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Trump attendu sur le terrain du conflit israélo-palestinien
G
22 mai 2017 10:36
Le président américain Donald Trump est attendu lundi à Jérusalem, ville sainte pour chrétiens, juifs et musulmans, après avoir affirmé que la paix apparemment insaisissable entre Israéliens et Palestiniens était possible.

"Si ces trois croyances peuvent s'allier et coopérer, alors la paix est possible dans le monde, y compris la paix entre Israéliens et Palestiniens", a dit M. Trump dimanche en Arabie saoudite, étape inaugurale de son premier voyage à l'étranger.

M. Trump se rend lundi en Israël et mardi en territoire palestinien occupé pour une visite qui s'annonce riche de symboles et de questions quant à sa substance.

M. Trump visitera lundi après-midi à Jérusalem le Saint-Sépulcre, lieu le plus saint du christianisme. Puis, sous très haute protection, il parcourra les quelques centaines de mètres à travers les ruelles séculaires de la Vieille ville de Jérusalem, jusqu'au mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs.

En surplomb du mur s'étend l'esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs), troisième lieu saint de l'islam.

M. Trump touchera alors de près les complexités israélo-palestiniennes, qui mettront à l'épreuve son voeu proclamé de présider à "l'accord ultime" mettant fin à l'un des plus vieux conflits du monde.

Le serment de Netanyahu
Avec sa signification religieuse et politique, Jérusalem est au coeur de ce conflit. Le Saint-Sépulcre, le mur des Lamentations et l'esplanade des Mosquées se situent à Jérusalem-Est, partie palestinienne dont Israël s'est emparé en 1967 et qu'il a annexée en 1980.

Israël considère tout Jérusalem comme sa capitale "indivisible", comme l'a répété dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu. "Ce soir, je dis au monde entier (...) Jérusalem était et sera toujours la capitale d'Israël", a-t-il lancé devant des milliers de personnes à l'ouverture de festivités marquant le 50e anniversaire de la conquête de Jérusalem-Est.

Les Palestiniens, eux, veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent depuis des décennies.

M. Trump a promis pendant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade des Etats-Unis actuellement située à Tel-Aviv, rompant ainsi avec la communauté internationale et des décennies de diplomatie américaine. Ces promesses semblent avoir été révisées à l'épreuve du pouvoir et des risques.

Israël attend néanmoins avec curiosité de voir le président de son plus grand allié après seulement quatre mois de pouvoir quand il avait fallu attendre quatre ans avec Barack Obama.
Mesures de confiance

M. Trump sera le premier président américain en exercice à se rendre au mur des Lamentations.

Israël se demande si, compte tenu du statut disputé de Jérusalem, il persistera dans le refus de se faire accompagner au mur par un dirigeant israélien. Le contraire serait perçu comme la reconnaissance d'une souveraineté israélienne sur le mur et ferait les délices de la droite.

Ce n'est que l'une des questions soulevées par sa visite.

M. Trump s'entretiendra lundi soir avec M. Netanyahu, et le lendemain matin avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem, en Cisjordanie occupée.

La paix n'a pas paru plus hors de portée depuis des années. Les dernières négociations israélo-palestiniennes, sous l'égide américaine, ont capoté en avril 2014. Les intentions de M. Trump semblent aussi peu claires aux Israéliens qu'aux Palestiniens.

Une fois investi, M. Trump a commencé par semer le trouble et alarmer les Palestiniens en prenant ses distances avec la solution dite à deux Etats, impliquant la création d'un Etat palestinien indépendant.

Mais il a aussi battu froid la droite israélienne - qui rêvait de colonisation sans frein, voire d'annexion de la Cisjordanie - en réfrénant les ardeurs israéliennes de construction dans les territoires occupés.
Son administration a prévenu de ne pas attendre si tôt un vaste plan diplomatique. Le président cherche d'abord à "faciliter" la reprise de l'effort de paix et à obtenir des deux bords des engagements et des mesures de confiance, disent ses collaborateurs.

Le gouvernement israélien a adopté dimanche soir, "à la demande" de M. Trump, des mesures destinées à faciliter la vie des Palestiniens et favoriser leur économie, notamment leurs voyages à l'étranger et les déplacements des dizaines de milliers de Palestiniens qui vont travailler chaque jour en Israël.

Cependant le scepticisme est de mise, avec un Premier ministre israélien soumis aux pressions de sa droite, un président palestinien vieillissant et entravé par les divisions intestines et un président américain en pleine tempête politique à Washington.

Sources : Romandie
G
22 mai 2017 10:45
Israël adopte des mesures en faveur des Palestiniens avant l'arrivée de Trump
a
22 mai 2017 19:24
Salam... Israël n a jamais été aussi puissante et tranquille qu aujourd'hui.....ses principaux ennemis sont exsangues,réduits à l anarchie(Syrie, Irak),.... Trump a fait du dernier (Iran)sa bête noire,les pays du Maghreb s occupent de leur population et ont assez de problèmes,les arabes du golfe,quand ils ne travaillent pas avec Israël,passent leur temps à essayer de préserver leur pouvoir.....la question palestinienne est devenue secondaire pour beaucoup....mais n est ce pas ainsi son destin????la dernière bataille de l humanité ne doit elle pas se dérouler dans balad Cham, comprenant la Syrie et la Palestine???on y va doucement,mais sûrement...
G
23 mai 2017 08:45
C'est bien vu. Oui effectivement les pays du Golfe ont un souci d'avenir, les régimes cherchent à garantir la pérennité de leur pouvoir dans leurs pays respectifs. La question palestinienne ne sera jamais résolue , elle fait parti des traits saillants des fins des temps. JERUSALEM DANS LE CORAN de cheikh Imran fait une approche compréhensible pour ceux qui dorment encore.
Citation
afraw a écrit:
Salam... Israël n a jamais été aussi puissante et tranquille qu aujourd'hui.....ses principaux ennemis sont exsangues,réduits à l anarchie(Syrie, Irak),.... Trump a fait du dernier (Iran)sa bête noire,les pays du Maghreb s occupent de leur population et ont assez de problèmes,les arabes du golfe,quand ils ne travaillent pas avec Israël,passent leur temps à essayer de préserver leur pouvoir.....la question palestinienne est devenue secondaire pour beaucoup....mais n est ce pas ainsi son destin????la dernière bataille de l humanité ne doit elle pas se dérouler dans balad Cham, comprenant la Syrie et la Palestine???on y va doucement,mais sûrement...
G
23 mai 2017 14:50
Trump va quitter la région dans quelques heures et il n'a rien dit sur le processus de paix qu'il compte mettre en place entre Israéliens et Palestiniens , il fuit meme les questions des journalistes sur ce sujet, c'est la preuve qu'il n'avait pas de plans ni de stratégie. Encore à Bethléem en rencontrant Mahmoud Abass , il réaffirme qu'il ne laissera jamais l'Iran posseder l'arme nucléaire, comme il l'a dit à Tel aviv avec ses premiers mots. il y'a une véritable supercherie et diversion en sachant que les palestiniens attendent ses positions sur l'occupation qui dure 70 ans mais également sur la colonisation , aucun mot.
 
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