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tunisie: “Nous allons appliquer la charia, c’est halal !”
c
29 juin 2012 14:33
“Nous allons appliquer la charia, c’est halal !”

Deux étudiantes racontentleur mésaventure avec un groupe de salafistes.

31.05.2012 | Propos recueillis par Zohra Abid | Kapitalis

Depuis fin 2011, “les habitants de Sejnane, ville située dans le nord-ouest de la Tunisie, se trouvent à la merci d’un groupe de fondamentalistes religieux qui fait régner la terreur. Un Etat dans l’Etat !” s’indigne le site tunisien Kapitalis. “Le pire est que cette affaire dure depuis des mois sans que le gouvernement lève le petit doigt pour y remédier, se dérobant derrière des dénégations qui ne convainquent personne.”


“Nous étions plus de 100 étudiants, dont 8 garçons, dans deux bus [lors d’une sortie d’étude organisée, le 6 mai, par l’Institut supérieur des sciences biologiques appliquées de Tunis]. Vers 10 heures, on était arrivés à Sejnane [dans le nord-ouest de la Tunisie], où on s’est arrêté. Quelques-unes des filles ont voulu prendre une collation à côté de l’un des deux bus”, raconte une étudiante. Elle soupire, les yeux mouillés, avale sa salive et reprend : “A ce moment-là, un groupe d’enfants de 10 ans ou un peu plus, avec leur cartable sur le dos – d’ailleurs, c’était un dimanche et je ne sais pas pourquoi ils avaient avec eux ces cartables –, ont commencé à taquiner les filles. Et lorsque nos camarades, les garçons, leur ont dit d’arrêter, les petits ont réponduen bousculant et en frappant les étudiants. Ces derniers ont riposté et nous nous sommes tous dépêchés de monter dans les bus. Car nous avons vu des jeunes et même des quinquagénaires qui venaient dans notre direction avec des bâtons.” Selon elle, certains assaillants étaient en moto et les autres armés de bâtons à bord d’une 404 bâchée. L’un des bus a échappé à leur colère en démarrant rapidement.

“Le second bus a tout fait pour les dérouter, mais il s’est trouvé à la fin dans une ruelle, encerclé par un groupe de gens. Nous étions pris en otage ! Ils sont montés sur le bus et, par les fenêtres, ils nous ont vaporisés avec du gaz. Le chauffeur a finalement ouvert la portière pour essayer de discuter avec eux. Là, ils ont commencé à violenter nos camarades (les garçons) et à nous qualifier de aâherat et de fajirat (prostituées), nous disant qu’on n’a pas le droit d’aller à l’école et de vivre en mixité et que Sejnane est le Sejnanistan, un émirat qui ne dépend plus de la Tunisie.” “L’un des 8 garçons a été violenté et plusieurs fois giflé. ‘Nous allons faire appliquer la charia, c’est halal !’ nous ont-ils lancé. ‘C’est-à-dire que nous allons couper la tête de cet étudiant qui est en tee-shirt à côté des filles’“, poursuit la jeune étudiante, très émue. Sa camarade poursuit : “Nous étions à terre, nous avons essayé discrètement de contacter nos familles et la police pour nous secourir. Faute de réseau, tout contact avec l’extérieur était coupé. Entre-temps, une vieille dame du quartier est venue supplier nos assaillants pour qu’ils nous relâchent. Mais le groupe – dont plusieurs étaient barbus – a voulu prendre en otage une fille et un garçon contre notre libération, en promettant de libérer les deux otages plus tard. Nous avons protesté. A la fin, ils nous ont laissés partir après avoir matraqué certains étudiants et ils nous ont dit qu’ils pourraient nous rattraper même si on allait en Chine”, raconte la fille. C’est à ce moment-là que la police est arrivée. “Ce qui nous a frappés, c’est la courtoisie avec laquelle la police a traité ces gens-là. On les a même vus plaisanter ensemble !”

[www.courrierinternational.com]
J
29 juin 2012 15:00
Qui sème le vent récolte la tempete: ils ont voté pour élire les barbus ,et bien maintenant qu ils encaissent .
a
29 juin 2012 17:44
Citation
coldman a écrit:
“Nous allons appliquer la charia, c’est halal !”

Deux étudiantes racontentleur mésaventure avec un groupe de salafistes.

