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salam alaykoum:

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Abattage halal. Une éleveuse réclame le droit de choisir

Dans le Sud-Finistère, une agricultrice a appris que ses vaches ont été abattues, sans son consentement, selon le rite halal. Elle demande que les abattoirs respectent ses « valeurs laïques ».

« Je respecte toutes les religions, je ne suis ni anti-musulman, ni antisémite », affirme haut et fort Véronique, 48 ans. « Je défends la laïcité et j'estime avoir le droit d'être informée afin de choisir moi-même la façon dont mes bêtes vont finir leurs vies ». En juillet 2007, six de ses vaches de réforme, en fin de carrière laitière, ont été conduites par sa coopérative à l'abattoir habituel, dans la région de Quimper. C'est par hasard, en consultant le bordereau de l'abattoir, qu'elle a pu lire dans le coin gauche de l'imprimé l'inscription discrète « abattage halal ». Ses animaux avaient été saignés, sans étourdissement préalable, par un sacrificateur agréé par une mosquée. « Je me suis sentie trahie, j'ai été très choquée », confie-t-elle. « Relation de confiance »


Comme tout éleveur, elle sait bien qu'un jour elle doit se séparer de ses bovins, qu'ils terminent leur vie à la boucherie. « Mais mes bêtes, je les aime, je les soigne pendant les six à sept années qu'elles sont dans ma ferme », raconte l'agricultrice. « Il se crée une relation de confiance entre elles et moi, et je veux qu'elles ne souffrent pas au terme de leur existence ». Jamais, elle n'avait imaginé que ses bêtes seraient « sacrifiées » vivantes pour répondre à un rituel religieux. « Nombre d'éleveurs ne savent pas que leurs animaux quittent le circuit traditionnel d'abattage, ce n'est pas normal, il faut leur proposer le choix ». Un combat difficile
En Bretagne, des outils d'abattage produisent pour le circuit halal et parfois pour le marché casher. Les volumes restent peu élevés, sauf en volailles pour l'export sur le Moyen-Orient. Les industriels restent discrets sur le sujet. Dans son difficile combat, l'agricultrice a parfois l'impression de prêcher dans le désert. Quelques collègues éleveurs disent comprendre sa démarche, mais la majorité se plie à l'argument économique. Elle en a même parlé à son député. Liberté de choix
Elle souhaite que les autorités françaises et européennes généralisent l'étourdissement des bêtes avant la mort et suppriment les dérogations rituelles. Bruxelles ne va pas dans ce sens. Elle revendique a minima la liberté de choix à l'abattoir. Désormais, Véronique exige, par écrit, l'étourdissement de ses animaux.


Yves Drévillon
__________________



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/09/08 16:16 par aberosabil.

salam alaykoum:

mais voyons chère Madame : après avoir utilisé vos vaches comme des usines à lait, comme un simple outil de travail, vous les envoyez (à la casse ) à l'abattoir...et aujourd'hui vous vous offusquez de la manière dont vos très chères vaches vont mourir ?

c'est nouveau comme appelation: aujourd'hui on parle l'abattoir laic, à quand:
le bus laic l'épicerie laique ?pfff


voilà encore une nouvelle parade pour véhiculer davantage d'islamophobie...

salam alykoum:

voici comment les éléveurs expriment leur amour pourv ces vaches:
DES VACHES BOURRÉES DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES

Nous avons généralement en tête une image des vaches d'antan, et il est difficile de croire à quel point l'industrie actuelle de la viande repose sur les produits chimiques, les hormones, les antibiotiques et une pléthore d'autres drogues. Il s'agit d'une affaire de haute concurrence. Les petits éleveurs s'empressent eux aussi d'utiliser tout ce qui, au dire des sociétés pharmaceutiques, pourra faire engraisser leurs animaux plus vite, ou masquera les signes flagrants de maladie et de stress chez leurs animaux, de façon à leur obtenir une meilleure place sur le marché. L'utilisation massive des drogues est apparue au cours des 40 dernières années, ce qui coïncide avec le virage, pris dans les méthodes de production, des grands pâturages aux lots d'engraissement. Avant 1950, la presque totalité des bovins de l'Amérique du Nord passaient leur vie à paître pour trouver leur nourriture dans les grands espaces. Ce n'est plus le cas maintenant. Dès le début des années soixante-dix, les trois quarts des bovins étaient envoyés par camion pour aller passer le reste de leur vie dans des lots d'engraissement.

