Citation
Vittoria a écrit:
Alykoum Selem
Barak'Allah ou fik pour le rappel 😊.
Vraiment désolée de venir faire un hors sujet.
Je ne connaissais que les degrés Celsius ou Fahrenheit.
C'est quoi les degrés Kelvin?
Citation
Frèrdogan a écrit:
Salam,
Il est aujourd’hui très difficile d’être athée. De nombreux scientifiques se sont convertis en raison des réglages extrêmement fins de l’univers, arrivant à une conclusion similaire : un simple hasard est inconcevable, il doit exister une intelligence supérieure qui a établi les lois de l’univers.
380 000 ans après le Big Bang, lorsque l’univers a émis sa première lumière, il présentait une homogénéité remarquable. Sa température était uniformément répartie et mesurée aujourd’hui à 2,725 degrés Kelvin. Pourtant, on observe de légères variations de température de l’ordre de 10⁻⁵ degrés (un dix-millième de degré).
Si cette fluctuation avait été légèrement différente — par exemple 10⁻⁴ ou 10⁻⁶ — les galaxies n’auraient pas pu se former. Or, sans galaxies, il n’y a pas d’étoiles, et sans étoiles, il n’y a pas de vie. Autrement dit, la répartition de la masse et de l’énergie, 380 000 ans après le Big Bang, devait être d’une précision absolument inimaginable.
Le prix Nobel de physique 2020, Roger Penrose, a calculé que la probabilité d’un tel réglage est d’une chance sur 10 puissance 10, puissance 123. Un chiffre si immense qu’il dépasse toute compréhension humaine. C’est une précision d’une finesse extraordinaire.
Les conditions initiales de l’univers semblent avoir été réglées de manière stupéfiante. Si l’univers a eu un début — ce que confirme la cosmologie moderne — alors il doit exister une cause première qui ne relève ni du temps, ni de l’espace, ni de la matière. Cette cause doit posséder la puissance nécessaire pour créer tout ce qui existe et établir avec une précision infinie les lois fondamentales qui régissent l’univers.
Un exemple frappant est celui de la vitesse d’expansion de l’univers juste après le Big Bang. Si cette vitesse avait varié ne serait-ce qu’au 15ᵉ chiffre après la virgule, l’univers aurait connu un destin radicalement différent :
- Une expansion trop rapide aurait empêché la formation des galaxies, laissant un univers composé uniquement de gaz diffus.
- Une expansion trop lente aurait provoqué un effondrement gravitationnel, transformant l’univers en un gigantesque trou noir.
Cette précision équivaut à tirer une flèche et atteindre une cible de 1 cm² située à l’autre bout de l’univers.
Aujourd’hui, pour être athée, il faut faire preuve d’une foi extraordinaire. En effet, cela implique de croire à des hypothèses hautement spéculatives et improbables :
- Que l’univers n’a pas eu de commencement, malgré les preuves cosmologiques du contraire.
- Que des multivers en nombre infini existeraient pour expliquer le réglage miraculeux du nôtre.
- Qu’il existerait une machine à générer des univers avec des paramètres ajustés au hasard, sans raison apparente.
En réalité, le matérialisme est devenu une croyance irrationnelle. Face à la précision inouïe du réglage cosmique, il est aujourd’hui bien plus logique d’admettre l’existence d’une intelligence créatrice que de s’accrocher à des explications purement naturalistes qui ne tiennent pas la route.
Revenons un instant à la création de l'univers, la Terre occupe une position parfaitement ajustée dans le système solaire. Si elle était seulement 10 % plus proche du Soleil, la chaleur écrasante nous réduirait en cendres. À l’inverse, si elle était 10 % plus éloignée, des températures glaciales rendraient la planète totalement inhabitable.
🔹 Une rotation millimétrée
Si la Terre tournait 10 % plus vite, des vents furieux souffleraient à 300-400 km/h, rendant toute vie impossible.
À l’inverse, une rotation 10 % plus lente provoquerait une alternance extrême : des journées brûlantes à 60-80 °C et des nuits glaciales à -40 à -50 °C.
🔹 Le Soleil : un réglage thermique parfait
Sa température est méticuleusement équilibrée pour permettre l’apparition et le maintien de la vie sur Terre.
