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Témoignage glaçant sur les atrocités de l’armée israélienne
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15 juillet 2009 20:43
{u]Opération « Plomb durci » à Gaza
Témoignage glaçant sur les atrocités de l’armée israélienne
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N’oubliez pas Gaza ! C’est le cri que je voudrais lancer en rentrant de Gaza. Car, on vient de le voir, le cessez-le-feu ne représente ni une victoire pour Israël ni la paix, mais prépare de nouvelles agressions. D’ailleurs le cessez-le-feu n’existe pas. Il est rompu tous les jours par Israël par mer ou par terre et les drones sillonnent en permanence le ciel de Gaza.
Sylvette Rougier

Je suis partie à Gaza en réponse à l’appel des organisations du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, de la Coordination Inter Associative pour la Palestine qui regroupe plus de 60 organisations, et de l’Association pour le Développement de la Santé des Femmes. Notre délégation de solidarité et d’assistance médicale composée de médecins, infirmières, juristes, responsables politiques et associatifs avait pour but d’apporter une assistance médicale et de participer au travail d’investigation sur les crimes de guerre caractérisés commis par l’armée israélienne.

Il me semblait important comme infirmière de mettre mes compétences professionnelles au service des Palestiniens, comme citoyenne de manifester ma solidarité à des gens victimes de traitements inhumains, et comme membre d’une organisation solidaire des Palestiniens, d’être avec eux à un moment où ils étaient si isolés et où leur situation était si difficile.

En fait nous sommes arrivés au moment où la trêve était déclarée et du coup, notre mission s’est orientée essentiellement vers un recueil de témoignages afin d’étayer la demande de plainte auprès de la Cour Pénale Internationale.

La délégation qui a réclamé et obtenu le soutien du Ministère des Affaires Etrangères français était composée de : Abdelaziz Yassine BENJELLOUN TOUIMI, Orthopédiste, Elena ALFARO, infirmière, Sylvette ROUGIER, infirmière, Mathieu BEURIER, secouriste, Philippe PASCAL, Président de Rencontre Africaine, Mireille MENDES-FRANCE, juriste, Daniel VOGUET, avocat, Jacques FATH, responsable des relations internationales du PCF, Alima BOUMEDIENNE THIERY, sénatrice (Les Verts), Samir ABDALLAH, cinéaste Khéridine MABROUK, grapsalam.

Que dire de ce séjour pour ne pas faire jouer seulement l’émotion ?

1 – Les destructions

Nous sommes entrés à Gaza par Rafah au sud le mardi 20 janvier. Le cessez-le-feu est entré officiellement en vigueur l’avant-veille. Quand nous arrivons vers 8 heures, une petite file est déjà formée, attendant le bon vouloir des soldats égyptiens pour ouvrir la porte. Au fil des 5 heures que nous passerons là, cette file grossira considérablement. Constituée de journalistes de toutes nationalités, mais aussi de Palestiniens absents au moment de la guerre et qui voudraient bien rentrer chez eux, constater les dégâts. Ainsi un jeune homme attend depuis 14 jours, une femme chargée de paquets attend depuis 48 heures. Elle sait que sa maison a été détruite et pleure en silence, s’essuyant les yeux avec son voile blanc.

Suite : [www.silviacattori.net]
O
16 juillet 2009 11:35
C'est un scoop ? Je ne suis pas étonné de la barbarie sioniste, qui existe depuis l'invasion de la Palestine il y as plus de 60 ans.
 
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