L'écriture de ces Sifrei Torah, ou Sefarim (en Yiddish, seforim), se fait selon des règles extrêmement contraignantes et précises, et ne sont confiées en conséquence qu'à des scribes professionnels hautement qualifiés. C'est en vertu de ces règles que ce texte plurimillénaire nous est arrivé pratiquement inchangé, et que des copies datant de plusieurs siècles, voire de millénaires, sont virtuellement identiques entre elles. L'accent a été mis sur ce souci de précision au point de dire que chaque mot, chaque lettre, chaque signe même est d'origine divine, et que s'il en manquait un seul, « le monde s'écroulerait ».
cherchez la faille!
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Toutefois, les circonstances historiques contraignirent les communautés galiléennes d'abord, babyloniennes ensuite à compiler le corpus de commentaires de la Mishna, dont les allusions, leçons, traditions etc. synthétisées en quelques centaines de pages furent développées en milliers de pages, appelées Guemara. Important changement, alors que la Torah et la Mishna sont rédigées en Hébreu (bien que l'hébreu mishnaïque ne soit plus pareil à l'hébreu biblique), la Guemara l'est en Araméen, ayant été compilée à Babylone. La notion de Guemara est à peu près équivalente à celle de Talmud en hébreu, terme bien plus connu.