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2 types de kufr
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24 juin 2015 21:15
Paroles des savants
sur le fait de gouverner avec les lois autres que celle d'Allah
et sur les deux types de koufr
 

D'après 'Abd ar-Rahaan Ibn Abi Az-Zinad, d'après son père 'Oubayd Allah Ibn 'Abdallah Ibn Outba Ibn Mas'oud, d'après Ibn 'Abbas qui a dit concernant les versets où Allah dit (traduction rapprochée) :
 
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants (kafiroun) », « ceux-là sont des injustes (dhalimoun) », « ceux-là sont des pervers (fasiqoun). » (Sourate 5 versets 44, 45 et 47)
 
« Par Allah ils ont été révélés en ce qui concerne ces deux (tribus Juives) et c'est eux qu'Allah a désigné (dans ces versets). »
 
(Rapporté par Ahmad (1/246), At-Tabarani dans Al-Mou'djam Al-Kabir (3/95/1)
 

Le grand savant Ibn Qayim Al Djawziya -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 751 h) a dit :
 
« Et ce qui est correct, c'est que juger par autre que ce qu'Allah a révélé est à la fois les deux types de koufr (petit koufr et grand koufr) et (chacun des deux) dépend de la situation du dirigeant.

S'il a la conviction dans l'obligation de juger par ce qu'Allah a révélé dans ce cas, mais s'en est écarté, hors de la désobéissance, tandis qu'il reconnaît mériter une punition, alors c'est du koufr asghar (qui ne fait pas sortir de la religion).

Et s'il a la conviction que cela n'est pas obligatoire et qu'il a le choix dans la matière, avec sa conviction ferme que c'est le jugement d'Allah, alors c'est du koufr akbar (celui qui fait sortir de la religion).

Et s'il est ignorant en la matière ou fait une erreur, alors il est dans l'erreur et son houkm est le même que celui qui se trompe (c'est à dire une récompense). »

(Voir son livre : Madaridj us-Salaikine ; volume 1 pages 337)
 


Cheikh 'Abdourrahmane As-Sa'di -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 1376 h) a dit :
 
« Juger par autre que ce qu'Allah a révélé fait partie des actions des gens de la mécréance, et cela peut aussi en faire sortir de la religion.

Et c'est le cas lorsqu'il a la conviction en sa légalité et que cela est permis.

Et il peut parfois être un grand péché et faire partie des actes de mécréance, celui qui est coupable de cela recevra un lourd châtiment.

Et Il (Allah) dit (traduction rapprochée) :
 
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes (dhalimoun). » (Sourate 5 verset 45)

Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- a dit :

« Koufr douna koufr, dhoulm douna dhoulm, fisq douna fisq. »

« Une mécréance en dessous de la mécréance (majeure), une injustice en dessous de l'injustice (majeure), une perversité en dessous de la perversité (majeure). »

C'est du grand dhoulm quand il est déclaré licite, mais c'est un grand péché quand il est fait sans être déclaré permis. »

(Tayssir Al-Karim Ar-Rahmaane 2/296-297)
 


L'Imam Ibn Al-Djawzi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 596 h) a dit :
 
« Et la parole la plus sure à ce sujet est que celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, tandis qu'il le rejette [dans la croyance] et il sait que c'est Allah qui l'a révélé,comme on fait les juifs, alors il est un mécréant.

Et celui qui ne juge pas par ce qu'Allah a révélé, inclinant à ses passions sans le rejeter [dans sa croyance], alors il est dhalim (injuste), fassiq (pervers) et il a été rapporté de 'Ali Ibn Abou Talha, de Ibn'Abbas -qu'Allah l'agrée- qu'il a dit :

« Celui qui rejette (jahada) ce qu'Allah a révélé alors il a mécru, et celui qui l'affirme (aqarra bihi) mais ne juge pas avec, alors il est un dhaalim, un faasiq. »

(Zaad Al-Maysir 2/366)
 


Cheikh Mouhammad Amine Ash-Shanquiti -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 1393 h) a dit :
 
« Sache que la position juste dans ce sujet est que koufr (mécréance), dhoulm (injustice) et fisq (perversité), peuvent tous être utilisés dans la législation avec l'intention de désobéissance dans un premier temps et avec l'intention du koufr qui fait sortir de l'Islam dans un autre temps.

Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, se détournant et contredisant le Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et annulant les lois d'Allah (ahkam), alors, son dhoulm, fisq et koufr, tous sont une mécréance qui le fait sortir de la religion.

Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, tout en ayant la conviction qu'il commet une action interdite et un acte répréhensible, alors, son koufr, dhoulm et fisq ne le fait pas sortir de la religion. »
 
(Adwaa Al-Bayaan 2/104)
 


L'Imam Ibn Abi Al-'Izz Al-Hanafi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 792 h) a dit :
 
« Et il y a une question qu'il est nécessaire de bien comprendre, que le fait de régner avec autre que ce qu'Allah a révélé peut parfois être du koufr qui fait sortir de la religion, et parfois un grand ou un petit péché.

Ou il peut être du « koufran madjaaziyyan » ou du petit koufr et ceci est fonction de l'état de celui qui règne.

S'il a la conviction que régner avec autre que ce qu'Allah a révélé n'est pas obligatoire et qu'il a le choix sur cette question, ou s'il méprise, tout en ayant la certitude que c'est la loi d'Allah, alors c'est du grand koufr.

