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MissNôrah a écrit:
C'est moi qui l'ai posté, vérifies l'heure et la date. Je l'ai fait cinq minute avant de venir ici, pensant que j'aurais plus d'avis en le faisait sur deux forums mais comme je ne suis pas musulmane, j'ai hésité.
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MissNôrah a écrit:
Laissez tomber, la seule où je poste sur un forum musulman, je suis prise pour une folle et jugée. Dieu est grand et pardonneur, je regrette d'être passée par là. Merci à mon ami Nora qui vient souvent ici et les conseils sont précieux.
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MissNôrah a écrit:
Je le laisse partir à contre coeur. Il est joignable et tente de me rassurer comme il peut sur place. Il revient et me raconte son voyage, il me raconte le coup de foudre que son ami à une pour une fille sur place, il l'avait rencontré et avaient dîné tous les trois ensembles. La vie reprend son cours, en décembre nous avons eu une violente dispute, encore à cause d'une photo d'une fille thailandaise assez dénudée qu'il avait reçu pour Noel. Nous étions chez sa grand-mère alors j'ai tant bien que mal gardé le sourire pour éviter d'alerter la foule. En sortant, à peine le seuil de la porte franchi, je craque et lui dis que j'en ai assez, qu'il n'est pas correct, qu'il garde toujours son téléphone sur lui et qu'il recevait des photos de filles... Je commence à faire des liens et ça me hante, j'imagine qu'il les a rencontrées lors de son dernier voyage, qu'il a peut-être même couché avec elles. Je décide de le quitter mais il me retient, pleure toutes les larmes de son corps, me jure qu'il supprimera tout, qu'il ne les connait pas et qu'il ne peut vivre sans moi. Quelques jours plus tards, alors que nous étions dans la salle d'attente d'un hôpital pour mon rendez-vous, j'ai pris son téléphone pour jouer, un message s'affiche "nothing baby" d'une certaine fille. Le choc. Je suis sortie, il m'a suivie. J'ai craqué, je l'ai poussé et lui ai demandé de ne plus jamais me contacter. Il pleure, me dit que c'est une ex de Thailande qui l'a recontacté et qu'il avait seulement répondu. Je n'y crois pas. Je rentre chez moi anéanie. Il m'harcèle de messages et d'appels. Sa mère affolée m'appelle et me demande de réflechir, elle est inquiète pour son fils qu'elle a vu sur le sol du salon alors qu'elle rentrait du travail. Je ne réponds pas à ses appels, la veille de son départ (pour le Maroc soit disant), je lui demande de me prouver qu'il partait réellement au Maroc, impossible pour lui de le faire. Aucun billet, rien. Il se crée une réservation et me l'envoie en photo, je ris et lui dit qu'il insulte mon intelligence. Il nie tout en bloc. Je ne le crois pas, je lui demande son mot de passe facebook. Il accepte de me le communiquer, j'entre dans son facebook et vérifie les dernières conversations, notamment celle avec la fameuse thailandaise. Je remonte le fil, et la veille il lui a écrit "on t'a vu avec un homme, c'est fini entre nous. Ne me dis plus que tu m'aimes, maintenant tu peux faire ce que tu veux, en avoir un ou deux ou même trois, sexe alcool et fête voilà ce qu'est ta vie". J'ai cru que j'allais mourir, je l'ai insulté de tous les noms d'oiseaux qui me passaient par la tête, il m'assure que j'ai mal compris. Le soir, il s'en va prendre son avion, dans un élan de détresse, je le supplie de rester, il refuse.