Certain des lots d'engraissement les plus importants peuvent compter jusqu'à 100 000 «unités» et +. Ici, les animaux reçoivent une alimentation conçue dans un seul but - les faire engraisser aux prix le plus bas possible. Au menu, on trouve une série de mets parfois très délicats comme de la sciure de bois relevée d'ammoniac et de plumes, du papier journal déchiqueté ( offert avec toutes les couleurs d'encre toxique des bandes dessinées de l'édition du samedi ) et des circulaires publicitaires, de la paille synthétique, des vidanges recyclées, du suif et de la graisse non comestible, des détritus de volaille, de la poussière de ciment et des retailles de carton, des farines animales, sans parler des insecticides, des antibiotiques et des hormones. On y ajoute des arômes et des saveurs artificiels pour amener par la ruse les pauvres animaux à manger.

Pendant ce temps, les scientifiques de l'université de l'Arizona étudient les processus biologiques qui aiguisent l'appétit de la vache. Leurs motifs? - « Il est évident que si l'on arrivait à découvrir ce qui détourne un bovin de sa mangeoire et qu'on puisse y remédier, cela voudrait dire beaucoup ».

Cela voudrait dire beaucoup en effet, car tout l'intérêt de la chose est de les rendre aussi gras que possible pour le moins cher possible. Les énormes conglomérats agro-industriels qui possèdent les lots d'engraissement sont très excités à l'idée de pouvoir utiliser des substances chimiques qui donneraient à ces animaux placides des appétits insatiables.



source:
[www.protection-des-animaux.org]

Cette femme est ridicule, ne s'est elle jamais posée la question si le lait de ces vaches était vendue à des laics ou à des religieux?
.
Cette bonne femme ne s'est elle jamais offusquée quand elle faisait jeuner ses escargots enfermés dans des cages durant des semaines pour les fiare gorger.

Ne s'est elle jamais offusquée quand son voisin agriculteur faisait gaver ses oies pour obtenir un foie gras.
Comment ces voisins pecheurs jetaient dans l'eau bouillante des crabes et des araignées de mer vivants.

Celui qui devrait être le plus gêné est ce Yves Drévillon, auteur de l'article, qui a pris la peine de se déplacer, interviewer cette brave dame et taper son article alors qu'on a à faire à une dame qui ne brille pas vraiment par son intelligence vu qu'elle mélange un des piliers de la République avec son attachement pour ses bovins. L'idiotie du journaliste est de ne pas justement lui expliquer qu'elle mélange tout mais de nourrir sa bêtise en relayant ses propos et pour finir prendre ses lecteurs pour des crétins.

Je ne suis pas étonnée qu'elle soit attachée à ses vaches. Il y a bcp de petits agriculteurs dans ce cas. En tout cas, dans la région de montagne ou je vis, il y en a qui donnent des prénoms à leurs vaches et qui ont les larmes aux yeux lorsqu'elles doivent partir à l'abattoir.

D'ailleurs, ils en gardent toujours une ou deux comme "vaches de compagnie" et celles-ce mourront de vieillesse.

salam

sa reaction est normale si elle pense que l'abattage "halal" traumatise plus les bêtes que l'abbatage haram aprés avoir "assomé" la bête...et pourtant...si elle savait: ceux qui se rappellent des videos qu'on a posté pour expliquer l'abattage en Fance vont comprendre.
il faut aussi qu'elle demande que ses bêtes ne soient plus cacherisées aussi car le rituel est le même que pour la viande halal à qqs exceptions prés

il faut mettre ce post dans halka
il y a pas beaucoup de gens aussi intelligente que cette brave dame

je ne juge pas , mais je peux dire ici que même en "exploitant" le lait de ses vaches, un éleveur peut avoir un certain attachement a son bétail, il faut le voir et prendre en compte que dans ce milieux on est trés pudique pour ce qui est de livrer ses sentiments

Je pense qu'ici il y a des gens que j'aurais aimer qu'il m'accompagnent dans mes pérégrination rurales

Certains s'inquiètent pour leur vaches "islamisées" de force, et d'autres, au nom de l'islam, prennent leur fille pour une vache et la marque au fer rouge... Dans quel monde vivons-nous?

mais justement, nous vivons une époque formidable dixit un célèbre humoriste (Reiser)

Citation
Je ne suis pas étonnée qu'elle soit attachée à ses vaches. Il y a bcp de petits agriculteurs dans ce cas. En tout cas, dans la région de montagne ou je vis, il y en a qui donnent des prénoms à leurs vaches et qui ont les larmes aux yeux lorsqu'elles doivent partir à l'abattoir. a écrit:

Ces cas sont rarisimes, la plupart des paysans voient leurs vaches comme un outil de travail et de profil...

