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Vers un nouveau traitement contre la dépression ?
s
16 octobre 2017 12:22
Important : ne jamais consommer de champignons hallucinogènes, il s'agit d'une étude à partir du constituant avec des doses précises.

Des chercheurs de l'Imperial College de Londres ont mis en évidence l'efficacité des champignons «magiques» contre la dépression et les troubles de l'anxiété. Publiée vendredi dans la revue Nature et relayée par le très sérieux journal Guardian, leur étude montre que la psilocybine est la substance active, contenue dans le champignon, qui permet de diminuer les symptômes.

20 patients atteints de dépression résistante aux traitements traditionnels ont été suivis. Ils ont reçu deux doses de psilocybine (10 mg et 25 mg), la seconde dose une semaine après la première. 19 patients ont passé une IRM (imagerie par résonance magnétique) avant et après la prise des doses. Immédiatement après le traitement par la psilocybine, les patients ont tous rapporté une diminution des symptômes dépressifs, comme l'amélioration de l'humeur et la réduction du stress, alors que l'IRM révélait une réduction du flux sanguin dans différentes zones du cerveau, y compris dans celle connue pour être impliquée dans le traitement des réactions émotionnelles, du stress et de la peur. Ces effets duraient jusqu'à cinq semaines après le traitement.

Un «coup de pouce temporaire»

«La psilocybine a donné à ces personnes le coup de pouce temporaire dont elles avaient besoin pour sortir de leurs états dépressifs. Les résultats d'imagerie montrent une analogie avec un phénomène de de "réinitialisation" du cerveau, comme le reboot d'un ordinateur» affirmé le Dr Robin Carhart-Harris, responsable de l'étude.

Mais attention aux risques ! Les champignons hallucinogènes, inscrits en France sur la liste des stupéfiants depuis 1990, provoquent comme leur nom l'indique des phénomènes hallucinatoires pénibles. Le risque de «bad trip» reste inhérent au traitement. D'après une étude américaine menée par l'institut John Hopkins et parue dans «Psychopharmacology» l'an dernier,1993 utilisateurs avaient été suivis. Certains avaient eu des comportements violents, voire mis en danger leur propre vie ou celle d'autrui. Cinq participants avaient tenté de se suicider durant l'expérience.

Source : [www.leparisien.fr]
16 octobre 2017 15:17
Merci smiling smiley
Citation
srnit a écrit:
Important : ne jamais consommer de champignons hallucinogènes, il s'agit d'une étude à partir du constituant avec des doses précises.

Des chercheurs de l'Imperial College de Londres ont mis en évidence l'efficacité des champignons «magiques» contre la dépression et les troubles de l'anxiété. Publiée vendredi dans la revue Nature et relayée par le très sérieux journal Guardian, leur étude montre que la psilocybine est la substance active, contenue dans le champignon, qui permet de diminuer les symptômes.

20 patients atteints de dépression résistante aux traitements traditionnels ont été suivis. Ils ont reçu deux doses de psilocybine (10 mg et 25 mg), la seconde dose une semaine après la première. 19 patients ont passé une IRM (imagerie par résonance magnétique) avant et après la prise des doses. Immédiatement après le traitement par la psilocybine, les patients ont tous rapporté une diminution des symptômes dépressifs, comme l'amélioration de l'humeur et la réduction du stress, alors que l'IRM révélait une réduction du flux sanguin dans différentes zones du cerveau, y compris dans celle connue pour être impliquée dans le traitement des réactions émotionnelles, du stress et de la peur. Ces effets duraient jusqu'à cinq semaines après le traitement.

Un «coup de pouce temporaire»

«La psilocybine a donné à ces personnes le coup de pouce temporaire dont elles avaient besoin pour sortir de leurs états dépressifs. Les résultats d'imagerie montrent une analogie avec un phénomène de de "réinitialisation" du cerveau, comme le reboot d'un ordinateur» affirmé le Dr Robin Carhart-Harris, responsable de l'étude.

Mais attention aux risques ! Les champignons hallucinogènes, inscrits en France sur la liste des stupéfiants depuis 1990, provoquent comme leur nom l'indique des phénomènes hallucinatoires pénibles. Le risque de «bad trip» reste inhérent au traitement. D'après une étude américaine menée par l'institut John Hopkins et parue dans «Psychopharmacology» l'an dernier,1993 utilisateurs avaient été suivis. Certains avaient eu des comportements violents, voire mis en danger leur propre vie ou celle d'autrui. Cinq participants avaient tenté de se suicider durant l'expérience.