Et s'il a la conviction en l'obligation de régner avec ce qu'Allah a révélé et dans un incident [particulier] [il sait que cela est la règle d'Allah] mais il s'en détourne, tout en reconnaissant qu'il mérite un châtiment, alors c'est une personne désobéissante et il est appelé désobéissant avec la métaphorique sorte de koufr (koufran madjaaziyyan) ou petit koufr. »

(Charh 'Aquida At-Tahawiyyah - page 363)
 


Cheikh Al Islam Ibn Taymiya -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit dans l'explication du verset :
 
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »
« C'est à dire qu'il considère permis de gouverner par autre que ce qu'Allah a révélé. »

(Madjmou' Al-Fatawa - 3/268)

Et il (Ibn Taymiya) a dit :

« Ainsi, lorsque vient la parole des salaf que l'homme peut avoir la foi et l'hypocrisie en lui, alors de même leur parole qu'il peut avoir la foi et le koufr (en lui). Mais pas le koufr qui sort de la religion, comme il a été dit par Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- et ses compagnons sur Sa Parole :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »

Ils ont dit : « Un koufr qui ne sort pas de la religion. »

(Madjmou' Al-Fatawa - 7/312)

Puis, il a mentionné que l'Imam Ahmad -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a été questionné à propos du koufr mentionné dans le verset et il a répondu :

« Un koufr qui ne sort pas de la foi, comme avoir foi en une partie et comme pour le koufr. C'est une question sur laquelle il n'y a aucune différence. »

(Madjmou' Al-Fatawa - 7/254)
 


Mouhammad Ibn Ibrahim Ali Cheikh -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
 
« Et celui qui juge avec elles (les lois autres que celle qu'Allah a révélé) et s'y réfère pour le jugement, tout en croyant que cela est correct et que c'est possible, alors il a mécru avec le koufr qui le fait sortir de la religion.Et celui qui agit ainsi sans croire que cela est correct et permis de juger avec, alors il a mécru avec le koufr dans l'action, qui ne fait pas sortir de l'islam. »

(Madjmou' Fatawa Ibn Ibrahim tome 1 page 80)
 


Cheikh Mouhammad Nasir-Din Al-Albani -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
 
« Et la raison derrière cela est que le koufr est de deux types : koufr dans la croyance et koufr dans l'action.

Le koufr dans la croyance est lié au coeur et le koufr dans l'action est lié aux membres.

Donc, celui dont les actions sont un koufr en raison de leur contradiction de la Shari'a et que ce koufr suit ce qui est établi dans son coeur, c'est-à-dire un koufr dans la croyance, alors c'est le koufr qu'Allah ne pardonnera pas et cette personne résidera dans le Feu pour toujours.

Mais si (ces actes de koufr) contredisent ce qui est dans son coeur, alors il est un croyant dans le jugement de son Seigneur, mais il contredit cela par ses actes.

Donc son koufr est un koufr d'action seulement et ce n'est pas un koufr dans la croyance.

Et conformément à la Volonté d'Allah, s'Il veut Il le punira et s'Il veut Il lui pardonnera.

Et c'est avec ce (deuxième) type (de koufr) que certains ahadith, qui généralisent le terme koufr au musulman qui commet un péché, doivent être compris.

Et il serait bon d'en mentionner certains :

« Deux choses si elles sont faites sont un koufr : abuser de la généalogie et gémir surles morts. »
(Rapporté par Mouslim)

« Discuter sur le Coran est un koufr. » « Insulter un musulman est un fisq et le tuer est un koufr. »
(Rapporté par Mouslim)

« Parler des faveurs d'Allah est un remerciement (shoukr) et le laisser est un koufr. »
« Ne redevenez pas kafir après moi, en vous frappant les cous les uns des autres. »
(Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim)

Et beaucoup d'autres ahadith pour lesquels il n'y a aucun besoin d'entrer dans les détails.

Donc, tout musulman qui accomplit n'importe laquelle de ces actions coupables, alors son koufr est un koufr dans l'action, c'est-à-dire qu'il a fait une action des kouffar.

Sauf dans le cas où il voit son péché comme étant permis et ne croit pas que c'est un péché, dans ce cas il est un kafir dont le sang est licite, car maintenant il partage aussi la croyance des kouffar.

Et le jugement par autre que ce qu'Allah a révélé n'est pas exempt de ce principe et ce qui est relaté des salaf soutient cela et ce n'est rien d'autre que leur parole sur le tafssir de ce verset :

« koufr douna koufr »
(mécréance en dessous de la mécréance majeure)

comme il est authentiquement rapporté du traducteur du Coran, Ibn 'Abbas - qu'Allah l'agrée-, de certains Tabi'in et d'autres qui ont appris cela de lui.

Et il est nécessaire de mentionner certains d'entre eux pour que, peut-être, ils puissent illuminer le chemin de ceux qui ont été égarés dans cette question dangereuse et ont pris la route des Khawaridj qui ont déclaré que les gens étaient kafir en raison de leurs péchés, même s'ils accomplissent la prière et jeûnent !

1) Ibn Djarir At-Tabari rapporte (10/355/12053) avec un isnad sahih d'Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- qu'il a dit à propos du verset (traduction rapprochée) :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »

« Le sens est le koufr, mais pas le koufr en Allah, Ses Anges, Livres et Messagers. »

2) Et dans une narration de lui à propos de ce verset :

« Ce n'est pas le koufr qu'ils (c'est-à-dire les Khawaridj) croient, en effet ce n'est pas le koufr qui sort de la religion, c'est un koufr en dessous du koufr (majeure). »

Rapporté par Al-Hakim (2/313) et il a dit « isnad sahih » et Ad-Dhahabi a approuvé.

Et il aurait été plus méritoire pour eux de dire : « sahih selon les conditions des deux shaikh (Al-Boukhari et Mouslim) » car l'isnad est ainsi.