Ce problème me fait pensé aux taureaux pour les coridas : mieux vaut-il à un taureau de vivre dans les prés, d'être bien soigné...et de mourrir sous le signe de l'épée.....ou mieux vaut-il qu'il vive entassé dans un pauvre carré de pelouse, nourrit à la chaine....et mourrir décemment?

Kool J.

intéressant ta manière de présenter les choses
bien mieux que de donner un avis interpelle et appelle à réfléchir sur subjectivité des choses

comme disait Pirandello "A chacun sa vérité"



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/09/08 13:04 par La Boetie.

ça me fait penser à maïté.

La seule vidéo qu'on trouve sur le net est celle avec les anguilles.

[fr.youtube.com]





Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/09/08 05:59 par Belle.

maîté c'est tout un poème

il faut dire deux chose sur cette scéne c'est qu'on sent bien que la maniére de faire n'est as trés bonne et ceci , bien évidemment pas parce que Maïté ne sait pas faire ais parce que la caméra exige certaine position inconfortable, par exemple c'estr impensable d'assomer mortellement une angille en la tenant en l'air
soit on la pose sur un support anguleux oit on la lance violament sur un angle vif mais pas coupant

ensuite , je pense que l'anguille est justement l'animal le plus dur a tuer d'un seul coup, même les forain qui font que cela en vendant des anguilles grillées l'admettent, les pêcheur des marais le disent aussi

personellement je suppose aussi que meme aprés la mort elle bouge nerveusement, un peu comme le poulet ou la dinde qui se sauve sans la tête (je l'ai vu de mes yeux)

Salam

Citation
louise a écrit:
Je ne suis pas étonnée qu'elle soit attachée à ses vaches. Il y a bcp de petits agriculteurs dans ce cas. En tout cas, dans la région de montagne ou je vis, il y en a qui donnent des prénoms à leurs vaches et qui ont les larmes aux yeux lorsqu'elles doivent partir à l'abattoir.

D'ailleurs, ils en gardent toujours une ou deux comme "vaches de compagnie" et celles-ce mourront de vieillesse.

oui c'est vrai, mais quels choix ont elles ces vaches?

égorger, ou assommer...

dans l'un des deux cas, la bête meurt illico...je te laisse deviner

Citation
chelhman a écrit:
Celui qui devrait être le plus gêné est ce Yves Drévillon, auteur de l'article, qui a pris la peine de se déplacer, interviewer cette brave dame et taper son article alors qu'on a à faire à une dame qui ne brille pas vraiment par son intelligence vu qu'elle mélange un des piliers de la République avec son attachement pour ses bovins. L'idiotie du journaliste est de ne pas justement lui expliquer qu'elle mélange tout mais de nourrir sa bêtise en relayant ses propos et pour finir prendre ses lecteurs pour des crétins.

ça fait vendre...c'est le principal, n'est ce pas?

Citation
La Boetie a écrit:
maîté c'est tout un poème

La Boetie,

D'accord pour l'anguille. Je sais pas, si tu te souviens de tous ces animaux qu'elle a tués de ses mains devant les caméras . J'ai beau chercher un extrait avec le canard qu'elle saigne, mais je ne le trouve pas.

Lis les commentaires faits sur la vidéo

Citation
aberosabil a écrit:
« Je respecte toutes les religions, je ne suis ni anti-musulman, ni antisémite », affirme haut et fort Véronique, 48 ans.

Pauvre femme, faudrait déjà lui expliquer que l'antisémitisme n'est pas une religion !

Salamou Alykoum,


Decidement on peu pas faire plus bete, c'est a tuer le sens meme de la laicité lol. La pauvre dame exploite ces vache toute une vie et c'est en les envoyant à l'abattoir, qu'elle se soucis du sort de ces dernieres. En tout cas ca merite le betisier...