveaux conflits.
y en a marre des differences des races!!!!
noir, arabe, berber, kabyl.........
y a qu une race: la race humaine.

taha
M
13 mai 2004 02:40
Nous sommes des MAROCAINS avant tout. Il faut chercher l'UNION.
b
13 mai 2004 09:04
Tagwizult,

j'ai lu l'article et je l'ai trouve bien interessant.

au niveau de l'information, a part des generalite deja connues, il n'apporte pas grand chose. c'est plutot le langage et le point de vue qui, malgre un nombre de lacunes et de fuites que ce soit dans le vocabulaire ou au niveau de l'analyse, restent seduisant.

j'avoue que, a part quelques ecrits de mohamed chafiq par exemple, c'est pour la premiere fois que je lis quelque chose qui revendique l'amazighite de 'identite marocaine et sa "rehabilitation" sans pour autant essayer de degrader les autres composantes, insulter l'arabite, et chercher a jeter les arebs dans la mer.

c'est une vue que je ressens comme contructive et j'espere que tu t'en inspireras un peu.

e
13 mai 2004 10:06
bravo on est tous des marocains l'union fait la force et surtout on est au 21 ieme siecle a quoi ca sert de distinguer un c'est un???? et l'autre c'est un???
T
13 mai 2004 12:33
avec ttes les crises actuelles qui sont d origine ethniques, religieuse ou autres, y en a tjrs ceux qui n ont rien compris et qui cherche tjrs cette petite bete.
au maroc, y a pas un berbere ou un arabe, on est tous des marocains!!!!
alors arrter de chercher ce petit declic qui peut declencher qq chose d effroyable ds ce pays trankil, tant attendu par qqs un.
essayer d apaiser les gens au lieu de les pousser a croire a des nouveaux conflits.
y en a marre des differences des races!!!!
noir, arabe, berber, kabyl.........
y a qu une race: la race humaine.

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tu as bien lu l article ?


qui a parlé de race !!!!?


le maroc est un pays tranquil !!!!!?


Oui c est vrai qu on est de la race humaine , alors va dire stp au pouvoir marocain pourquoi il mentione dans sa constitution que le maroc est un pays arabe !! alors que la grande majorité des marocains sont des Imazighens et nombreux ceux qui ne parlent pas la langue arabe !

" LE SAVOIR CREE LA VALEUR "
t
13 mai 2004 12:45
slt tlm,

j'ai lu avec intêret cet article puisque trés concernée par le sujet.
J 'ai aussi lu les réponses et voudrais dire à certains d'entre vous que ce n'est pas parce que nous revendiquons notre amazighité que nous rejetons notre "marocanité ", je crois que notre attachement à notre pays n'est plus à démontré ! Pourquoi à chaque fois qu'on essaie de marquer notre différence culture les gens s'insurge et revendique l'unité du maroc ??

Azul flawen et bonne journée
b
13 mai 2004 13:38
salut kia,

le probleme est plutot du cote des berberistes/amazighistes.
il n'arrivent pas a tenir un discours clair, coherent et intelligent et ils n'arrivent pas non plus a ecarter les amalgames. leurs discours quand il ne crit pas hautement il sous-entend l'insulte et le sepratisme. quand on voit se qui se passe dans le monde au nom de l'ethnicisme et du separatisme, le discours amazighiste fait peur.

c'est donc aux amazighistes de marquer une petite pause et de se demander pourquoi leur discours ne fait que l'effet inverse: au lieu de servir l'amazighite il la fausse et la detruit. pourquoi les marocains ne les aiment pas et ne leur font pas confiance. mais je crains que ce ne sera pas facile car ils sont une trop petite minorite et ils sont pour la plupart d'une mentalite fanatique et extremiste.

t
13 mai 2004 13:46
slt bikhir

tout d'abord les amazighiste comme tu dis sont aussi marocains et je ne sais pas de qui tu parle exactement mais le séparatisme ne fais parti des revendications et n'en a jamais fais parti.
Tu parle de peur mais c plutôt de l'incompréhension et de l'ignotance nous ne sommes pas juste un gpe folklorique nous avons un passé, une histoire et une culture et on veut la maintenir et la défendre. C un droit et un devoir pour tout un chacun et c servir notre pays que de maintenir cette identité.
A
13 mai 2004 13:48
Jé bien apprécié l'article. la seule différence qui existe est au niveau linguistique, pour le choix de la langue arabe comme langue officielle du Maroc je pense que ça trouve ces origines dans l'adhérence, sans conditions, des MAROCAINS à l'Islam (dont la langue officielle est l'arabe).
Je suis d'origine berbère, je suis de Marrakech (où il y a une grande symbiose entre les deux langues) et je n'ai jamais constaté d'injustices envers les berberophones.
b
13 mai 2004 13:57
kia,

l'incomprehension et l'ignorance regne des deux cotes.
les militants amazighistes s'expriment souvent dans des termes violent, font de l'insulte leur monnaie courante et se montrent comme incomptent pour une discussion cordiale. souvent j'ai ete insulte comme arabo-faschiste, basiste, mais aussi prostitutee des arabes, sadamiste etc. dans des discussions avec eux.