Puis, j'ai vu qu'Ibn Kathir a dit dans son tafssir (6/163) d'après Hakim qui a dit : « sahih selon les conditions des deux shaikh », donc il est évident que cette parole est omise dans l'édition imprimée de Al-Moustadrak. Et Ibn Kathir attribue aussi la narration, récapitulée, à Ibn Abi Hatim.

3) Et dans une autre narration de lui d'après 'Ali Abou Talha d'après Ibn 'Abbas -qu'Allahl'agrée- qui a dit :

« Celui qui rejette ce qu'Allah a révélé est un kafir et celui qui y croit, mais ne juge pas par cela est un dhalim fasiq. »
Rapporté par Ibn Dharir (12063).

Je (Cheikh Al Albani) dis : Ibn Abi Talha n'a pas entendu d'Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée-, mais la narration est bonne comme témoin.

4) Puis, il (Ibn Djarir) rapporte (12048-12051) d'après Ata Ibn Abi Rabah à propos des trois versets :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants (kafiroun) »,
« ceux-là sont des injustes (dhalimoun) »,
« ceux-là sont des pervers (fasiqoun). »
« Koufr douna koufr, fisq douna fisq, dhoulm douna dhoulm. »
« Une mécréance en dessous de la mécréance (majeure), une injustice en dessous de l'injustice (majeure), une perversité en dessous de la perversité (majeure). »

Et son isnad est sahih.

5) Puis, il rapporte (12052) d'après Sa'id Al-Makki d'après Tawous à propos du verset :

« Ce n'est pas le koufr qui sort de la religion. »

Et son isnad est sahih.

Et ce Sa'id est ibn Ziyad As-Shaybani Al-Makki et ibn Ma'in et Al-Ijli et ibn Hibban et d'autres l'ont déclaré digne de confiance et un groupe rapporte de lui.

6) Et il a rapporté (12025, 12026) via deux itinéraires de narration d'après 'Imran Ibn Hadir qui a dit qu'un groupe des gens de Bani Oumrou Ibn Sadous [et dans une autre narration : un groupe de Ibadiya] est venu à Abou Mazliz (il est un grand tabi'in digne de confiance et son nom est Lahiq ibn Houmaid Al-Bassri) et a dit : 

« Vois-tu la Parole d'Allah :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »

Est-ce la vérité ? »
Il a répondu :« Oui. »
Ils ont dit : « Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes »
Est-ce la vérité ? »Il a répondu :« Oui. »
Ils ont dit :
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des pervers. »
Est-ce la vérité ? »Il a répondu :« Oui. »
Donc ils ont dit :« Ô Abou Majliz ceux-ci (les dirigeants) gouvernent-ils par ce qu'Allah a révélé ? »
Il a répondu :« C'est la religion à laquelle ils se tiennent et appellent, ainsi s'ils en laissent quelque chose ils savent qu'ils sont tombés dans le péché. »Ils ont dit :« Non par Allah, mais tu as peur et est inquiet. »
Il a dit :« Vous méritez plus ceci (la description) que moi ! Je ne vois pas cela, mais vous ne leur interdisez pas encore cela. Mais ces versets ont été révélés en ce qui concerne les Juifs, les Chrétiens et les Gens du shirk. »
Et son isnad est sahih.

Et les savants ont divergé sur l'explication du koufr qui est mentionné dans le premier verset, en cinq avis différents qu'Ibn Djarir relate (10/346-357) avec leurs chaînes de narration jusqu'à leurs partisans.

Puis, il conclue en disant (10/358) :

« Et l'avis le plus correct de tous, selon moi, est l'avis de celui qui dit :

« Ce verset a été révélé en ce qui concerne les kouffar des Gens du Livre en raison des versets précédents et suivants et ce sont les gens qui sont visés et le contexte de ces versets les concerne.
Donc, il est plus probable que le récit les vise. »
Ainsi si quelqu'un devait dire : « Certes Allah a généralisé le récit à tous ceux qui ne règnent pas par ce qu'Allah a révélé, ainsi comment pouvez-vous le spécifier ? »
On dirait (en réponse) :« En effet, Allah a généralisé le récit à tous ceux qui rejettent le Jugement d'Allah qui est dans Son Livre. Donc, Il nous a informé à leur sujet qu'ils sont, par leur délaissement du jugement, par ce qu'ils laissent, kafir. Et c'est la parole sur tous ceux qui ne règnent pas par ce qu'Allah a révélé, en le rejetant, il est kafir comme il est dit par Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée-. Parce que son rejet du Jugement d'Allah après qu'il ait su que cela a été révélé dans Son Livre, est comme son rejet de la prophétie du Prophète - Prières et bénédiction d'Allah sur lui- après qu'il ait su qu'il était un prophète.

En conclusion : Le verset a été révélé en ce qui concerne les Juifs qui ont rejeté ce qu'Allah avait révélé, ainsi celui qui s'associe à eux dans ce rejet, alors il est un kafir, d'un koufr dans la croyance.

Et celui qui ne s'associe pas à eux dans ce rejet, alors son koufr est dans l'acte, parce qu'il a accomplit une de leurs actions.

Et il est un criminel coupable (moudjrim athim), mais il n'est pas sorti de la religion par cela, comme il a précédé d'Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée-.

