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Le taux de croissance baisse à 3,5% en 2004
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1 février 2005 20:39
Le taux de croissance de l'économie marocaine s'est établi à 3,5% pour l'année 2004, en repli après les 5,2% enregistrés en 2003, selon des chiffres officiels provisoires diffusés mardi à Rabat.
En 2004, le taux d'inflation s'est stabilisé à un peu moins de 2%, a précisé Fathallah Oualalou, le ministre marocain des Finances, lors d'un point de presse consacré à la présentation des résultats macroéconomiques pour l'année écoulée.

Selon ces chiffres officiels, le taux de chômage aurait enregistré une nette baisse, passant de 12,3% de la population active au 3ème trimestre 2003 à 10,9% pour la même période en 2004. Le nombre des actifs est estimé à 11,5 millions de personnes.

Le déficit commercial s'est creusé de près de 34% à quelque 70 milliards de dirhams (environ 630 millions d'euros), les importations du Maroc ayant augmenté de 14% alors que les exportations n'ont progressé que de 2%.

Par contre, M. Oualalou a souligné une hausse de 10% des recettes touristiques et une progression d'environ 7% des transferts financiers des Marocains résidants à l'étranger - qui ont dépassé les 37 milliards de dihrams en 2004 (3,4 milliards d'euros environ).

Le déficit budgétaire a atteint quant à lui 3,2% du PIB. Sans prendre en compte les recettes liées aux privatisations, ce déficit s'établit à 4,4%, a précisé le ministre des Finances.

D'importantes opérations de privatisation ont été menées au cours des dernières années au Maroc, concernant notamment l'opérateur Maroc Telecom, la Régie des Tabacs et des institutions financières.
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1 février 2005 20:40
Maroc Telecom: chiffre d'affaires en hausse de 12,8% pour 2004

Le chiffre d'affaires de Maroc Telecom, détenu à 51% par le groupe français Vivendi universal, a augmenté de 12,8% en 2004 pour atteindre 17,9 milliards de dihrams (1,6 milliard d'euros), a indiqué l'opérateur mardi à Rabat.
L'ancien opérateur public marocain, privatisé en 2004, est entré en bourse en décembre dernier, simultanément à Paris et Casablanca.

Le téléphone mobile a rapporté à la société plus de 10 milliards de dirhams (900 millions d'euros), un chiffre d'affaires en hausse de 21% par rapport à 2003. Le nombre de clients a atteint 6,4 millions.

Par contre, le chiffre d'affaires du téléphone fixe et de l'internet stagne à environ 11 milliards de dihrams (1 milliard d'euros). Le communiqué souligne néanmoins le "succès" rencontré par l'internet à haut débit (ADSL): le nombre d'abonnés est passé de 2.600 fin 2003 à environ 60.000 fin 2004.

L'opérateur Maroc Telecom avait fait son entrée en Bourse mi-décembre simultanément à Casablanca et sur le Premier marché à Paris, réalisant la plus grande introduction en bourse dans l'histoire du royaume chérifien.

"Maroc Telecom est l'un des opérateurs les plus rentables du monde et recèle un grand potentiel de croissance", avait déclaré en novembre le ministre marocain des Finances, lors de la vente d'une tranche de 16% du capital de l'opérateur marocain au groupe VU.
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be
1 février 2005 20:48
Salam Loubna
Merci pour l'information
C'est vrai qu'il y a un mieux depuis des années au Maroc. je me rappelle que la croissance était de presque 8% il y a deux ans.
Le Maroc reste un pays très satble et attire pas mal d'investisseurs grace à une main d'oeuvre pas chere et de très bon niveau et c'est ça qui fera du bien dans les années à venir.
Je suis néanmoins assez surpris sur le fait que nous restons dépendants de la pluie. Le roi H2 a lancé pas mal de programmes d'irrigations et de construction de barrages. Je ne pense que les gouvernements successifs aient repris ces programmes.
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1 février 2005 20:59
Salam Be,