Je passe une nuit terrible, mon lit était d'orties. Je crois devenir folle. Le lendemain à 14h il m'écrit qu'il n'a pas dormi, qu'il était bien arrivé au Maroc, qu'il m'aime plus que tout, qu'il a besoin de prendre du recul car il ne me reconnaissait plus. Quelques temps avant, j'avais pris contact avec l'amie de son ami. C'est en réalité une prostituée de Philippines, ses révélations vont me choquer. Elle me dit que mon chéri prévoyait de faire un trip avec son ami et elle au Cambodge et en Thailande du 6 au 23, cela coincidait exactement avec ses dates de vacances. Elle ajoute qu'elle pense qu'ils sont actuellement tous les deux à Hong-Kong pour leur escale. Elle me dit qu'elle avait vu mon chéri dans un pub avec une fille (prostituée) et qu'il est reparti avec elle. Le ciel me tombe sur la tête, si j'avais pu m'arracher le coeur de la poitrine, je l'aurais fait... Je ne le crois pas, lui demande de m'oublier, lui dis que je connaissais toute la vérité, il continue à dire que je suis folle à écouter une inconnue. Je le bloque. Pendant deux semaines, je cultive de la rancoeur et de la haine envers lui. Il prend contact avec ma cousine et lui assure qu'il m'aime et qu'il ne souhaite que mon bonheur. Elle n'est évidemment pas crédule et lui répond qu'il s'est mal comporté, que son attitude n'est pas claire. J'avais rencontré quelqu'un, il m'a permis d'aller mieux. On s'est vus et embrassés, j'étais si mal que je n'orchestrais plus rien. Le 25 janvier, mon ex chéri m'envoie un message, il dit qu'il est détruit et qu'il ne peut s'empêcher de penser à moi. Il prend les devants et me dit qu'il s'apprête à m'avouer la vérité. Il était au Maroc et est parti ensuite en Thailande pour 5 jours, la fille qui lui avait envoyé un message en décembre lui avait dit que l'enfant dont elle avait accouché était le sien. Dans le doute, il joua le jeu et essaya de se rapprocher d'elle afin qu'elle accepte qu'il fasse un test de paternité, quand j'ai découvert les messages, il a mis fin avec elle. Il s'est rendu en Thailande, a attendu les résultats, ils étaient négatifs. Il était revenu dans l'espoir de me reconquérir et de mettre fin à son passé.
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GirlArtik a écrit:
La pauvre elle justifie sa fuite par je ne suis pas musulmane et je suis jugée
Je ne juge pas la vie des gens
N histoire et le fait de prendre des gens pr des idiots
Après chacun est libre de croire à "tes écrits "
Reste
C est moi qui m en vais
Tu es entrain de jouer à la victime agressée et jugée
Pathétique
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dotcom2 a écrit:
malheureusement il n'existe pas des applications sur yabi qui sont susceptibles de distinguer des vraies et des fausses histoires.
des logiciels espions pour fake.
sur yabi une etrange histoire est un fake ,c'est la regle.
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MissNôrah a écrit:
Laissez tomber, la seule où je poste sur un forum musulman, je suis prise pour une folle et jugée. Dieu est grand et pardonneur, je regrette d'être passée par là. Merci à mon ami Nora qui vient souvent ici et les conseils sont précieux.
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MissNôrah a écrit:
Laissez tomber, la seule où je poste sur un forum musulman, je suis prise pour une folle et jugée. Dieu est grand et pardonneur, je regrette d'être passée par là. Merci à mon ami Nora qui vient souvent ici et les conseils sont précieux.
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MissNôrah a écrit:
Bonsoir à toutes et à tous,
Je remercie mon amie de m'avoir laissé son compte pour m'exprimer, et petite précision si cela peut aider à comprendre mon histoire, je ne suis pas de confession musulmane.
Habituée à lire vos histoires, ce soir je me lance. Jamais je n'avais imaginé avoir à écrire sur un forum, les yeux rouges, plongée dans le noir de ma chambre, le moral à zéro et le cœur en miettes.