Et Al-Imam Abou Oubayd Al-Qasim Ibn Sallam a expliqué cela et a ajouté à cette explication dans Kitab Al-Iman, dans le chapitre « Quitter la foi en raison des péchés » (p. 84-96 avec mon tahqiq), donc celui qui désire faire plus de recherches doit se référer à cela. »

(Silsila Al-Ahadith As-Sahiha - volume 6, hadith n°2552)
 


Mouhammad Ibn Salih Al 'Outheymine -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
 
« Ce qui a été cité au sujet de rendre une personne mécréante représente une grande et importante question dans laquelle il ne faut pas parler vaguement, sauf, avec un étudiant en sciences religieuses qui comprend et connaît les mots tout en saisissant leurs sens, qui connaît également les conséquences qui découlent lorsque l'on dit qu'une personne est mécréante ou non.

Quant aux gens en général, parler de ce sujet entraîne des dégâts et je pense que les jeunes ne doivent pas se préoccuper de cela en se demandant si le gouverneur est mécréant ou non ; ou bien est-il autoriser de se soulever contre lui ou non.

Les jeunes doivent délaisser ce qu'Allah leur a interdit, que ces choses soient détestables ou interdites.

Ils doivent faire des efforts pour être en harmonie et en accord entre eux.

Qu'ils sachent que la divergence dans certains point de la religion et de la science s'est produite au temps des compagnons -qu'Allah les agrée-. Cependant, cela ne les a pas entraînés à se disperser, bien au contraire, les coeurs et les chemins étaient uniques.Concernant le fait d'appliquer des lois autres que celles descendues par Allah, cela se divise en trois sortes conformément au Coran : la mécréance (koufr), l'injustice (dhoulm), et la perversité (fisq).

Ceci par rapport aux causes qui ont amené ce jugement.
 
Si l'homme juge par autre que ce qu'Allah a fait descendre en suivant ses passions, tout en sachant que la vérité réside dans ce qu'Allah a commandé, alors il ne devient pas mécréant, mais il est soit pervers, soit injuste.
 
S'il légifère des lois générales que la communauté applique car pour lui cela est bénéfique car on lui a fait croire que cela était bien, il ne devient pas mécréant. Car beaucoup de gouverneurs ignorent les sciences religieuses. Et des personnes, qui n'ont aucune culture sur le jugement islamique, mais considérées comme de grands savants chez les gouverneurs, prennent contact avec ces derniers et de là découlent les contradictions.
 
S'il connaît la religion mais juge par ces lois ou légifère ces lois en faisant 'elles une constitution que les gens doivent suivre tout en sachant qu'il est injuste dans cela et que la vérité se trouve dans le Coran et la Sounnah, nous ne pouvons pas dire que c'est un mécréant. Mais celui qui nous rendons mécréant est celui qui a la conviction que les lois autres que celles qu'Allah a révélées sont meilleures pour les gens. Ou bien, qui a la conviction que les lois autres que celles révélé par Allah sont égales aux lois d'Allah. Ces deux là deviennent mécréant, car ils auront considéré comme mensonge la parole d'Allah :

« Allah n'est-Il pas le plus sage des juges ? » (Sourate 95 verset 8)
« Est-ce donc le jugement du temps de la Djahiliya qu'ils cherchent ? Qu'y a-t-il de meilleur qu'Allah en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ? » (Sourate 5 verset 50)
 
Et si nous déclarons de tels hommes comme mécréant, cela ne signifie pas que nous devons nous soulever contre eux, car cela entraînerait des dégâts pires que si l'on se taisait.

Et nous ne pouvons pas donner d'exemples maintenant concernant les faits qui se sont produits dans la communauté arabe et non arabe.

Si nous déclarons la légitimité de se soulever contre le gouverneur, il faudra impérativement préparer des forces pareilles à celles du gouverneur ou plus fortes.

Mais que les gens se soulèvent contre lui avec des couteaux et des épées alors que lui a des armes, des chars et autres choses semblables, cela est de la faiblesse d'esprit sans aucun doute et cela est contraire à la religion. »

(Réponse à une question posée par un talibou-l-'ilmi, le mardi 22 Rabi' al Awwal 1420)
 


Cheikh Abdoul 'Aziz Ibnou Baz -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
 
« Et celui qui règne avec autre que ce qu'Allah a révélé, alors il ne pourra être que dans une des quatre situations suivantes : 
 
une personne qui dit :« Je règne par cela car c'est supérieur à la Chari'a de l'Islam. »Une telle personne est mécréante dans le sens de la grande mécréance (qui fait sortir de l'Islam).
 
une personne qui dit :« Je règne par cela car cela est égal à la Chari'a de l'Islam, donc, régner avec est acceptable et régner avec la chari'a est acceptable. »Une telle personne est mécréante dans le sens de la grande mécréance.
 
une personne qui dit :« Je règne par cela, mais régner par la Chari'a islamique est supérieur, mais régner avec autre que ce qu'Allah a révélé est possible. »Une telle personne est mécréante dans le sens de la grande mécréance.
 
une personne qui dit :« Je règne par cela. » Tandis qu'il a la conviction que régner par autre que ce qu'Allah a révélé est interdit et qui dit que : « La Chari'a islamique est supérieure et qu'il n'est pas possible de régner avec autre que ça. » Mais il est négligeant, ou traite ce sujet légèrement, ou accomplit cet acte à cause d'une raison qui vient de ses dirigeants (il serait contraint par exemple), alors, il est mécréant, dans le sens de la petite mécréance qui ne le fait pas sortir de la religion, et il est considéré comme un des plus grands péchés majeurs. »(Al Houkm Bi Ghayr ma Anzal Allah Maa Anzalallaahou Wa Oussoul At-Takfir - pages 71 et 72)
 


Al Imam, Al-Moudjaddid, Cheikh Mouhammad Ibn Abdoul Wahhab -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 1206 h) a dit :
 