31.05.2012 | Propos recueillis par Zohra Abid | Kapitalis

Depuis fin 2011, “les habitants de Sejnane, ville située dans le nord-ouest de la Tunisie, se trouvent à la merci d’un groupe de fondamentalistes religieux qui fait régner la terreur. Un Etat dans l’Etat !” s’indigne le site tunisien Kapitalis. “Le pire est que cette affaire dure depuis des mois sans que le gouvernement lève le petit doigt pour y remédier, se dérobant derrière des dénégations qui ne convainquent personne.”


“Nous étions plus de 100 étudiants, dont 8 garçons, dans deux bus [lors d’une sortie d’étude organisée, le 6 mai, par l’Institut supérieur des sciences biologiques appliquées de Tunis]. Vers 10 heures, on était arrivés à Sejnane [dans le nord-ouest de la Tunisie], où on s’est arrêté. Quelques-unes des filles ont voulu prendre une collation à côté de l’un des deux bus”, raconte une étudiante. Elle soupire, les yeux mouillés, avale sa salive et reprend : “A ce moment-là, un groupe d’enfants de 10 ans ou un peu plus, avec leur cartable sur le dos – d’ailleurs, c’était un dimanche et je ne sais pas pourquoi ils avaient avec eux ces cartables –, ont commencé à taquiner les filles. Et lorsque nos camarades, les garçons, leur ont dit d’arrêter, les petits ont réponduen bousculant et en frappant les étudiants. Ces derniers ont riposté et nous nous sommes tous dépêchés de monter dans les bus. Car nous avons vu des jeunes et même des quinquagénaires qui venaient dans notre direction avec des bâtons.” Selon elle, certains assaillants étaient en moto et les autres armés de bâtons à bord d’une 404 bâchée. L’un des bus a échappé à leur colère en démarrant rapidement.

“Le second bus a tout fait pour les dérouter, mais il s’est trouvé à la fin dans une ruelle, encerclé par un groupe de gens. Nous étions pris en otage ! Ils sont montés sur le bus et, par les fenêtres, ils nous ont vaporisés avec du gaz. Le chauffeur a finalement ouvert la portière pour essayer de discuter avec eux. Là, ils ont commencé à violenter nos camarades (les garçons) et à nous qualifier de aâherat et de fajirat (prostituées), nous disant qu’on n’a pas le droit d’aller à l’école et de vivre en mixité et que Sejnane est le Sejnanistan, un émirat qui ne dépend plus de la Tunisie.” “L’un des 8 garçons a été violenté et plusieurs fois giflé. ‘Nous allons faire appliquer la charia, c’est halal !’ nous ont-ils lancé. ‘C’est-à-dire que nous allons couper la tête de cet étudiant qui est en tee-shirt à côté des filles’“, poursuit la jeune étudiante, très émue. Sa camarade poursuit : “Nous étions à terre, nous avons essayé discrètement de contacter nos familles et la police pour nous secourir. Faute de réseau, tout contact avec l’extérieur était coupé. Entre-temps, une vieille dame du quartier est venue supplier nos assaillants pour qu’ils nous relâchent. Mais le groupe – dont plusieurs étaient barbus – a voulu prendre en otage une fille et un garçon contre notre libération, en promettant de libérer les deux otages plus tard. Nous avons protesté. A la fin, ils nous ont laissés partir après avoir matraqué certains étudiants et ils nous ont dit qu’ils pourraient nous rattraper même si on allait en Chine”, raconte la fille. C’est à ce moment-là que la police est arrivée. “Ce qui nous a frappés, c’est la courtoisie avec laquelle la police a traité ces gens-là. On les a même vus plaisanter ensemble !”

[www.courrierinternational.com]


Encore une militante soit disante féministe tunisienne qui essaie de se poser en victime dans les médias occidentaux.oh la pauvre ,o, l'empêche d'exhiber son string!!!!
La femme tunsienne est la femme la plus libre et la plus respectée du monde arabe!!!
30 juin 2012 15:57
J'en ai ras le bol du manque d'intelligence de ces pseudo démocrates civilisés dégénérés...

Les Islamistes, ils sont cons, mais ils sont prêt à mourir pour leurs croyances.

Alors que du coté des pseudo "civilisés intelligents"... Que des lâches... Personne ne veut mourir pour ses croyances.

Tout le monde est prêt à profiter de la démocratie, de la liberté... Mais pour se battre pour l'avoir, ah non, il faut l'aide des ricains pour y arriver...

