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charmeur de serpent a écrit:
Il est temps que les donneurs de leçons appliquent leurs leçons pour qu'ils soient crédibles. Donc, le squelette du plésiosaure doit être restitué au Maroc, dans l'immédiat.
) Citation
zakaria II a écrit:
Bonsoir, pas seulement pour les donneurs de leçon! On veut comprendre et par qui cette immense découverte sur notre sol à pu tranquillement sortir de nos frontières. Cela va nous coûter chère de le faire revenir d'autant plus que la restauration à été réalisé. On trouvera qui, les corrompus laissent toujours une chaussure sur les lieux du crime et cachent l'autre sous l'oreiller.
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Unesuggestion a écrit:
Nous ne sommes pas dans des circonstances anciennes ou liées à des guerres.
Ici, tout est encore traçable, il s'agit de la première vente et la filière manque encore de transparence.
Ça signifie qu'il ne peut y avoir un quelconque "acheteur de bonne foi" dans l'état actuel des enquêtes qui ont probablement déjà été lancées sur la base de plaintes contre inconnu. (l'acheteur qui achète un objet qui n’appartient pas au vendeur, provient d'une source douteuse ou souffre d'une tare cachée, par exemple. )
Les plaintes contre inconnu qui ont été ou seront déposées aboutiront à connaître la vérité.
On peut se poser la question de savoir comment il a été possible que l'objet ait pu passer si facilement les douanes.
Entre l'Italie et la France, on peut imaginer que ça découle d'un abus de libre-circulation des objets. On cherchait des raisons pour garder le contrôle des frontières ? En voilà une excellente: Empêcher le trafic d'objets archéologiques et paléontologiques.
Mais entre le Maroc et l'Italie ?
Commençons par la 1ère question: Pourquoi avoir sorti ces os du Maroc ?
Pour effectuer un montage avec des bouts de ferraille ?
Tous les savoir-faire techniques se trouvent au Maroc et la main d’œuvre y coûte moins cher qu'en Italie. Les Marocains font même partie des quelques peuples qui ont traditionnellement de bons artisans qui aiment le travail bien fait.
Je demeure donc avec ma question: Pourquoi ne pas avoir effectué le montage au Maroc ?
Viennent ensuite les questions concernant les douanes:
Pourquoi ne pas avoir exporté le squelette totalement monté, directement du Maroc vers la France ?
Mettons que la douane marocaine n'ait pas encore assez été sensibilisée à la question de l'exportation des objets appartenant au patrimoine national. Je pars de l'idée que les fonctionnaires marocains peuvent avoir manqué d'information ou avoir agi avec légèreté.
Mais quid des douaniers italiens ?
En Italie, on a déjà entendu parler des objets archéologiques et paléontologiques patrimoniaux.
Auraient-ils oubliés de vérifier ce qui était importé ?
Ce qui était importé correspondait-il à ce qui était écrit précisément sur les documents de transit et dédouanement ?
Je demeure donc avec une deuxième question: Quel a été le rôle la douane italienne ?
Y a-t-il une loi italienne qui exige un contrôle serré de ce type d'objets ?
En attendant que tous les détails soient connus, il faut que le squelette demeure sous saisie judiciaire et ne puisse plus circuler librement.
Sauf erreur, la France dispose des outils qui permettent de le faire.
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Unesuggestion a écrit:
Je pense qu'il n'y a même pas à payer la restauration. Il ne faut pas entrer dans cette logique compensatoire.
Il est évident que toute cette affaire apparaît comme de l'enrichissement illégitime et du recel.
En Italie, ils ont d'excellents juges spécialisés dans tous les types de coups tordus et des mafias.
Il est parfaitement possible de poser plainte en Italie et en France. Il est aussi possible de réclamer de substantiels dommages et intérêts et le financement du retour au Maroc.
Il va de soi qu'une enquête peut rapidement être diligentée au Maroc, afin de connaître la vérité sur la partie marocaine de l'opération.
S'agit-il de légèreté pardonnable ou de motifs inavouables ?
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