🔹 La Lune : un rôle clé dans la stabilité terrestre
Sa rotation précise évite l’accumulation d’eaux stagnantes et stabilise l’axe terrestre, empêchant des variations climatiques catastrophiques.
🔹 Jupiter : un bouclier naturel
La position de Jupiter est stratégiquement idéale pour protéger la Terre des astéroïdes, météorites et comètes.
S’il était 10 % plus proche du Soleil, il jouerait ce rôle pour Vénus.
S’il était 10 % plus éloigné, il protégerait Mars à la place.
Un ordre parfait, conçu avec mesure. Chaque détail de notre univers semble finement ajusté, comme si un équilibre invisible maintenait les conditions idéales à l’émergence de la vie. Rien n’a été laissé au hasard.
S54 V49 : إِنَّا كُلَّ شَيْءٍ خَلَقْنَاهُ بِقَدَرٍ
Nous avons certes créé toute chose avec mesure.
Salam.
Citation
Frèrdogan a écrit:
Salam,
Il est aujourd’hui très difficile d’être athée. De nombreux scientifiques se sont convertis en raison des réglages extrêmement fins de l’univers, arrivant à une conclusion similaire : un simple hasard est inconcevable, il doit exister une intelligence supérieure qui a établi les lois de l’univers.
380 000 ans après le Big Bang, lorsque l’univers a émis sa première lumière, il présentait une homogénéité remarquable. Sa température était uniformément répartie et mesurée aujourd’hui à 2,725 degrés Kelvin. Pourtant, on observe de légères variations de température de l’ordre de 10⁻⁵ degrés (un dix-millième de degré).
Si cette fluctuation avait été légèrement différente — par exemple 10⁻⁴ ou 10⁻⁶ — les galaxies n’auraient pas pu se former. Or, sans galaxies, il n’y a pas d’étoiles, et sans étoiles, il n’y a pas de vie. Autrement dit, la répartition de la masse et de l’énergie, 380 000 ans après le Big Bang, devait être d’une précision absolument inimaginable.
Le prix Nobel de physique 2020, Roger Penrose, a calculé que la probabilité d’un tel réglage est d’une chance sur 10 puissance 10, puissance 123. Un chiffre si immense qu’il dépasse toute compréhension humaine. C’est une précision d’une finesse extraordinaire.
Les conditions initiales de l’univers semblent avoir été réglées de manière stupéfiante. Si l’univers a eu un début — ce que confirme la cosmologie moderne — alors il doit exister une cause première qui ne relève ni du temps, ni de l’espace, ni de la matière. Cette cause doit posséder la puissance nécessaire pour créer tout ce qui existe et établir avec une précision infinie les lois fondamentales qui régissent l’univers.
Un exemple frappant est celui de la vitesse d’expansion de l’univers juste après le Big Bang. Si cette vitesse avait varié ne serait-ce qu’au 15ᵉ chiffre après la virgule, l’univers aurait connu un destin radicalement différent :
- Une expansion trop rapide aurait empêché la formation des galaxies, laissant un univers composé uniquement de gaz diffus.
- Une expansion trop lente aurait provoqué un effondrement gravitationnel, transformant l’univers en un gigantesque trou noir.
Cette précision équivaut à tirer une flèche et atteindre une cible de 1 cm² située à l’autre bout de l’univers.
Aujourd’hui, pour être athée, il faut faire preuve d’une foi extraordinaire. En effet, cela implique de croire à des hypothèses hautement spéculatives et improbables :
- Que l’univers n’a pas eu de commencement, malgré les preuves cosmologiques du contraire.
- Que des multivers en nombre infini existeraient pour expliquer le réglage miraculeux du nôtre.
- Qu’il existerait une machine à générer des univers avec des paramètres ajustés au hasard, sans raison apparente.
En réalité, le matérialisme est devenu une croyance irrationnelle. Face à la précision inouïe du réglage cosmique, il est aujourd’hui bien plus logique d’admettre l’existence d’une intelligence créatrice que de s’accrocher à des explications purement naturalistes qui ne tiennent pas la route.
Revenons un instant à la création de l'univers, la Terre occupe une position parfaitement ajustée dans le système solaire. Si elle était seulement 10 % plus proche du Soleil, la chaleur écrasante nous réduirait en cendres. À l’inverse, si elle était 10 % plus éloignée, des températures glaciales rendraient la planète totalement inhabitable.