« Sache que ces choses qui font sortir de la religion (nawaaqid) sont alors en nombre : CELUI QUI A LA CONVICTION (I'TAQADA) qu'une guidée autre que celle du Prophète - Prières et bénédiction d'Allah sur lui- est plus parfaite ou que le jugement autre que le sien est meilleur, comme celui qui donne la préférence au houkm des tawaghit. Alors, tel est mécréant *... »(Mou'allifaat Ash-Shaykh Al-Imaam Mouhammad Ibn Abdoul Wahhab - al-Qismoul- Awwal)
 
· Cheikh Al islam Mouhammad Abdel Wahab -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit après qu'on l'ait accusé de rendre mécréant injustement tous les musulmans :· « Comment ?! Alors que nous ne rendons pas mécréant celui qui adore l'idole placée au dessus de la tombe de 'AbdelQader ainsi que celle placée sur la tombe de Ahmad Al Badawi et autres que ces deux, à cause de l'ignorance, et du fait qu'il n'y ait personne pour leur montrer (que cela est du koufr) !?Alors comment rendrions-nous mécréant celui qui n'attribue pas d'associé à Allah et n'a pas immigré vers nous ou qui n'a pas mécru et combattu !? (traduction rapprochée) 

« Gloire à Toi, ceci est un grand mensonge » (sourate An-Nour, verset 16) »
 
(Fatawa Wa Massayl Ach-Cheikh Mouhammad Ibn Abdel Wahab rassemblé par Salih AlAtram et Mouhammad Douwych, page 11. Voir aussi Minhadj Ahli Al Haq Wal Itiba' de Cheikh Ibnou Sahmane, page 56)
 
(Note du traducteur : Notons que Cheikh Al Islam a donné en exemple, pour se défendre des accusations de takfir al mouslimine dont il était victime, l'adoration des tombeaux, qui est une des formes de chirk la plus rabaissante et il n'a pas donné en exemple le fait de juger avec autre que ce qu'Allah a descendu, pourtant, à son époque, il y avait beaucoup d'émir. Donc, si cela était la priorité et la cause des maux des musulmans, il l'aurait mis en priorité. Malheureusement, beaucoup de sectes qui prétendent le suivre ne s'occupent que du houkm bi ghayr ma anzal Allah, que l'on retrouve dans ses ouvrages mais qui n'est pas mis en priorité, contrairement à ces sectes, qui passent tout leur temps à parler de cette forme de chirk en priorité, alors que les maux de la oumma résultent en premier lieu du chirk dans el oulouhya (comme vous pourrez le voir dans le document intitulé « L'importance du Tawhid et les effetsnéfastes de sa négligeance » par Cheikh Fawzan)... Et ce n'est qu'une ruse de shaytan pour éloigner ces sectes du vrai problème et pour ne pas s'occuper de la vraie cause des maux des musulmans.)

Source :Tirés de plusieurs sites internet
copié de ibntaymiya.jeeran.com
 
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di - الشيخ عبد الرحمن بن ناصر السعدي
Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي
Cheikh Mouhammad Al Âmîn Ach Chanqitî - الشيخ محمد الأمين الشنقيطي
Imam Ibn Aby Al-'Iz Al-Hanafy - الإمام ابن أبي العز الحنفي
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية
Cheikh Mohamed Ibn Ibrahim Al Cheikh - الشيخ محمد بن إبراهيم آل الشيخ
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Cheikh Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb - الشيخ محمد بن عبد الوها
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24 juin 2015 21:18
Le verdict au sujet de vivre chez les Kouffars est de quatre catégories :
 
-Le Koufr : C'est l’état de ceux qui vont vivre chez les Kouffars parce qu’ils détestent l’Islam et les musulmans et qu’ils aiment le Koufr et le Shirk et les Moushrikines et qu’ils veulent aider les Kouffars à combattre l’Islam et les musulmans.
Ceux-là ne sont pas musulmans.
 
-Le Haram : C’est ceux qui vont vivre chez les Kouffars pour avoir le confort matériel, qui ne peuvent pas montrer ouvertement leur religion, qui sont capable de faire la Hijrah, mais qui laissent tomber la Hijrah.
Ceux-là sont dans le Haram.
 
-Le Moubaah : C’est ceux qui vont chez les Kouffars temporairement pour une nécessité : Pour faire du commerce, pour étudier une science qui n’est pas disponible chez les musulmans, pour un traitement médicale qui n’est pas disponible chez les musulmans. 
Mais bien sur il y a des conditions à cela que nous allons mentionnés In Sha Allah.
 
-Le Moustahab : Et dans certains cas, rester chez les Kouffars est recommandé et c’est dans le cas du savant musulman qui va chez les Kouffars pour appeler les gens à l’Islam et qui ne crains pas la Fitnah pour lui-même.
 
Voici les paroles des savants à ce sujet :
 
Le Sheikh Mohammad Ibn ‘Outhaimine a donné une explication très détaillée à ce sujet.
Il dit dans l’explication de Al-Ousoul Ath-Thalaathah :
Le verdict au sujet de voyager vers les pays de Koufr.

Nous disons à ce sujet que de voyager vers les pays de Koufr
n’est pas permis excepté sous trois conditions
 
-Première condition : Que la personne ait du savoir pour être en mesure de repousser les Shoubouhaats (les doutes et les ambiguïtés).
 
-Deuxième condition : Que la personne soit religieuse pour pouvoir repousser les Shahawaat (les désirs).
 
-Troisième condition : Il faut que la personne ait un réel besoin d’y aller.
 
S’il ne peut pas respecter ces conditions, dans ce cas il n’est pas permis pour lui de voyager vers les pays des Kouffars.
 