l'amazighite est quelque chose de noble et de precieux. il est certain comme tu dis qu'il ne s'agit pas la d'un folklore seulement. mais il ne s'agit pas d'un jeffaf ideologique non plus ou tout un chacun, frustre politiquement, vienne s'en servir comme alternative.

j'ai ete ravi de lire l'article en haut malgre son titre irritant et un nombre de lacunes. mais je dois admettre que des ecrits dans cette direction sont encore trop rares.

t
13 mai 2004 14:39
Bikhir,

je ne comprend pas ta position. Je ne sais pas de qui tu parles : "amazighistes s'expriment souvent dans des termes violent, font de l'insulte leur monnaie courante ". Ce que tu dis m'étonnes ! Enfin le seule combat mené par les amazigh c celui de la reconnaissance de leur identité en tant que telle. Trop de gens au maroc et ailleurs voient ce combat comme une insulte, un rejet de notre identité nationale ce qui n'est pas la cas.
r
13 mai 2004 15:06
Franchement au moment où nos frères palestiniens se font exterminer à petites dose, leurs habitations rasées, leur terre spoliée ....par les sionistes

Au moment où la coalition sinisto-évangeliste transforme l'Irak, berceau de l acivilisation, en ruines

Au moment où la coalition sionisto-néoévangeliste massacre, humilie, et destruit l'infrastructure humaine de la société irakienne ...

Au moment où....

Je refuse de suivre votre appel

La langue berbère a survécu , et elle survivra encore un million d'années s'il le faut.
b
13 mai 2004 15:20
kia je pense que j'ecris assez clair pourtant.

il n'y a pas de combat des mazighs. les mazighs c'est tout le peuple marocain. il y a une petite, toute petite minorite, qui milite pour l'amazighite et revendique un tat de choses.

les mazighophones qu'on appele communement imazighen se battent rarement pour tamazight. recules en general dans le mlieux ruraux pauvres ils sont des marocain pieux qui se prennent pour des musulmans d'abords et ne peuvent pas se permettre le luxe de la conscience identitaire telle que revendiquee par les mazighistes. la majorite des mazighophone est preoccupee par l'apprehension de l'arabe et la darija pour descendre en ville et se battre pour l'avenir de leur enfants. tamazight est pour eux associee a l'ignorance et la pauverte. c'est la la source principale de l'erosion de tamazight. le maroc s'arabise ou plutot se darijise a une vitesse extraordinaire a cause de cela.

b
13 mai 2004 15:27
voila une reaction exageree et tres mal jugee.
l'amazighite n'exclut pas l'arabite ni l'islam. c'est une partie de nous-meme.
chercher a s'amputer d'une partie de soi parceuqe les palestiniens ou les irakine est une mauivaise route.
il est sain, voire necessaire d'avoir une identite equilibree et d'etre bien dans sa peau.

pour quoi ne pas en parler aux indoniesien et malaysiens ?
c'est fou ce que certains marocains veulent devenir plus catholiques que le pape !

t
13 mai 2004 16:03
C sure q qd on regerde te la misère humaine on se dit qu'on est bien loti....la comparaison là ne tiens pas la route et je ne voit pas ce qu'elle vient faire ici.

Pour Bikhir, tous les imazigh (ce qui veut dire l'homme blanc ou libre...) se battent pour maintenir leur culture et notre identité est loin d'être un luxe pour nous c ce qui fais notre force. En ce qui concerne tamazight sache que chacun d'entre nous est relié à chaque pierre, et chaque arbre de nos montagnes.
Tu confonds tous culture, religion etc.....réveilles toi : "le maroc s'arabise ou plutot se darijise a une vitesse extraordinaire a cause de cela. " t'as vu ça où ?? c pas demain q ça arrivera n'en déplaise à certains ça fais des centaines d'années pour ne pas dire des milliers q cette culture existe. alors je t'en prie arrêtes...
A
13 mai 2004 16:10
FAUX DEBAT
b
13 mai 2004 16:19
kia ne confond pas le reve et la realite.
et parle en ton nom, pas en le nom des imazighen.

amicalement

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