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Taux de fécondité elle le doit surtout à ses immigrés
l
1 février 2007 16:13
Si la France est la championne européenne des naissances, elle le doit surtout à ses immigrés. Il devient donc urgent d’améliorer la mixité scolaire pour ne pas faire de ce dynamisme un handicap.

La France est fière de sa fécondité : avec un indicateur conjoncturel de 2 enfants par femme, elle détient le record de l’Europe des Vingt-Cinq. Laquelle, avec 1,5 enfant par femme, est loin d’assurer le renouvellement des générations (2,1 enfants par femme). Si l’Allemagne est exemplaire pour sa compétitivité, la France le demeure pour sa politique familiale. Bien que régulièrement écornée (le niveau de vie relatif des familles avec enfants ne cesse de se dégrader), celle-ci apparaît comme un modèle qui interpelle nos partenaires, et même le Japon.
La médaille a son revers. Ces enfants qui naissent plus nombreux en France qu’ailleurs permettront-ils d’assurer la relève de la population active ? La réponse quantitative est négative : il faudra ouvrir plus largement les portes de l’immigration pour répondre aux besoins du marché du travail. La réponse qualitative est loin d’être sûre. En effet, le récent rapport annuel sur l’immigration et la présence étrangère en France de la Direction des populations et migrations montre qu’en France, en 2004, sur 800 000 naissances, 150 000, soit 19 %, étaient d’au moins un parent étranger, contre 120 000 en 2000 (13 % des naissances de l’époque). Mais on ne sait toujours pas officiellement (seules des estimations circulent sous le manteau) combien d’enfants nés en 2006 sont issus de l’immigration. La peur de savoir et l’idéologie sont là pour masquer la réalité : il y a près de 5 millions d’immigrés en France, dont 2 millions sont devenus Français par acquisition (1 million depuis 2000) et 2,9 millions qui sont des étrangers nés à l’étranger. Tous les immigrés ne sont pas étrangers, et tous les étrangers ne sont pas immigrés. L’illusion d’une intégration en marche est entretenue par les mariages mixtes (18 % des mariages avec au moins un étranger), alors que, le plus souvent, il s’agit de deux immigrés dont l’un est devenu français par acquisition. On l’a compris, la réalité est qu’environ 25 % des naissances de 2006 sont issues de deux parents immigrés. Sans cet apport, bienvenu, l’indicateur de fécondité serait, en 2006, de 1,7 au lieu de 2 !
Tout irait bien si cette population était uniformément répartie sur le territoire. Tel n’est pas le cas. L’Ile-de-France, concentre 40 % des étrangers et autant d’immigrés. La population des immigrés y représente 20 % de la population totale et 40 % des naissances. En raison de l’apartheid urbain et scolaire, cette concentration conduit à des écoles où la mixité fait défaut, et où échec scolaire et communautarisme vont de pair.
Faute d’intervenir vigoureusement sur la mixité scolaire et l’éducation des jeunes issus de l’immigration, le surcroît de naissances d’aujourd’hui apportera plus de problèmes que de solutions (les étrangers représentent 25 % des chômeurs de l’Ile-de-France, pour 8 % de la population). Pour les pouvoirs publics, il y a urgence, car il n’est de richesses que d’hommes éduqués.