🔹 Une rotation millimétrée
Si la Terre tournait 10 % plus vite, des vents furieux souffleraient à 300-400 km/h, rendant toute vie impossible.
À l’inverse, une rotation 10 % plus lente provoquerait une alternance extrême : des journées brûlantes à 60-80 °C et des nuits glaciales à -40 à -50 °C.
🔹 Le Soleil : un réglage thermique parfait
Sa température est méticuleusement équilibrée pour permettre l’apparition et le maintien de la vie sur Terre.
🔹 La Lune : un rôle clé dans la stabilité terrestre
Sa rotation précise évite l’accumulation d’eaux stagnantes et stabilise l’axe terrestre, empêchant des variations climatiques catastrophiques.
🔹 Jupiter : un bouclier naturel
La position de Jupiter est stratégiquement idéale pour protéger la Terre des astéroïdes, météorites et comètes.
S’il était 10 % plus proche du Soleil, il jouerait ce rôle pour Vénus.
S’il était 10 % plus éloigné, il protégerait Mars à la place.
Un ordre parfait, conçu avec mesure. Chaque détail de notre univers semble finement ajusté, comme si un équilibre invisible maintenait les conditions idéales à l’émergence de la vie. Rien n’a été laissé au hasard.
S54 V49 : إِنَّا كُلَّ شَيْءٍ خَلَقْنَاهُ بِقَدَرٍ
Nous avons certes créé toute chose avec mesure.
Salam.
Citation
Blagueur* a écrit:
Salam,
Dans une partie de ce post on pourrait souligner l'approche "statique" nommant des astres, des états stables, alors que toute la vraie puissance, à relever, repose sur cette dynamique contrôlée de manière infiniment précise en les lois qui sous-tendent cette évolution de l'Univers qui conduisent à ces états stables pourtant toujours en évolution.
De l'énergie à la formation par exemple de la Lune avec toutes ses caractéristiques (masse, position, orbite, mouvement, périodicité, etc ...), toute une histoire, celle d'une évolution, d'une dynamique réglée, finalisée.
Citation
Frèrdogan a écrit:
Salam,
Il est aujourd’hui très difficile d’être athée. De nombreux scientifiques se sont convertis en raison des réglages extrêmement fins de l’univers, arrivant à une conclusion similaire : un simple hasard est inconcevable, il doit exister une intelligence supérieure qui a établi les lois de l’univers.
380 000 ans après le Big Bang, lorsque l’univers a émis sa première lumière, il présentait une homogénéité remarquable. Sa température était uniformément répartie et mesurée aujourd’hui à 2,725 degrés Kelvin. Pourtant, on observe de légères variations de température de l’ordre de 10⁻⁵ degrés (un dix-millième de degré).
Si cette fluctuation avait été légèrement différente — par exemple 10⁻⁴ ou 10⁻⁶ — les galaxies n’auraient pas pu se former. Or, sans galaxies, il n’y a pas d’étoiles, et sans étoiles, il n’y a pas de vie. Autrement dit, la répartition de la masse et de l’énergie, 380 000 ans après le Big Bang, devait être d’une précision absolument inimaginable.
Le prix Nobel de physique 2020, Roger Penrose, a calculé que la probabilité d’un tel réglage est d’une chance sur 10 puissance 10, puissance 123. Un chiffre si immense qu’il dépasse toute compréhension humaine. C’est une précision d’une finesse extraordinaire.
Les conditions initiales de l’univers semblent avoir été réglées de manière stupéfiante. Si l’univers a eu un début — ce que confirme la cosmologie moderne — alors il doit exister une cause première qui ne relève ni du temps, ni de l’espace, ni de la matière. Cette cause doit posséder la puissance nécessaire pour créer tout ce qui existe et établir avec une précision infinie les lois fondamentales qui régissent l’univers.
Un exemple frappant est celui de la vitesse d’expansion de l’univers juste après le Big Bang. Si cette vitesse avait varié ne serait-ce qu’au 15ᵉ chiffre après la virgule, l’univers aurait connu un destin radicalement différent :
- Une expansion trop rapide aurait empêché la formation des galaxies, laissant un univers composé uniquement de gaz diffus.
- Une expansion trop lente aurait provoqué un effondrement gravitationnel, transformant l’univers en un gigantesque trou noir.