Source : [www.leparisien.fr]
A
16 octobre 2017 17:15
A garder en réserve parmi tous les autres traitements "non-conventionnels" de la dépression.

Ça peut être utile aux 20 à 30% de patients chez qui les traitements classiques ne fonctionnent pas.

Et cela pourrait même devenir une alternative aux traitements par antidépresseurs. L'effet apparemment immédiat, même s'il ne serait que temporaire, si cela est confirmé par de prochaines études, serait une avancée par rapport aux traitements actuels qui ne fonctionnent qu'après en moyenne 4 semaines et nécessitent le plus souvent un traitement médicamenteux d'au moins 6 mois.

Ça vaut le coup de financer de nouvelles études à mon avis.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
A
16 octobre 2017 17:45
Pour avoir pratiqué moi-même à une époque les champis (parmi d'autres expériences ludico-scientifiques sur mon propre cerveau), je sais que les risques sont faibles : pas d'accoutumance (c'est même l'inverse) ni de dépendance, pas de risque d'overdose.

Malgré tout, c'est pas anodin comme "médicament", et vu les effets du produit le patient doit être averti des risques qu'il y aurait à aller travailler dans cet état, ou même de pratiquer toute activité à risque (conduite automobile par exemple).

Mais comme apparemment ce traitement fonctionnerait avec seulement 2 injections, à une semaine d'écart, il y aurait moyen que ça se passe selon un protocole "sécurisé", c'est à dire avec des injections (ou même ingestions pour ceux allergiques aux piqures) réalisées le soir après le travail, si possible le week-end, et en interdisant formellement au patient de conduire un véhicule.

Ce n'est pas la première fois que les hallucinogènes comme la kétamine ou même le LSD (mais là on parle de drogues beaucoup plus violentes) sont envisagés comme traitements alternatifs à la dépression : [www.liberation.fr]
Il faut que la recherche suive son cours.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
s
16 octobre 2017 17:58
Pour info

RISQUES ET COMPLICATIONS

Les risques liés à la consommation de champignons hallucinogènes sont essentiellement le surdosage et les complications psychiques et psychiatriques.

Une ingestion massive de champignons peut entraîner de graves complications (convulsions) évoluant jusqu’au décès, mais cela reste très rare. L’usage de l’amanite tue-mouche est particulièrement problématique (la frontière entre doses hallucinogènes et toxiques étant très étroite), et peut causer délire, convulsions, coma, décès par arrêt cardiaque.

La consommation de champignons peut être vécue comme une expérience très traumatique appelée « bad trip ». Il se caractérise par une anxiété, une désorientation, des crises de panique, une incapacité à distinguer illusions et réalité, une peur de ne plus retrouver son état normal, une impression de ne plus rien contrôler.

Des complications psychiatriques plus sévères peuvent survenir, en particulier chez les consommateurs d’amanite tue-mouche. Elles se traduisent par un délire paranoïde (idées délirantes, perte de contact avec la réalité) pouvant être accompagné de comportements violents (actes d’automutilation, tentatives de suicide…) pouvant nécessiter une hospitalisation et/ou un traitement médicamenteux.

Par ailleurs, pendant quelques semaines, voire quelques mois, l’usager peut, de manière involontaire et imprévisible, retrouver certains effets ressentis lors de la consommation, dans des moments de fatigue, de stress ou d’autres usages de drogues. Ce phénomène est appelé le « flash-back ».

Source : [www.drogues-info-service.fr]
A
16 octobre 2017 18:08
Là pour l'amanite tue-mouche, on parle d'une autre molécule (deux autres même pour être précis).

Rien à voir avec la psilocybine étudiée lors de ce test.

Ce qui est sûr, c'est qu'il faut déconseiller l'ingestion de n'importe quel champignon ramassé en forêt si l'on n'a pas les compétences pour les reconnaître entre eux. Ou alors amenez votre panier à un pharmacien afin qu'il jette un oeil et vous aide à écarter les espèces toxiques ou hallucinogènes.
"Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes"
16 octobre 2017 19:03
Il y a déjà depuis de nombreuses années la tisane de mille pertuis qu'on peut acheter en grande surface qui est reconnue officiellement comme médicament anti-dépression en Allemagne.
 
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