Je pense que le taux de chômage est largement supérieur à 10,9%.
Je crois qu’ils ont considéré les vendeurs de menthe ou de cigarette en détail comme personnes actives.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
b
be
1 février 2005 21:11
Salam Loubna
Je suis d'accord avec toi. La vraie difficulté chez nous c'est le recensement de la population. Je ne suis même pas sur qu'on sache le nombre d'habitants. Pour recenser les chomeurs...je ne vois pas le repère.
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1 février 2005 21:19
Salam,

C’est ce qu’on appelle le chômage masqué (al bitala almokannaa).
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
b
be
1 février 2005 21:28
Salam,
en effet mais il y a un mieux il faut l'avouer. Nous sommes tous impatients mais les choses s'améliorent même s'il reste du chemin.
M
1 février 2005 21:37
ça fait réfléchir

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La décroissance contre l’économie de l’absurde


Entretien avec Serge Latouche autour de l’idée de décroissance et sur la nécessité de décoloniser l’imaginaire.
Reconsidérer la croissance, comprendre les risques qu’elles engendrent : une première étape pour survivre au développement.

Livre :
Serge Latouche : Décoloniser l’imaginaire : la pensée créative contre l’économie de l’absurde (Parangon)

[www.la-bas.org]
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1 février 2005 21:37
Salam Be,

Les choses s’améliorent, mais pas pour tout le monde.
Les riches sont plus riches et les pauvres sont plus pauvres, le contraste est énorme.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
h
1 février 2005 23:17
Salut Moreau,
c'est vrai que les idées avancées par Serge Latouche méritent qu'on s'y attarde un peu! j'ai acheté un petit livre de lui (chez mille et une nuits) mais je ne l'ai pas encore lu.
Le monde diplomatique avait publié des articles de lui dont le dernier au mois de novembre passé.
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Et la décroissance sauvera le Sud...






En novembre 2003, Le Monde diplomatique publiait un article intitulé « Pour une société de décroissance ». Depuis, ce thème fait débat au sein du mouvement altermondialiste, voire d’un public plus vaste. Quel projet alternatif les « partisans de la décroissance » entendent-ils proposer au Sud, modèle propre ou nouvelle occidentalisation ?




Par Serge Latouche
Professeur émérite d’économie de l’université de Paris-Sud, président de la Ligne d’horizon (association des amis de François Partant). Dernier ouvrage publié : Survivre au développement. De la décolonisation de l’imaginaire économique à la construction d’une société alternative, Editions Mille et une nuits, Paris, 2004.





Dans le sillage des publicitaires, les médias appellent « concept » tout projet se limitant au lancement d’un nouveau gadget y compris culturel. Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, qu’ait été posée la question du contenu de ce « nouveau concept » qu’est la décroissance. Au risque de décevoir, répétons que la décroissance n’est pas un concept, au sens traditionnel du terme, et qu’il n’y a pas à proprement parler de « théorie de la décroissance » comme les économistes ont pu élaborer des théories de la croissance. La décroissance est simplement un slogan, lancé par ceux qui procèdent à une critique radicale du développement afin de casser la langue de bois économiciste et de dessiner un projet de rechange pour une politique de l’après-développement (1).

En tant que telle, la décroissance ne constitue pas vraiment une alternative concrète, mais c’est bien plutôt la matrice autorisant un foisonnement d’alternatives (2). Il s’agit donc d’une proposition nécessaire pour rouvrir les espaces de l’inventivité et de la créativité bloqués par le totalitarisme économiciste, développementiste et progressiste. Attribuer à ceux qui portent cette proposition le projet d’une « décroissance aveugle », c’est-à-dire d’une croissance négative sans remise en question du système, et les soupçonner, comme le font certains « alteréconomistes », de vouloir interdire aux pays du Sud de résoudre leurs problèmes, participe de la surdité, sinon de la mauvaise foi.

Le projet de construction, au Nord comme au Sud, de sociétés conviviales autonomes et économes implique, à parler rigoureusement, davantage une « a-croissance », comme on parle d’a-théisme, qu’une dé-croissance. C’est d’ailleurs très précisément de l’abandon d’une foi et d’une religion qu’il s’agit : celle de l’économie. Par conséquent, il faut inlassablement déconstruire l’hypostase du développement.