Cette précision équivaut à tirer une flèche et atteindre une cible de 1 cm² située à l’autre bout de l’univers.
Aujourd’hui, pour être athée, il faut faire preuve d’une foi extraordinaire. En effet, cela implique de croire à des hypothèses hautement spéculatives et improbables :
- Que l’univers n’a pas eu de commencement, malgré les preuves cosmologiques du contraire.
- Que des multivers en nombre infini existeraient pour expliquer le réglage miraculeux du nôtre.
- Qu’il existerait une machine à générer des univers avec des paramètres ajustés au hasard, sans raison apparente.
En réalité, le matérialisme est devenu une croyance irrationnelle. Face à la précision inouïe du réglage cosmique, il est aujourd’hui bien plus logique d’admettre l’existence d’une intelligence créatrice que de s’accrocher à des explications purement naturalistes qui ne tiennent pas la route.
Revenons un instant à la création de l'univers, la Terre occupe une position parfaitement ajustée dans le système solaire. Si elle était seulement 10 % plus proche du Soleil, la chaleur écrasante nous réduirait en cendres. À l’inverse, si elle était 10 % plus éloignée, des températures glaciales rendraient la planète totalement inhabitable.
🔹 Une rotation millimétrée
Si la Terre tournait 10 % plus vite, des vents furieux souffleraient à 300-400 km/h, rendant toute vie impossible.
À l’inverse, une rotation 10 % plus lente provoquerait une alternance extrême : des journées brûlantes à 60-80 °C et des nuits glaciales à -40 à -50 °C.
🔹 Le Soleil : un réglage thermique parfait
Sa température est méticuleusement équilibrée pour permettre l’apparition et le maintien de la vie sur Terre.
🔹 La Lune : un rôle clé dans la stabilité terrestre
Sa rotation précise évite l’accumulation d’eaux stagnantes et stabilise l’axe terrestre, empêchant des variations climatiques catastrophiques.
🔹 Jupiter : un bouclier naturel
La position de Jupiter est stratégiquement idéale pour protéger la Terre des astéroïdes, météorites et comètes.
S’il était 10 % plus proche du Soleil, il jouerait ce rôle pour Vénus.
S’il était 10 % plus éloigné, il protégerait Mars à la place.
Un ordre parfait, conçu avec mesure. Chaque détail de notre univers semble finement ajusté, comme si un équilibre invisible maintenait les conditions idéales à l’émergence de la vie. Rien n’a été laissé au hasard.
S54 V49 : إِنَّا كُلَّ شَيْءٍ خَلَقْنَاهُ بِقَدَرٍ
Nous avons certes créé toute chose avec mesure.
Salam.
Citation
SethG a écrit:
Excellent.
Ppur reprendre les propos de Blaise Pascal : l'existence de Dieu ne nécessite qu'un seul miracle. L'existence du monde tel qu'il est (agencé) necessite un milliard de miracles.
Un milliard de miracles dans un ordre bien precis. Aucun de ces miracles ne doit devancer l'autre.
Comme pour l'évolution darwinienne : des millions de combinaisons "hasardeuses" dans un ordre ultra précis. Sinon ça ne fonctionne pas.
Citation
Citron pavot7 a écrit:
Il est aujourd’hui très difficile d’être athée
Ça devient pourtant une norme plutôt répandue dans le monde.
Pour le reste, c'est bien trop scientifique pour moi mais je n'en doute pas.
Merci.
Citation
Sleep a écrit:
1) Création. Parler de création, c'est faire bien plus que déterminer la cause première de l'univers. C'est déjà affirmer, sans preuve, qu'il y a une cause première. Rien ne prouve qu'il y aurait un réel point de départ. L'univers pourrait aussi être doté d'un passé et d'un avenir illimité. Pas de commencement ni de fin.
2) Auteur. Dire que si l' univers a été créé, ça ne peut être que par quelque chose de puissant et donc que ça ne peut être que "dieu" tel que nous le concevons, c'est réduire toutes les hypothèses à une seule. On admettant qu'il y ait une cause première et que cette cause première soit un créateur, pourquoi serait ce dieu ? Pourquoi pas le monstre en spaghetti volant, un dragon éternel, un chanteur de country, une meduse longue de 5000 km, une super étoile consciente, un cartable animé ou une hyène phosphorescente ? Il n'y a pas plus de preuve de Dieu que de n'importe quel autre concept que l'on peut imaginer comme créateur.
