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alximo a écrit:
Le Maroc mise sur le tourisme comme secteur porteur et principale afin de décoller économiquement. Mais est ce que ce choix stratégique est adéquat pour un Maroc en voix de développement et avec plusieurs secteurs prometteurs et encore vierges?
Tout le monde connaît la fragilité de ce secteur, surtout pour un pays arabo-musulman ou un simple attentat terroriste quelques part dans un coin touristique peut faire sombrer tout le secteur, comme c´était le cas en Egypte dans les années 90. En plus de la dialectique du tourisme en general : un secteur qui est bénéfique économiquement, mais avec des problèmes socioculturels et envirenmentaux, surtout avec un torusime cible sur la masse dans un pays en voix de developpement.
D´autant plus que le "Business Model" du tourisme, de nos jours, est inéquitable pour les pays récepteurs (surtout les pays de l´hemisphoere sud) : La grande partie des richesses générées par le tourisme est destinee aux grand tours operateurs, agences de voyages, compagnies de transports..etc qui sont localisé généralement dans les pays émetteurs, et les miettes qui restent vont au capitalisme touristique des pays récepteurs.
Le Maroc des années 60 avait fait le choix de l´agriculture comme secteur principale de son économie. Soucieux du manque des ressources minières et pétrolières du pays (a part le phosphates), le Maroc avait fait le choix selons ses ressources dispoibles. La diversification des activités a tardé et l´économie marocaine est reste dépendante des aléas du météo.
Aujourd’hui, on fait le paris sur le tourisme avec des investissements nationaux et étrangers très importants, mais la vision a long terme dans un secteur fluctuant ne peux assurer un décollage économique sur, et on rate encore l´opportunité de diversifié l´économie du pays. Pourtant le Maroc est encore un grand chantier et plein d´opportunités : ressources humaine jeunes et qualifiés, des secteurs encore vierge ou presque comme la pèche avec 2 littoraux et des mers des plus poissonneuses du monde , industrie agroalimentaire encore limité, secteur industriel faible, high-tech...etc . Une partie des investissements destinés au tourisme aurait pu être investis dans ces secteurs, qui sont plus stable et plus sure que le tourisme.