L'été dernier, je débutais une nouvelle formation qui allait durer 2 semaines. Le premier jour, un peu perdue, je demande mon chemin au chauffeur de bus que je prenais. Très aimable, il me répond et de fil en aiguille, la discussion s'installe. On parle de nos voyages respectifs, de nos trains de vie... J'ai gardé une agréable impression. Il était plutôt bel homme, un métisse un peu timide mais qui dégageait une très grande sympathie. Je le quitte et le retrouve le soir-même dans le bus. Il était ravi de me revoir, à un tel point qu'il avait un mal fou à dissimuler sa joie. C'est fou cette impression que j'avais de le connaître depuis longtemps, le contact était si simple (il faut dire aussi que je suis de nature très avenante, j'aime beaucoup rire et parler). J'arrive à destination, je lui souhaite de passer une bonne soirée. Il avait l'air déçu de n'avoir pu me demander de garder contact, sa timidité l'a sûrement empêché de faire le pas. Le dernier jour de ma formation, je reprends ce même bus et le revoilà. Cette fois-ci, j'étais au téléphone, je le salue d'un geste amical et vais m'installer. Je le vois me regarder dans le miroir au dessus de lui, l'air de me supplier de venir. Je vais le voir, et encore une fois pendant une heure, on discute sans s'arrêter... J'étais arrivée, je lui confie que c'était mon dernier jour de formation, que je n'allais pas reprendre ce bus et que j'avais apprécié de passer ces quelques trajets en sa compagnie. Il attend que tout le monde sorte, me rejoins sur le chemin que j'avais entamé et d'une gêne dévorante, me demande de prendre en note son numéro de téléphone. J'ai souri et accepté. Je rentre le soir, lui envoie un message et de là, on ne s'est plus jamais quittés. On s'est revus le lendemain et tous les jours qui suivirent pendant 1 moi et demi.
Lui, 35 ans, de père français et de mère antillaise. Ex militaire, désormais chauffeur de bus. Moi 25 ans, arménienne, étudiante en histoire et apprentie professeure. Nous nous sommes attachés très rapidement l'un à l'autre, nous passions des nuits estivales entière ensemble, enlacés, à rêver, à refaire le monde. Des fous rires à en pleurer, des ébats sensationnels, une profonde complicité et beaucoup de dialogue. Néanmoins, nous avions tous les deux été déçus par le passé, moi abandonnée par mon fiancé et lui, humilié par son ex copine. On était sur nos gardes mais l'autre l'ignorait, on était aspiré la spirale des sentiments et on avait peur... Il dit qu'il était fou amoureux de moi, qu'il n'avait jamais imaginé rencontré une fille avec de telles qualités, qu'il pouvait m'écouter parler des heures, qu'il me trouvait extrêmement intelligente, que ma chevelure et mes yeux lui faisaient oublier tous ses soucis... On passe toutes nos journées et soirées ensemble. C'était beau, j'étais sur mon petit nuage. Il me présente à sa famille. Mais... Et oui, il y a un mais.
L'été touche bientôt à sa fin, je pars au Maroc quelques temps avec des amis, les discussions sont quotidiennes, je le sentais très proche. A son tour de partir, il part en Thailande au mois de septembre. C'est un globe trotter mais il a posé ses valises en Thailande, il disait qu'il était tombé amoureux de ses paysages et de sa population chaleureuse, qu'il ne se privait de rien puisque le coût de la vie était faible. Je craignais que ce voyage nous éloigne mais il n'en fut rien, il était toujours connecté, on s'échangeait des centaines de messages, il avait hâte de me retrouver. A son retour, les pépins s'enchaînent. Nous étions en voiture pour aller au cinéma quand il reçoit la photo d'une indonésienne voilée accompagnée d'un "take care of you", moi de nature très jalouse, je lui ai piqué une crise. Il m'expliquait que c'était une ancienne connaissance qu'il n'avait pas revue depuis longtemps. De là, je commence à me poser des questions, je commence à devenir ce que je hais, une parano... Je flique son facebook et vois qu'il a en amis de nombreuses thaïlandaises. Certaines affichent des photos d'elles presque indécentes, je lui demande de faire un tri, il accepte. Quelques mois plus tard, il m'annonce qu'il a deux semaines de vacances et qu'il aimerait qu'on parte. Je n'ai pu me libérer, il prit alors l'initiative de partir avec son ami en Thaïlande en novembre. Quand il me l'a annoncé, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter de battre, tant de questions ont défilés dans mon esprit : Pourquoi la Thaïlande? Qui est cet ami?
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