3) Réglage précis. Si une montre tombe d'un immeuble et s'arrête à 18h53, 26 seconde et 93 centièmes, on peut dire que c'est un résultat précis. Ce résultat dépendait de plein de facteurs: heure exacte où elle est passée par la fenêtre, force du vent, poids de ses composants, taille des étages, numéro d'étage d'où elle est tombée, fuseau horaire où est situé l'immeuble,... Sachant cela, avons nous prouvé que la montre s'est arrêtée à cette heure précise parce que c'était voulu ? Non.
Dire que l'univers est issu d'un réglage précis, c'est employer le mot réglage et donc sous entendre par hypothèse qu'il y a une conscience à l'œuvre. C'est donc un argument tautologique qui prend pour hypothèse ce qu'il veut démontrer. Oui l'univers est précis, il est tel qu'il est et pas autrement mais pour croire qu'il s'agit d'une création, il faut croire que le monde tel que nous le connaissons a un sens, un but. Or rien ne prouve qu'il y ait un sens à tout ça, ailleurs que dans nos têtes qui pour combler leur vide existentiel imaginent qu'il y en a un (bien que personne ne soit d'accord sur lequel)
La question reste entière. La science et la cosmologie ne prouvent absolument pas le théisme.
Citation
Blagueur* a écrit:
Salam,
Dans une partie de ce post on pourrait souligner l'approche "statique" nommant des astres, des états stables, alors que toute la vraie puissance, à relever, repose sur cette dynamique contrôlée de manière infiniment précise en les lois qui sous-tendent cette évolution de l'Univers qui conduisent à ces états stables pourtant toujours en évolution.
De l'énergie à la formation par exemple de la Lune avec toutes ses caractéristiques (masse, position, orbite, mouvement, périodicité, etc ...), toute une histoire, celle d'une évolution, d'une dynamique réglée, finalisée.
Citation
Sleep a écrit:
1) Création. Parler de création, c'est faire bien plus que déterminer la cause première de l'univers. C'est déjà affirmer, sans preuve, qu'il y a une cause première. Rien ne prouve qu'il y aurait un réel point de départ. L'univers pourrait aussi être doté d'un passé et d'un avenir illimité. Pas de commencement ni de fin.
2) Auteur. Dire que si l' univers a été créé, ça ne peut être que par quelque chose de puissant et donc que ça ne peut être que "dieu" tel que nous le concevons, c'est réduire toutes les hypothèses à une seule. On admettant qu'il y ait une cause première et que cette cause première soit un créateur, pourquoi serait ce dieu ? Pourquoi pas le monstre en spaghetti volant, un dragon éternel, un chanteur de country, une meduse longue de 5000 km, une super étoile consciente, un cartable animé ou une hyène phosphorescente ? Il n'y a pas plus de preuve de Dieu que de n'importe quel autre concept que l'on peut imaginer comme créateur.
3) Réglage précis. Si une montre tombe d'un immeuble et s'arrête à 18h53, 26 seconde et 93 centièmes, on peut dire que c'est un résultat précis. Ce résultat dépendait de plein de facteurs: heure exacte où elle est passée par la fenêtre, force du vent, poids de ses composants, taille des étages, numéro d'étage d'où elle est tombée, fuseau horaire où est situé l'immeuble,... Sachant cela, avons nous prouvé que la montre s'est arrêtée à cette heure précise parce que c'était voulu ? Non.
Dire que l'univers est issu d'un réglage précis, c'est employer le mot réglage et donc sous entendre par hypothèse qu'il y a une conscience à l'œuvre. C'est donc un argument tautologique qui prend pour hypothèse ce qu'il veut démontrer. Oui l'univers est précis, il est tel qu'il est et pas autrement mais pour croire qu'il s'agit d'une création, il faut croire que le monde tel que nous le connaissons a un sens, un but. Or rien ne prouve qu'il y ait un sens à tout ça, ailleurs que dans nos têtes qui pour combler leur vide existentiel imaginent qu'il y en a un (bien que personne ne soit d'accord sur lequel)
La question reste entière. La science et la cosmologie ne prouvent absolument pas le théisme.
