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Benoona a écrit:
Le "printemps tunisien" a été volé par Kais Bobris ! Ce qui était censé être une révolution pour la liberté et la démocratie s'est transformé en un cauchemar économique sous sa présidence. Les Tunisiens font maintenant la queue pour de la nourriture, exactement comme en Algérie, un pays où les gens souffrent depuis des décennies. Saied a pris le pouvoir, écrasé la démocratie, et aujourd'hui, tout le monde est coincé dans une crise où l'espoir d'une vie meilleure est enterré sous la misère économique. Un véritable fiasco, comme si l'histoire se répétait, mais avec des pires résultats. Finek ya bouguiba finek!
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Lino Aydan a écrit:
Le Sahara Occidental est considéré par l’ONU comme un territoire non autonome, dont le peuple a droit à l’autodétermination, sans reconnaissance de souveraineté marocaine. La Cour internationale de justice (CIJ) a confirmé en 1975 que le Maroc ne détient aucun droit de souveraineté sur ce territoire. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) distingue explicitement le Sahara Occidental du Maroc dans ses arrêts, interdisant l’exploitation de ses ressources sans le consentement du peuple sahraoui. Enfin, l’Union africaine (UA) reconnaît la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) comme État membre, marquant ainsi un soutien politique fort au Front Polisario.
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AL MASSIRA a écrit:
Mon petit Ramsès,
Le Sahara Occidental.....La CIJ....non automne....CJUE....UA.... T'en n'a pas marre de te répéter mille fois sans aucun argument réaliste. Tu as remarqué que quasiment toute l'Europe + les USA + un grand nombre de pays africains reconnaissance notre souveraineté. Tu as remarqué que chaque matin un pays retire sa reconnaissance à ton état fantôme: la Kenya, Ghana, Syrie + de gros pays d'Amérique Latine. Bientôt ce sera l'Ethiopie, la Mauritanie...j'arrête sino j'y suis demain matin.
Aujourd'hui le Maroc est au Sahara et le drapeau rouge y flotte fièrement. Une route de Tiznit à Dakhla, chez toi elle fait tout le pays de haut en bas ou de droite à gauche. Bientôt le port de Dakhla probablement le plus grand de l'Atlantique africain.
Tu vois tout ça ou il faut des lunette pour myope profond.
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SaharaHeritage a écrit:
Ton argumentaire repose sur des contre-vérités juridiques et une lecture biaisée des faits. La Cour internationale de justice (CIJ), en 1975, n’a jamais affirmé que le Maroc n’avait aucun droit sur le Sahara. Au contraire, elle a reconnu des liens juridiques d’allégeance entre les tribus sahraouies et le Sultan du Maroc, invalidant ainsi la thèse du “terra nullius”. Quant à l’ONU, elle soutient une solution politique mutuellement acceptable, et non un référendum devenu inapplicable depuis l’échec du recensement. La CJUE, de son côté, n’est pas une instance politique et ses décisions portent sur des accords commerciaux, sans remettre en cause la souveraineté marocaine. Enfin, l’adhésion de la pseudo-RASD à l’Union africaine n’a aucune valeur juridique et résulte d’un contexte purement idéologique. Le seul avenir viable reste le plan marocain d’autonomie, soutenu par de nombreuses puissances, garant de stabilité, développement et dignité pour les populations sahraouies.
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Lino Aydan a écrit:
Vous affirmez avec emphase que « le drapeau rouge flotte fièrement » sur le Sahara Occidental et que de nombreuses reconnaissances de la RASD sont retirées. Mais permettez-moi de vous rappeler que la souveraineté ne s’établit ni par l’invective ni par les kilomètres d’asphalte posés, aussi modernes soient-ils.
Le Sahara Occidental reste inscrit à l’ONU comme territoire non autonome (fait juridique incontestable). La CIJ a explicitement affirmé en 1975 que les liens historiques entre le Maroc et ce territoire n’impliquaient aucun droit de souveraineté. La CJUE, dans plusieurs arrêts, distingue clairement le Sahara Occidental du Royaume du Maroc, interdisant l’exploitation de ses ressources sans le consentement du peuple sahraoui. Enfin, l’Union africaine reconnaît la RASD comme membre à part entière, ce qui, sauf erreur, n’est pas un détail diplomatique.
Vous évoquez des évolutions géopolitiques en faveur de votre position. Soit. Mais elles ne modifient ni le droit international, ni le principe fondamental du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Quant aux reconnaissances retirées, elles sont parfois le fruit de pressions ou de calculs bilatéraux, rarement d’un changement de conviction fondée sur le droit.
Le développement d’infrastructures au Sahara Occidental est un fait. Leur instrumentalisation comme argument de souveraineté est une erreur de logique. La colonisation a toujours construit pour mieux asseoir ses prétentions. Mais construire ne signifie pas appartenir.
Je vous invite donc, en toute cordialité, à distinguer entre la force d’un fait accompli et la légitimité d’un droit fondamental, celui des Sahraouis à choisir librement leur destin. Car c’est bien cela que rappelle inlassablement le droit international — non par myopie, mais par cohérence.
Avec mes salutations respectueuses.
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Lino Aydan a écrit:
Ta position repose essentiellement sur une lecture sélective des textes, des faits accomplis sur le terrain et sur un soutien diplomatique fluctuants, mais elle ne résiste pas à l’examen juridique rigoureux et aux principes du droit international.
Le Sahara Occidental n’appartient pas au Maroc, pas plus que des infrastructures ou des consulats étrangers ne confèrent une souveraineté juridique.
Je vous invite, si vous êtes sincèrement attaché à la paix et à la stabilité, à reconnaître que le droit du peuple sahraoui à choisir son destin n’est ni négociable ni périmé. Il est simplement suspendu, et tant que la solution politique ne l’intègre pas clairement, le conflit restera non résolu, malgré les apparences.