En dépit de tous ses échecs, l’attachement irrationnel au concept fétiche de « développement », vidé de tout contenu et requalifié de mille façons, traduit cette impossibilité de rompre avec l’économicisme et, finalement, avec la croissance elle-même. Le paradoxe est que, poussés dans leurs retranchements, les « alteréconomistes » finissent par reconnaître tous les méfaits de la croissance, tout en continuant à vouloir en faire « bénéficier » les pays du Sud. Et ils se limitent, au Nord, à sa « décélération ». Un nombre grandissant de militants altermondialistes concèdent désormais que la croissance que nous avons connue n’est ni soutenable, ni souhaitable, ni durable, tant socialement qu’écologiquement. Toutefois, la décroissance ne serait pas un mot d’ordre porteur et le Sud devrait avoir droit un « temps » à cette maudite croissance, faute d’avoir connu le développement.

Coincé dans l’impasse d’un « ni croissance ni décroissance », on se résigne à une problématique « décélération de la croissance » qui devrait, selon la pratique éprouvée des conciles, mettre tout le monde d’accord sur un malentendu. Cependant, une croissance « décélérée » condamne à s’interdire de jouir des bienfaits d’une société conviviale, autonome et économe, hors croissance, sans pour autant préserver le seul avantage d’une croissance vigoureuse injuste et destructrice de l’environnement, à savoir l’emploi.

L’itinéraire des objecteurs de croissance
Si remettre en cause la société de croissance désespère Billancourt, comme certains le soutiennent, alors ce n’est pas une requalification d’un développement vidé de sa substance économique (« un développement sans croissance ») qui redonnera espoir et joie de vivre aux drogués d’une croissance mortifère.

Pour comprendre pourquoi la construction d’une société hors croissance est aussi nécessaire et souhaitable au Sud qu’au Nord, il faut revenir sur l’itinéraire des « objecteurs de croissance ». Le projet d’une société autonome et économe n’est pas né d’hier, il s’est formé dans le fil de la critique du développement. Depuis plus de quarante ans, une petite « internationale » anti ou postdéveloppementiste analyse et dénonce les méfaits du développement, au Sud précisément (3). Et ce développement-là, de l’Algérie de Houari Boumediène à la Tanzanie de Julius Nyerere, n’était pas seulement capitaliste ou ultralibéral, mais officiellement « socialiste », « participatif », « endogène », « self-reliant/ autocentré », « populaire et solidaire ». Il était aussi souvent mis en œuvre ou appuyé par des organisations non gouvernementales (ONG) humanistes. En dépit de quelques microréalisations remarquables, sa faillite a été massive et l’entreprise de ce qui devait aboutir à l’« épanouissement de tout l’être humain et de tous les êtres humains » a sombré dans la corruption, l’incohérence et les plans d’ajustement structurel, qui ont transformé la pauvreté en misère.

Ce problème concerne les sociétés du Sud dans la mesure où elles sont engagées dans la construction d’économies de croissance, afin d’éviter de s’enfoncer plus avant dans l’impasse à laquelle cette aventure les condamne. Il s’agirait pour elles, s’il en est temps encore, de se « désenvelopper », c’est-à-dire d’enlever les obstacles sur leur chemin pour s’épanouir autrement. Il ne s’agit en aucun cas de faire l’éloge sans nuance de l’économie informelle. D’abord, parce qu’il est clair que la décroissance au Nord est une condition de l’épanouissement de toute forme d’alternative au Sud. Tant que l’Ethiopie et la Somalie sont condamnées, au plus fort de la disette, à exporter des aliments pour nos animaux domestiques, tant que nous engraissons notre bétail de boucherie avec les tourteaux de soja faits sur les brûlis de la forêt amazonienne, nous asphyxions toute tentative de véritable autonomie pour le Sud (4).