Citation
Sleep a écrit:
1) Création. Parler de création, c'est faire bien plus que déterminer la cause première de l'univers. C'est déjà affirmer, sans preuve, qu'il y a une cause première. Rien ne prouve qu'il y aurait un réel point de départ. L'univers pourrait aussi être doté d'un passé et d'un avenir illimité. Pas de commencement ni de fin.
2) Auteur. Dire que si l' univers a été créé, ça ne peut être que par quelque chose de puissant et donc que ça ne peut être que "dieu" tel que nous le concevons, c'est réduire toutes les hypothèses à une seule. On admettant qu'il y ait une cause première et que cette cause première soit un créateur, pourquoi serait ce dieu ? Pourquoi pas le monstre en spaghetti volant, un dragon éternel, un chanteur de country, une meduse longue de 5000 km, une super étoile consciente, un cartable animé ou une hyène phosphorescente ? Il n'y a pas plus de preuve de Dieu que de n'importe quel autre concept que l'on peut imaginer comme créateur.
3) Réglage précis. Si une montre tombe d'un immeuble et s'arrête à 18h53, 26 seconde et 93 centièmes, on peut dire que c'est un résultat précis. Ce résultat dépendait de plein de facteurs: heure exacte où elle est passée par la fenêtre, force du vent, poids de ses composants, taille des étages, numéro d'étage d'où elle est tombée, fuseau horaire où est situé l'immeuble,... Sachant cela, avons nous prouvé que la montre s'est arrêtée à cette heure précise parce que c'était voulu ? Non.
Dire que l'univers est issu d'un réglage précis, c'est employer le mot réglage et donc sous entendre par hypothèse qu'il y a une conscience à l'œuvre. C'est donc un argument tautologique qui prend pour hypothèse ce qu'il veut démontrer. Oui l'univers est précis, il est tel qu'il est et pas autrement mais pour croire qu'il s'agit d'une création, il faut croire que le monde tel que nous le connaissons a un sens, un but. Or rien ne prouve qu'il y ait un sens à tout ça, ailleurs que dans nos têtes qui pour combler leur vide existentiel imaginent qu'il y en a un (bien que personne ne soit d'accord sur lequel)
La question reste entière. La science et la cosmologie ne prouvent absolument pas le théisme.
Citation
Yanis9583 a écrit:
Suite :
Les lois de l’univers sont ce qu’elles sont. Que l’univers ait une cause première ou non ne prouve en rien l’Islam, ni aucune religion.
Même si on acceptait l’idée d’un créateur, cela ne prouverait pas que ce créateur est le Dieu du Coran. Parce qu'il faut rappeler qu'on essaie de nous expliquer que l'entité à l'origine de tout, qui a réglé toutes les constantes de l'univers 1 milliard de chiffres après la virgule, ce grand architecte créateur de merveilles visibles et invisibles, a révélé un livre dans lequel il explique avoir combattu pharaon avec des grenouilles. Dans ce même livre il liste avec précisions toutes les cousines qui sont licites à son prophète. Dans ce même livre, il dédie une sourate pour clasher l'oncle du prophète et sa femme. Dans ce même livre il explique qu'il faut flageller ceux qui ont rapport sexuelle illicite mais qui autorise à avoir des rapports avec des esclaves. Dans ce même livre, il explique qu'il faut pas trop déranger son prophète une fois que le repas est terminé. Dans ce même livre, il promet de l'ombre au paradis... C'est quand même ça le cœur du sujet. Je me demande comment on passe de l'orfèvre cosmique décrit à ce Allah auquel les gens croient.
On est musulman ou déiste ici ?
Enfin, affirmer que la religion est rationnelle et que l’athéisme ne l’est pas est a mon sens une erreur. Ce n’est pas plus irrationnel de dire “je ne sais pas” que d’affirmer l’existence d’un être surnaturel pour combler l’inconnu. En science, on admet qu’on ne sait pas encore tout, et c’est justement cette humilité qui fait progresser la connaissance, alors que la religion se contente souvent de dire : “On ne sait pas, donc c’est Dieu”, ce qui arrête toute recherche.
Donc non, en fait, aucun argument présenté ne prouve la validité de l’Islam ou de n’importe quelle autre religion. Il s’agit d’un raisonnement basé sur l’étonnement devant la complexité du monde, mais l’étonnement n’est pas une preuve.
Citation
Blagueur* a écrit:
Shalom,
Après avoir vomi ton venin islamophobe, aucun risque de s'entendre ...