Alors voilà ma position, que le meilleur gagne. Je méprise les gens incapables de se battre pour leurs valeurs.

Je choisirais les barbus débiles plutôt que de m'allier à ces femelettes des droits de l'homme... Le jour où vous aurez des hommes solides dans vos rangs, ce jour là, j'étudierais vos arguments. En attendant, faites du silence et baissez la tête...

Dans mon quartier, on avait des barbus, qui venaient faire des commentaires bidons pendant l'été, du genre "ooh, j'ai vu une jambe féminine à travers les arbres là où il y a une piscine. vous avez pas honte?"

Autant vous dire que la négociation n'a pas duré... Aprés deux tentatives de communication et une tentative de "méle toi de tes affaires." c'est passé direct à mon poing dans ton nez... Et croyez moi, ils ne sont pas plus courageux que leurs adversaires.

La personne qui protége ses droits reste supérieure dans tout les cas... C'est les couards qui protégent leurs priviléges qui battent en retraite pour se faire massacrer.

Allez encerler un jeune étudiant armé d'un stylo... Vous allez vite voir que s'il est déterminé à ne pas se laisser faire, il crevera quelques yeux avant de tomber...
Dans ces moments là, il faut savoir se dire "si je vais en enfer. Vous venez avec moi!!" Facile à dire, difficile à appliquer... Mais ca vient naturellement quand on te pousse à bout. Et c'est pas rentable de combattre des gens comme ca...
C
30 juin 2012 16:08
Bof,ça pue l'intox,ce truc...
i
1 juillet 2012 22:10
vive la charia en tunisie ! ca fera plus de touristes pour l'économie marocaine.
3 juillet 2012 13:33
Citation
itrane2000 a écrit:
vive la charia en tunisie ! ca fera plus de touristes pour l'économie marocaine.

ET VOILA LA SOLIDARITE ! plus de touriste plus de prostitutions plus de saoudiens pedophile plus de drogue et c tout ! voila le maroc dans toute sa splendeur!!
g
3 juillet 2012 16:34
Tu n'es qu'un menteur Goldman et un fourbe.
La charia n'a pas été intégrée dans la constitution et à mon grand regret et cela a été annoncé il y a plus de deux mois.
Tu nous sers le même tajine de propagande que les médias alignés jugés casher: un effet loupe sur deux ou trois trainées athées vivant dans les quartiers chics et réfutant le caractère à dominance musulmane de notre pays.
Tu ne trompes que les plus débiles de notre communauté.
Quant à Itrane, la charia ne fait peur qu'aux voleurs, pédophiles, trafiquants de drogue et autres déviants comportementaux. Vous voulez les récupérer, on vous les file bien volontiers et étouffez-vous avec.
Wa salam.
a
3 juillet 2012 18:06
Citation
rosalinda89 a écrit:
Citation
itrane2000 a écrit:
vive la charia en tunisie ! ca fera plus de touristes pour l'économie marocaine.

ET VOILA LA SOLIDARITE ! plus de touriste plus de prostitutions plus de saoudiens pedophile plus de drogue et c tout ! voila le maroc dans toute sa splendeur!![/quote
]

en parlant de féministes écervélées , en voilà une qui ne réfèchit pas ,la prostitution et la drogue existe partout dans le monde et également dans les pays arabes ......en tunisie il y a aussi beaucoup de prostitution et les islamites n'arriveront pas à léradiquer en le faisant passser pour du halal


Les prostituées de l’impasse Abdallah Guech : la "fierté" de Tunis
photoprostitutionTunisie.Mme de Pompadour, une des anciennes prostituées de la rue Abdallah Guech. (photo publiée sur le site harissa.com)

Tapie dans les ruelles de la médina de Tunis, à quelques centaines de mètres de la mosquée Zitouna, la plus vieille de la capitale, l’impasse Abdallah Guech est un lieu de prostitution officiel en plein cœur de la ville. Une rareté dans un pays arabe.

Autrefois lieu d’initiation pour beaucoup de jeunes, à l’époque où la sexualité était moins libre, et sujet de prédilection fantasmé pour le cinéma, cette rue est aujourd’hui majoritairement fréquentée par les moins fortunés.

À Abdallah Guech, la prostitution est légale et les travailleuses du sexe suivies par les services médicaux.

