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skhalil a écrit:
Voir le verre à moitié plein! Assumer ses choix! des phrases qu'on s'efforce à répéter pour vivre ou du moins pour survivre! La moitié pleine a ses vertus bien sûr, laisser la place à un monde merveilleux, au bien être, apprécier ce que l'on a! Mais quand le verre à moitié plein devient une obligation, il devient indigeste. et comme, aurait dit Lavoisier, rien ne se perd rien ne se crée, les sentiments négatifs ne disparaissent pas, et du même principe, ils se transforment, pire se déguisent! qu'on le veuille ou pas!
Qu'on décide de la voir ou pas la moitié vide est là tout comme la moitié pleine!
Voir le verre à moitié plein est à moi aussi un choix du coup, assumé? je fais de mon mieux! le choix d'un rêve? le rêve d'aimer ou d'être aimer? je ne sais pas non plus! peut être les deux, après tout ce n'est qu'un rêve! le rêve du bonheur ou de la dignité? Mais qu'est ce que la dignité si ce n'est un concept, relatif, tout comme le bonheur d'ailleurs! Pour certains être heureux et avoir une vie digne se résume à quoi manger et où dormir! pour d'autres être riche ou avoir du pouvoir! Pour certains à l'image qu'ils peuvent donner aux gens, qu'ils se donnent de leur ego, ou même à la mauvaise qu'ils peuvent donner des autres! ça les rassurent de se sentir meilleurs, peu importe comment, tous les moyens sont bons! tant qu'on passe pour supérieurs! plus riches, plus pieux, plus cultivés... chacun pense détenir le secret! Mon secret à moi, était l'amour! avec je l'assume tout l’égoïsme qui peut l’accompagner!
Oui, depuis quelques temps je m’efforce à voir la moitié pleine du verre, mais ce soir j'ai envie de trinquer avec la moitié vide...
Je trinque à cette vie et à ce bouillonnement dans mes veines
Je trinque à mes amours et à ma lumière,
Je trinque à ce mépris au goût amère,
A ce mépris et à ses dimensions infinies,
Ô bonheur, ce plaisir sans remords,
A l'injure, la subir et finir par la commettre,
A cette Haine que je ne veux avoir,
Aux délices et aux plaisirs,
Aux femmes et aux hommes qui se battent
A ceux qui blessent, au peu qui guérissent,
Aux êtres qui se taisent,
Je trinque au temps,
A ses promesses d'espoir,
A cette soif, a cette envie d'y croire
Aux victimes et même aux bourreaux
A ces magistrats derrière les barreaux,
Rien qu'à mon image je trinque!
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