A cause de la Fitnah qui s’y trouve ou de la crainte de la Fitnah.
 
Il y a aussi un gaspillage d’argent, car le musulman dépense beaucoup d’argent dans ces voyages.
 
Mais si une personne à besoin d’un traitement ou d’acquérir un savoir qui n’est pas disponible dans les pays musulmans et qu’il possède de la connaissance de sa religion et qu’il est religieux, comme nous l’avons expliqué, alors dans ce cas il n’y a pas de problème pour cette personne de voyager.
 
Les voyages dans le but de faire du tourisme dans les pays des Kouffars, cela n’est pas un besoin ou une nécessité. Et il est possible d’aller dans un pays musulman où les gens sont respectueux des pratiques de l’Islam. (...)
 
En ce qui concerne le fait de s’installer pour résider dans les pays de Koufr, c’est un très grand danger pour la religion, le caractère, la ligne de conduite les bonnes manières et le comportement du musulman.
 
Nous avons été témoin de la déviation de plusieurs qui sont revenus changés après avoir vécu là-bas et ils sont revenus avec autre chose que ce avec quoi ils étaient partis.
 
Ils sont revenus des gens pervers.
 
Certains sont même revenus en ayant apostasié de leur religion, ayant rejeté leur religion et toutes les religions (qu’Allah nous préserve).
 
Ils rejettent tout et se moquent de la religion et des gens qui la suive, du premier au dernier.
 
Voilà donc pourquoi il est très important de se garder d’aller dans ces pays et de garder les conditions qui protègent de la passion et de ces causes de perdition.

Deux conditions essentielles pour vivre temporairement chez les kouffars
 
-Le musulman qui s’installe chez les Kouffars doit avoir la sécurité dans sa religion.
 
Il doit avoir de la science et de la foi, une forte détermination qui lui donne la fermeté de s’accrocher à sa religion et de prendre garde aux déviations. De plus il doit garder en lui l’animosité et la haine des Kouffars en s’éloignant de tout ce qui est une manifestation de Walaa et d’amour pour eux. Car d’avoir une Walaa et de l’amour pour eux est en opposition avec la foi.
 
Allah dit (traduction rapprochée) :
 
(Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ou qui aiment ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu.) Al-Moujaadilah : 22.
 
Certains musulmans disent avoir commencé à pratiquer l’Islam dans les pays de Koufr, mais ce ne sont qu’une petite minorité.
 
Car la réalité est que la grande majorité ne devient pas de meilleurs musulmans.
 
Et Il dit (traduction rapprochée) :
 
(O les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. Tu verras, d'ailleurs, que ceux qui ont la maladie au coeur se précipitent vers eux (les juifs et les chrétiens) et disent: ‹Nous craignons qu'un revers de fortune ne nous frappe.› Mais peut-être qu'Allah fera venir la victoire ou un ordre émanant de Lui. Alors ceux-là regretteront leurs pensées secrètes.) Al-Maa-dah : 51-52.
 
Et il est Par l’Imam Al-Boukhari et Mouslim que le prophète salAllahu'alayhi wa salam a dit :
 
« Celui qui aime un peuple est un des leurs et la personne (au jour dernier) avec ceux qu’il aime. »
 
Le fait d’aimer les ennemis d’Allah est une des choses les plus dangereuses pour un musulman.
 
Car le fait de les aimer signifie d’être d’accord avec eux et de les suivre.
 
Ou du moins, cela implique qu’on ne dénoncera pas ouvertement ce qu’ils font.
 
C’est pourquoi le prophète salALlahu'alayhi wa salam a dit :
 
« Celui qui aime un peuple est un des leurs. »
 
-Qu’il soit capable de montrer ouvertement sa religion de façon à ce qu’il soit capable de pratiquer les principes religieux sans empêchement.
 
Il ne doit pas être empêché d’établir la Salat en Jamaa’ah et la prière de Joumou’ah, ni de payer la Zakat, de jeûner ou de faire le Hajj et ainsi que les autres principes de la Religion.
 
S’il ne peut pas faire cela, il n’est pas permis pour lui de rester chez les Kouffars, car la Hijrah est obligatoire pour lui dans ce cas.

Les différents cas qui permettent de vivre temporairement chez les kouffars
 
-Pour la Da’wah, c'est-à-dire pour inviter et inciter les Kouffars a entré dans l’Islam.
 
C’est une forme de Jihad et c’est une obligation (Fard Kifaayah) pour ceux qui sont capable de le faire. (…)
 
-Pour étudier l’état des Kouffars et pour connaître la situation de la corruption de leurs croyances et de la fausseté de leurs adorations et la perversité de leur comportement et le chaos de leur conduite, dans le but d’avertir les gens contre eux et pour clarifier à ceux qui sont éblouis par les Kouffars de la réalité de leur état.
 
De rester parmi les Kouffars dans un but pareil fait aussi parti du Jihad, car cela signifie qu’on averti contre le Koufr et les Kouffars et cela implique qu’on incite les gens à s’accrocher à l’Islam et à la guidance.
 
Car la corruption du Koufr est un signe de la véracité de l’Islam.
 
Comme on dit : les choses deviennent claires par leur contraire.
 
Mais il faut tenir compte d’une condition : Il ne faut pas que cela ait des répercussions plus négatives que le bien recherché.
 
Comme si le musulman est empêché de transmettre ces informations et d’avertir contre ce qu’ils font, dans ce cas il n’y a pas de bienfait à ce qu’il reste parmi eux.
 
Ou si cela fait en sorte qu’ils commenceront à insulter l’Islam et le messager de l’Islam, alors il faut s’abstenir. (…)
 
-Pour les relations diplomatiques entre les pays, comme les ambassades et les consulats dans les pays de Koufr. Cela est permis car il y a un grand bien qui en découle.
 