De nombreux groupes Facebook parlent de cette ruelle. Certains en font l’éloge, tandis que d’autres demandent à ce qu’elle soit déplacée.







photo publiée sur le blog de zizirider.

Nous ne sommes pas parvenus à récupérer de photos récentes de cette ruelle. Si vous en avez où si vous pouvez en prendre, contactez nous à [email protected].

Contributeurs

zizirider
."Les médias du Golfe critiquent cette rue, mais pour moi c’est une fierté"
Zizirider, 40 ans, bloggeur à Tunis.

Je connais la rue Abdallah Guech depuis toujours, car ma famille habite la même médina. Je passais devant sur le chemin du lycée Carnot [actuel lycée Bourguiba] et les flics nous éloignaient parce que nous étions trop jeunes.
La ruelle Abdallah Guech est très étroite. À la différence de Bruxelles ou d’Amsterdam, ce passage est caché : il n’y a ni vitrines, ni néons. Il y a un peu plus de monde que dans les rues adjacentes, principalement des hommes, mais à part cela, c’est un endroit discret. Il y a le long de la rue des petits box de 2-3 mètres environ et par l’entrebâillement de la porte on peut voir les prostituées qui attendent les clients, assises sur une chaise, assez déshabillées.








photo fournie par zizirider.


"Abdallah Guech", qu’on appelle la "maison", est là depuis au moins un siècle. Elle fait partie de ces bordels "indigènes" qui ont connu leur âge d'or sous protectorat français. À l’époque, elle était fréquentée surtout par les Tunisiens, qu’ils soient juifs ou musulmans. Les Français et les Européens fréquentaient un bordel plus luxueux appelé "la grande maison" et qui se situait dans un superbe immeuble de l’actuelle rue de Paris.

"Les cartes d’identité des prostituées mentionnent qu’elles sont des ‘employées du ministère de l’Intérieur’"


Les "filles" sont pour la plupart d’un certain d’âge, disons 40 ans, et même plus. On trouve rarement des jeunes. Elles viennent souvent de milieux défavorisés. Elles sont connues des services municipaux, elles ont régulièrement des visites médicales et le plus amusant, c’est que leurs cartes d’identité mentionnent qu’elles sont des ‘employées du ministère de l’Intérieur’. C’est pour éviter qu’elles soient embêtées et leur faciliter les démarches administratives. On dit qu’en échange, elles servent parfois d’indic à la police.

Ces femmes payent des impôts. Ce système est unique dans les pays arabes. Moi qui voyage beaucoup je peux vous dire que ni l’Algérie ni le Maroc, encore moins la Libye, ne connaissent cela.

Certaines chaînes satellitaires du Golfe critiquent très sévèrement la Tunisie à cause de cette ruelle. Il y a notamment un "barbu" qui accuse le pays d’être débauché parce qu’il autorise la prostitution, mais interdit la polygamie. Pourtant, selon moi, la Tunisie peut être fière de protéger ainsi les prostituées.









Extraits de la vidéo : "Il existe un endroit en Tunisie appelé Abdallah Guech où il y a, tenez-vous bien, des filles de joie autorisées à travailler, je répète autorisées à travailler, avec des papiers qui prouvent qu'elles sont saines" , "imaginez un pays qui autorise la prostitution et interdise la polygamie, ne méritez-vous pas la colère de Dieu ? Que voulez-vous exactement , satisfaire l'Occident ?"

Avant, cette ruelle était le lieu des premières expériences, car il y avait une plus grande frustration sexuelle et la société était plus conservatrice. Aujourd’hui, c’est beaucoup moins jeune et plus pauvre. La passe est à 20 dinars [11 euros]. Il y a beaucoup d’Algériens aussi : c’est à côté de la porte de France (Bab Bhar), là où s’arrêtent les taxis et les "louages" venus d’Algérie.

La clientèle plus fortunée passe par d’autres réseaux, car il y a aussi une prostitution clandestine. Il existe des prostituées qui racolent dans les lieux fréquentés par les riches, mais ce n’est pas comme à Paris, sur le périphérique ou au Bois de Boulogne, c’est très discret.

Pour arriver dans cette impasse il faut passer par la rue Zarkoun. C’était la rue des antiquaires, qui abritait la bibliothèque nationale et le premier conservatoire de musique, mais depuis les années 80 c’est devenu un lieu mal fréquenté. Or les mères de nombreux voyous de cette rue sont d’anciennes prostituées d’Abdallah Guech."
 
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