Sa naissance aux confins du monde Notre innocence s'écrit sur le sable Sa puissance qui soudain innonde Notre soit disant penitence, une fable
Sa nonchalance entraîne dans sa ronde Notre esprit malmené, douleur exécrable Son éloquence, son souffle qui gronde Notes hypocrites, se faire sentir affable
Sa violence nous entoure, seul au monde Je tombe à genoux, ciel souvent accable Sa vengeance froide, regard immonde Je l'accepte, émacié bonheur improbable
Lui et moi on se comprend, inséparables Moi statique, soudain humeur moribonde Que l'on me pardonne, si l'on est capable Moi je le fais, tout mon cœur qui abonde
Efface a son passage, traces sur le sable Mes pas son comptés, est-ce de bon ton Personne ne le tient, il n'est pas palpable Le Zéphyr poursuit son Iliade à jamais abscon
Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/03/23 08:49 par Zephyr 10.
Il faut le lire plusieurs fois, et plus on le lit, plus il prend du sens ... Après, ca ne signifie pas qu'on a percé le mystère du poème hein, on y verra que le sens qu'on veut y voir.
Je trouve que c'est un bon exercice de confronter quelque chose de personnel et d'impalpable à un élément de la nature.
Ce qui est génial avec la poésie, c'est qu'elle permet de s'exprimer avec sa propre justesse, c'est comme créer son propre langage avec les mots de tout le monde, parce que ce qui est dit ne peut être dit vulgairement, ca serait se trahir ... ou donner de la confiture aux cochons.