La France est fière de sa fécondité : avec un indicateur conjoncturel de 2 enfants par femme, elle détient le record de l’Europe des Vingt-Cinq. Laquelle, avec 1,5 enfant par femme, est loin d’assurer le renouvellement des générations (2,1 enfants par femme). Si l’Allemagne est exemplaire pour sa compétitivité, la France le demeure pour sa politique familiale. Bien que régulièrement écornée (le niveau de vie relatif des familles avec enfants ne cesse de se dégrader), celle-ci apparaît comme un modèle qui interpelle nos partenaires, et même le Japon.
La médaille a son revers. Ces enfants qui naissent plus nombreux en France qu’ailleurs permettront-ils d’assurer la relève de la population active ? La réponse quantitative est négative : il faudra ouvrir plus largement les portes de l’immigration pour répondre aux besoins du marché du travail. La réponse qualitative est loin d’être sûre.
En effet, le récent rapport annuel sur l’immigration et la présence étrangère en France de la Direction des populations et migrations montre qu’en France, en 2004, sur 800 000 naissances, 150 000, soit 19 %, étaient d’au moins un parent étranger, contre 120 000 en 2000 (13 % des naissances de l’époque). Mais on ne sait toujours pas officiellement (seules des estimations circulent sous le manteau) combien d’enfants nés en 2006 sont issus de l’immigration. La peur de savoir et l’idéologie sont là pour masquer la réalité : il y a près de 5 millions d’immigrés en France, dont 2 millions sont devenus Français par acquisition (1 million depuis 2000) et 2,9 millions qui sont des étrangers nés à l’étranger. Tous les immigrés ne sont pas étrangers, et tous les étrangers ne sont pas immigrés. L’illusion d’une intégration en marche est entretenue par les mariages mixtes (18 % des mariages avec au moins un étranger), alors que, le plus souvent, il s’agit de deux immigrés dont l’un est devenu français par acquisition. On l’a compris, la réalité est qu’environ 25 % des naissances de 2006 sont issues de deux parents immigrés. Sans cet apport, bienvenu, l’indicateur de fécondité serait, en 2006, de 1,7 au lieu de 2 !
Tout irait bien si cette population était uniformément répartie sur le territoire. Tel n’est pas le cas. L’Ile-de-France, concentre 40 % des étrangers et autant d’immigrés. La population des immigrés y représente 20 % de la population totale et 40 % des naissances. En raison de l’apartheid urbain et scolaire, cette concentration conduit à des écoles où la mixité fait défaut, et où échec scolaire et communautarisme vont de pair.
Faute d’intervenir vigoureusement sur la mixité scolaire et l’éducation des jeunes issus de l’immigration, le surcroît de naissances d’aujourd’hui apportera plus de problèmes que de solutions (les étrangers représentent 25 % des chômeurs de l’Ile-de-France, pour 8 % de la population). Pour les pouvoirs publics, il y a urgence, car il n’est de richesses que d’hommes éduqués.
D
1 février 2007 23:11
Cela ne veut rien dire tu n'as qu'a prendre le département de la Mayenne où il n'y a seulement que 3% de mères étrangères et bien bien c'est le deuxième département ou le taux de fécondité est le plus fort et si la France a un taux elevé de fécondité c'est notamment grace a une politique familiale qui permet a une femme de travailler et de fonder une famille, chose inconcevable dans certains pays européens (allemmagne, espagne, italie, grece; portugal)
I'm lookig for somebody i can call boo !!!
l
2 février 2007 00:25
dire que ce sont les immigrés qui sont responsables du bon de fecondité en france, c'est le discours de le pen.
perso, rien qu'autour de moi, chez les couples d'amis, on voit bien qu'effectivement faire des gamins et revenu à la mode. il y a un changement perceptible par rapport à il y a vingt ans.
moi meme j'en ai deja trois et ma compagne commence à parler d'un petit dernier pour la route.
et ça choque pas. il y a quelques années, j'aurai entendu des " fais-en deux et arréte toi, c'est deja pas mal".
L
2 février 2007 00:54
Citation
Diamond-Chleuh a écrit:
Cela ne veut rien dire tu n'as qu'a prendre le département de la Mayenne où il n'y a seulement que 3% de mères étrangères et bien bien c'est le deuxième département ou le taux de fécondité est le plus fort et si la France a un taux elevé de fécondité c'est notamment grace a une politique familiale qui permet a une femme de travailler et de fonder une famille, chose inconcevable dans certains pays européens (allemmagne, espagne, italie, grece; portugal)

thumbs up merci le chleuh de corriger les approximations
la politique familiale en France n'est pas idéale mais des pays bien plus riches, on l'envie
En Allemagne c'est parfois une question de préjugés, la femme qui reprend son travail après l'accouchement sans prendre au moins deux ans d'arrêt est considérée parfois comme "une mauvaise mère"
Il y a plein de facteurs, l'immigration en est une, mais c'est trés loin d'etre la seul explication



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/02/07 01:55 par La Boetie.
x
23 juin 2014 16:53
C'est étrange de voir que lorsque les réponces génent sur l'immigration,vous parlez immédiatement de "le pen, de racisme...." comme un genre de "bouclier".... les chiffres sont LA.....ouvrez les yeux
 
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