-Pour des choses qui sont permises, comme le commerce ou pour un traitement. Cela est permis si c’est nécessaire.
 
-Pour faire des études.
 
C’est de la même catégorie que la précédente, mais c’est plus dangereux pour la religion et pour le caractère du musulman.
 
Car l’élève ressent toujours qu’il est en dessous de son professeur et que son professeur est au-dessus de lui.
 
Cela amène donc souvent à les respecter et à être convaincu de leurs opinions, de leurs idées et à imiter leur comportement.
 
Et il n’y a que très peu de gens – à part ceux qu’Allah a protégé – qui réussissent à se sauver de cela.
 
De plus l’élève va sentir qu’il a besoin de son professeur et cela va l’amener développer de l’amitié pour lui et le poussera à transiger avec lui dans son égarement et sa déviation.
 
Et de plus, il prendra pour amis ses collègues de classe qui sont Kouffars et se mettra à les aimer et à leur donner une Walaa, ce qui est dangereux.
 
Et à cause du danger de cette catégorie, il faut ajouter une condition de plus aux deux conditions essentielles mentionnées précédemment : Il faut que l’élève ait atteint un très haut niveau de maturité intellectuelle qui lui permet de distinguer entre ce qui est bénéfique et nuisible et qui l’amène à regarder loin.
 
Il ne faut pas envoyer les jeunes d’esprits qui ont des petites têtes, car c’est un danger pour leur religion, leur caractère et leur comportement.
 
Et c’est un danger pour leur société, car ils reviendront avec le poison qu’ils ont reçu de la part des Kouffars pour le répandre parmi les musulmans, comme on a pu le constater.
 
Car plusieurs de ceux qui sont envoyés reviennent complètement déviés dans leurs croyances etc. (…)
 
Fin de la citation.
 
Ce que le Sheikh explique ici est très important.
 
Surtout que les musulmans ont souvent une confiance aveugle en leurs enfants et croient presque ce sont des êtres infaillibles.
 
Ils envoient leurs garçons et leurs filles (parfois seule en plus!) pour étudier dans les pays de Koufr et ils n’ont pas la moindre idée de la perversité et de l’égarement qui existe dans ces lieux !
 
Dans les quartiers étudiants des grandes villes occidentales, c’est triste de voir le comportement de certains jeunes musulmans qui viennent pour étudier !
 
On dirait qu’ils ont perdu leur Islam en entier! Ils veulent tous vivre comme des vedettes de cinéma américaines (Illa man rahimallah), qu’Allah nous guide et nous protège !
 
Le Sheikh Bin Baaz (Rahimahoullah) a dit dans une Fatwa qu’il est interdit de s’établir dans un pays ou le Shirk et le Koufr sont apparent, excepté pour faire le Da’wah à Allah :
 
(De ‘Abdul-‘Aziz ibn ‘Abdullah ibn Baaz au frère N. M. As-Salamou ‘Alaikoum wa rahmatoullahi wa barakaatouh, Amma Ba’d :
 
Suite à ta lettre dans laquelle tu mentionnes que tu es un jeune musulman qui vit en Italie et qu’il y a là-bas un grand nombre de jeunes musulmans et que la plupart d’entre eux ont répondu aux désirs des Chrétiens de les éloigner de leur religion et de ses nobles enseignements.
 
A un point tel que la majorité d’entre eux ne prient pas et ils adoptent un mauvais comportement et font toutes sortes de péchés et cherchent à les rendre licite… ainsi que d’autres points que tu as mentionnés dans ta lettre.
 
Même si aujourd’hui, dans les pays de Koufr, la plupart des élèves n’ont pas le moindre respect pour les enseignants, les dirigeants ou autres personnages d’autorité.
 
Je te laisse savoir que de t’établir dans un pays ou le Koufr, le Shirk, la religion des chrétiens et des autres mécréants sont apparent n’est pas permis.
 
Peut importe que tu te sois établis parmi eux pour travailler, pour faire du commerce, pour étudier ou pour autre cause.
 
Parce qu’Allah dit (traduction rapprochée) :
 
(Ceux dont les Anges enlèveront leurs âmes alors qu’ils se font du tort à eux-mêmes. Il leur sera dit : ‹Pourquoi êtes-vous resté là?› - ‹Nous étions incapable de voyager sur terre›, dirent-ils. Alors les Anges diront: ‹La terre d'Allah n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre de faire la Hijrah?› Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer. Et quelle mauvaise destination! A l'exception des impuissants: hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie : A ceux-là, il se peut qu'Allah donne le pardon. Allah est Clément et Pardonneur.) An-Nisa : 97-99.
 
Et à cause de la parole du prophète salALlahu'alayhi wa salam:
 
(أنا بريء من آل مسلم يقيم بين أظهر المشرآين)
« Je suis innocent de tout musulman qui s’établit parmi les Moushrikines »
(déclaré Hasan par Al-Albaani, voir Sahih Al-Jaami’ 1/306)
 
Le fait de s’établir chez les Kouffars ne peut provenir d’un coeur qui a connu la réalité de l’Islam et de la foi, et qui a connu ce qui est obligatoire pour les musulmans parmi les droits d’Allah, et qui a été satisfait d’Allah comme Seigneur, et de l’Islam comme religion et de Mohammad salAllahu'alayhi wa salam comme prophète et messager.
 
