Alors que le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) raccommodait ses chaussures (car il aidait aux tâches ménagères, à bon entendeur…), il remarqua que son épouse Aisha (que Dieu soit satisfait d’elle) l’observait. Il lui demanda :
Que se passe-t-il ? – Si Abu Bukair Al-Huthali, le poète, t’avait vue, il aurait su que son poème était pour toi. – Qu’a dit le poète ? – Abu Bukair a dit que si on admirait la majesté de la Lune, elle scintillerait et illuminerait le monde pour être vue par tous. Le Prophète se leva alors, se dirigea vers Aisha, l’embrassa entre les yeux et dit :
Wallahi ya Aisha (je jure par Dieu, ô Aisha), c’est ce que tu es pour moi et plus encore.