Oser la décroissance au Sud, c’est tenter d’enclencher un mouvement en spirale pour se mettre sur l’orbite du cercle vertueux des « 8 R » : réévaluer, reconceptualiser, restructurer, relocaliser, redistribuer, réduire, réutiliser, recycler. Cette spirale introductive pourrait s’organiser avec d’autres « R », à la fois alternatifs et complémentaires, comme rompre, renouer, retrouver, réintroduire, récupérer, etc. Rompre avec la dépendance économique et culturelle vis-à-vis du Nord. Renouer avec le fil d’une histoire interrompue par la colonisation, le développement et la mondialisation. Retrouver et se réapproprier une identité culturelle propre. Réintroduire les produits spécifiques oubliés ou abandonnés et les valeurs « antiéconomiques » liées à leur histoire. Récupérer les techniques et les savoir-faire traditionnels.

Si on veut vraiment, au Nord, manifester un souci de justice plus poussé que la seule et nécessaire réduction de l’empreinte écologique, peut-être faut-il faire droit à une autre dette dont le remboursement est parfois réclamé par les peuples indigènes : restituer. La restitution de l’honneur perdu (celle du patrimoine pillé est beaucoup plus problématique) pourrait consister à entrer en partenariat de décroissance avec le Sud.

A l’inverse, maintenir ou, pire encore, introduire la logique de la croissance au Sud sous prétexte de le sortir de la misère créée par cette même croissance ne peut que l’occidentaliser un peu plus. Il y a, dans cette proposition qui part d’un bon sentiment – vouloir « construire des écoles, des centres de soins, des réseaux d’eau potable et retrouver une autonomie alimentaire (5) » –, un ethnocentrisme ordinaire qui est précisément celui du développement.

De deux choses l’une : ou bien on demande aux pays intéressés ce qu’ils veulent, à travers leurs gouvernements ou les enquêtes d’une opinion manipulée par les médias, et la réponse ne fait pas de doute ; avant ces « besoins fondamentaux » que le paternalisme occidental leur attribue, ce sont des climatiseurs, des portables, des réfrigérateurs et surtout des « bagnoles » (Volkswagen et General Motors prévoient de fabriquer 3 millions de véhicules par an en Chine dans les années qui viennent et Peugeot, pour ne pas être en reste, procède à des investissements géants...) ; ajoutons bien sûr, pour la joie de leurs responsables, des centrales nucléaires, des Rafale et des chars AMX... Ou bien on écoute le cri du cœur de ce leader paysan guatémaltèque : « Laissez les pauvres tranquilles et ne leur parlez plus de développement (6). »


Parier sur l’invention sociale
Tous les animateurs des mouvements populaires, de Mme Vandana Shiva, en Inde, à M. Emmanuel Ndione, au Sénégal, le disent à leur façon. Car, enfin, s’il importe incontestablement aux pays du Sud de « retrouver l’autonomie alimentaire », c’est donc que celle-ci avait été perdue. En Afrique, jusque dans les années 1960, avant la grande offensive du développement, elle existait encore. N’est-ce pas l’impérialisme de la colonisation, du développement et de la mondialisation qui a détruit cette autosuffisance et qui aggrave chaque jour un peu plus la dépendance ? Avant d’être massivement polluée par les rejets industriels, l’eau, avec ou sans robinet, y était potable. Quant aux écoles et aux centres de soins, sont-ce les bonnes institutions pour introduire et défendre la culture et la santé ? Ivan Illich a émis naguère de sérieux doutes sur leur pertinence, même pour le Nord (7).

« Ce qu’on continue d’appeler aide, souligne justement l’économiste iranien Majid Rahnema, n’est qu’une dépense destinée à renforcer les structures génératrices de la misère. Par contre, les victimes spoliées de leurs vrais biens ne sont jamais aidées dès lors qu’elles cherchent à se démarquer du système productif mondialisé pour trouver des alternatives conformes à leurs propres aspirations (8). »

Pour autant, l’alternative au développement, au Sud comme au Nord, ne saurait être un impossible retour en arrière, ni l’imposition d’un modèle uniforme d’« a-croissance ». Pour les exclus, pour les naufragés du développement, il ne peut s’agir que d’une sorte de synthèse entre la tradition perdue et la modernité inaccessible. Formule paradoxale qui résume bien le double défi. On peut parier sur toute la richesse de l’invention sociale pour le relever, une fois la créativité et l’ingéniosité libérées du carcan économiciste et développementiste. L’après-développement, par ailleurs, est nécessairement pluriel. Il s’agit de la recherche de modes d’épanouissement collectif dans lesquels ne serait pas privilégié un bien-être matériel destructeur de l’environnement et du lien social.