Car d’être satisfait de cela implique : de l’amour d’Allah, et d’avoir de la préférence pour ce qui le satisfait, et d’avoir un sens de l’honneur jaloux pour sa religion (Ghairah) et de se rallier à ses alliés qui oblige un désavouement complet et un éloignement totale des mécréants et de leurs pays.
 
En fait, la simple foi en le Qor’an et en la Sounnah ne peut être réunis avec ces choses interdites.
 
Et il a été rapporté authentiquement selon Jarir Ibn ‘Abdillah Al-Bajali, qu’il a dit :
 
«Tu adores Allah, tu établis la Salat, tu payes la Zakat, tu donnes le bon conseil aux croyants et tu te sépares des Moushrikines.»
Rapporté par Abou ‘Abdur-Rahman An-Nasaa-i.
 
De même que le Hadith mentionner précédemment, la parole du prophète salAllahu'alayhi wa salam qui a dit :
 
« Je suis innocent de tout musulman qui s’établit parmi les Moushrikines »
(Déclaré Hasan par Al-Albaani, voir Sahih Al-Jaami’ 1/306)
 
Ainsi que le Hadith du prophète salAllahu'alayhi wa salam qui dit :
 
«لا يقبل الله عز وجل من مشرك عملا بعدما أسلم؛ أو يفارق المشرآين»
 « Allah n’acceptera aucun action de la part d’un Moushrik après qu’il soit devenu musulman jusqu’à ce qu’il se sépare des Moushrikines. »
(Déclaré Hasan par Al-Albaani dans Irwa Al-Ghalil vol. 5 p. 32)
 
Les savants ont clairement dit que c’est interdit et ils ont avertit les musulmans à ce sujet, et ils ont dit qu’il est obligatoire de faire le Hijrah (d’émigrer vers un pays musulman) si on a la capacité de le faire.
 
Ô Allah !
 
Excepté un homme qui possède de la science et de la compréhension et qui part là-bas pour appeler à Allah et pour les faire sortir des ténèbres vers la lumière et qui leur explique les bontés de l’Islam.
 
Cela est prouvé par un verset dans Sourat Tawbah (traduction rapprochée) :
 
(Dis : «Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d'Allah, alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers».) [At-Tawbah : 9 : 24]
 
Ce verset prouve que de souhaiter les intérêts de la Dounya n’est pas une excuse légale; car celui qui le fait est un Faasiq (un pécheur) qui est menacé de ne pas être guidé si ces choses ou certaines d’entres elles lui sont préférables à Allah et à son messager salAllahu'alayhi wa salam, ainsi que Jihad (la lutte) dans son chemin.
 
Et quel bien peut-il rester en celui qui est témoin du Shirk, ainsi que d’autres péchés, tout en se taisant et même en le faisant lui-même parfois, comme cela est arrivé de la part de certains parmi les musulmans au sujet desquels cela fut mentionné.
 
Et si celui des musulmans qui s’établit parmi eux s’imagine qu’il a un intérêt des intérêts de la Dounya, comme l’étude ou le commerce ou un emploi, cela ne fait qu’augmenter l’aversion à son sujet.
 
Car la menace sévère et certaine est venue dans le livre d’Allah au sujet du simple abandon de la Hijrah, comme nous l’avons déjà cité dans le verset de la Sourat An-Nisa.
 
Alors que dire de celui qui voyage vers les pays des mécréants et qui est satisfait de s’établir parmi eux dans leur pays.
 
Et nous avons déjà mentionné que les savants ont interdit de résider et d’aller dans les pays où le musulman n’est pas capable de pratiquer ouvertement sa religion.
 
Et celui qui s’établie pour les études ou le commerce, ou pour gagner sa vie ou pour y résider; leur verdict et ce qu’on dit a leur sujet la même chose que pour celui qui s’est établie parmi eux s’il ne peuvent pas pratiquer ouvertement leur religion et qu’il sont capable de faire le Hijrah.
 
Mais de prétendre de les détester alors que tu t’établis parmi eux dans leur pays, ce n’est pas suffisant.

Et on a interdit de voyager et de s’établir chez eux
à partir de plusieurs points de vue, parmi ceux-ci
 
-L’expression de la religion de la façon qui est exigé et qui respecte les règles de l’Islam n’est pas possible et ce n’est pas ce qui se produit.
 
-Les paroles des savants, qu’Allah leur fasse miséricorde, et le sens apparent de ce qu’ils disent et indiquent clairement est que le voyage vers les mécréants n’est pas permis pour celui qui ne connaît pas sa religion avec les preuves et les évidences claires et qui n’est pas capable de défendre l’Islam et de repousser les faux arguments des mécréants.
 
-Parmi les conditions pour voyager vers eux : il faut être protégé contre leur force, leur autorité, leur faux arguments, leur enjolivement et il ne faut pas leur ressembler ou être influencer par leur actions d’aucune façon.
 
-De couper toutes les voies et les moyens qui mènent au Shirk fait parti des plus importants fondements de la religion et de ses fondements.
 
Et il n’y a pas de doute que ce que tu as mentionné dans ta lettre, de ce que font certains jeunes parmi les musulmans qui se sont établis dans ces pays fait parti des conséquences de demeurer dans les pays de Koufr.
 
L’obligation pour eux est de demeurer ferme sur leur religion et de l’appliquer et de le pratiquer ouvertement et de suivre ses commandements et de s’éloigner de ses interdictions et d’appeler les gens à la suivre jusqu’à ce qu’ils soient capable de faire le Hijrah du pays du Shirk vers les pays de l’Islam.
 
copié de salafidemontreal.com 
Explication du principe de al-wala wa al-bara - الولاء والبراء - et la réfutation des extrémismes (dossier) - العلم الشرعي - La science légiférée

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Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti
 
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