Voilà pourquoi les sionistes ne laissent pas les humanitaires et les journalistes entrer librement dans Gaza, c'est précisément pour éviter ces témoignages effrayants.
« Traiter des patients à Gaza était comme travailler en enfer » racontent-ils. Le docteur Mads Gilbert (photo ci-contre) explique que « l’accueil (de l’hôpital Shifa) était comme une scène de l’enfer de Dante, j’ai pensé : C’est à ça que l’enfer doit ressembler. Tous les cris, tout le désespoir, tout le sang, tous les membres arrachés » déclare t-il.
« J’ai écrit sur ma main le nombre de morts avant mon départ de Gaza mais il s’est accru d’une manière affolante depuis, les gens meurent en masse dont la grande majorité sont des civils » explique M. Mads.
C’était le message que le docteur Mads tenait à transmettre mais le mot que personne n’a entendu lors de son passage des frontières à Rafah est « j’ai laissé derrière moi un million et demi d’amis qui affrontent chaque jour la mort ».