L’objectif d’une bonne vie se décline de multiples façons selon les contextes. En d’autres termes, il s’agit de reconstruire/retrouver de nouvelles cultures. S’il faut absolument lui donner un nom, cet objectif peut s’appeler umran (épanouissement) comme chez Ibn Khaldun (9), swadeshi-sarvodaya (amélioration des conditions sociales de tous) comme chez Gandhi, bamtaare (être bien ensemble) comme chez les Toucouleurs, ou fidnaa/gabbina (rayonnement d’une personne bien nourrie et libérée de tout souci) comme chez les Borana d’Ethiopie (10). L’important est de signifier la rupture avec l’entreprise de destruction qui se perpétue sous la bannière du développement ou de la mondialisation. Ces créations originales, dont on peut trouver ici ou là des commencements de réalisation, ouvrent l’espoir d’un après-développement.

Sans nul doute, pour mettre en œuvre ces politiques de « décroissance », faut-il en préalable, au Sud comme au Nord, une véritable cure de désintoxication collective. La croissance, en effet, a été à la fois un virus pervers et une drogue. Comme l’écrit encore Majid Rahnema : « Pour s’infiltrer dans les espaces vernaculaires, le premier Homo œconomicus avait adopté deux méthodes qui ne sont pas sans rappeler, l’une, l’action du rétrovirus VIH, et l’autre, les moyens employés par les trafiquants de drogue (11). » Il s’agit de la destruction des défenses immunitaires et de la création de nouveaux besoins. La rupture des chaînes de la drogue sera d’autant plus difficile qu’il est de l’intérêt des trafiquants (en l’espèce la nébuleuse des firmes transnationales) de nous maintenir dans l’esclavage. Toutefois, il y a toutes les chances pour que nous y soyons incités par le choc salutaire de la nécessité.

Serge Latouche.
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(1) Voir « En finir une fois pour toute avec le développement », Le Monde diplomatique, mai 2001. Lire également, La décroissance. Le journal de la joie de vivre, Casseurs de pub, 11 place Croix-Pâquet, 69001 Lyon.

(2) Voir « Brouillons pour l’avenir : contributions au débat sur les alternatives », Les Nouveaux Cahiers de l’IUED, n° 14, PUF, Paris/Genève, 2003.

(3) Ce groupe a publié The Development Dictionary, Zed Books, Londres, 1992. Traduction française à paraître prochainement chez Parangon sous le titre Dictionnaire des mots toxiques.

(4) Sans compter que ces « déménagements » planétaires contribuent à déréguler un peu plus le climat, que ces cultures spéculatives de latifundiaires privent les pauvres du Brésil de haricots et que, en prime, on risque de voir des catastrophes biogénétiques du genre vaches folles...

(5) Jean-Marie Harribey, « Développement durable : le grand écart », L’Humanité, 15 juin 2004.

(6) Cité par Alain Gras, Fragilité de la puissance, Fayard, Paris, 2003, p. 249.

(7) La parution du premier volume de ses œuvres complètes (Fayard, Paris, 2004) est l’occasion de relire Némésis médicale, qui reste tellement d’actualité.

(8) Majid Rahnema , Quand la misère chasse la pauvreté, Fayard/Actes Sud, Paris-Arles, 2003, p. 268.

(9) Historien et philosophe arabe (Tunis 1332-Le Caire 1406).

(10) Gudrun Dahl et Gemtchu Megerssa, « The spiral of the Ram’s Horn : Boran concepts of development », dans Majid Rahnema et Victoria Bawtree, The post-developpment reader, Zed books, Londres, 1997, p. 52 et ss.

(11) Majid Rahnema, ibid., p. 214.

Lire aussi : Leurres du Nouveau partenariat pour l’Afrique






LE MONDE DIPLOMATIQUE | novembre 2004 | Pages 18 et 19
[www.monde-diplomatique.fr]



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