Un festival d’abus de pouvoir, voilà ce qui règne actuellement sous nos latitudes. Les larges prérogatives accordées aux agents d’autorité dans le cadre de l’état d’urgence actuelle n’ont fait que ressusciter un ensemble de réflexes et de comportements que nous pensions révolus à tout jamais. Hélas, il n'en est rien. Chassez le naturel, il revient au galop !
Mais, comment peut-on Être si sûr de l’impunité ?? On est au début du 21 siècle. En tant que citoyen marocain, je suis Scandalisé, par une telle Attitude.
Nous avons un système qui cautionne l’impunité de ses agents, ainsi ils peuvent continuer à user et abuser de leur petit pouvoir en toute quiétude. Résultat, des scènes hallucinantes et des situations bien grotesques où les droits les plus élémentaires du citoyen lambda sont allègrement bafoués. Une injustice institutionnalisée qui ne présage rien de bon.
Il ne faut pas précipiter son jugement, d'autant plus qu'il s'agit d'une affaire en cours d'instruction. Parler d'impunité n'est ni raisonnable, ni généralisable, ni imputable à un corps d'état, c'est avant tout le fait d'individus.. Dans l'état actuel, il s'agit d'une altercation entre deux usagers de la route ayant causé des dégâts matériels. La compétence attribuée à la gendarmerie nationale tient du lieu où se serait produit l'altercation. De nombreuses questions restent en suspens, pour tenir compte de l'éventuelle qualité des protagonistes : (mission en exercice de ses fonctions, en congé, sans uniforme ni qualité au moment des faits comme un simple citoyen).
Et enfin de compte, il se pourrait qu'il y ait conciliation entre les parties, dédommagement en trouvant un accord et abandon des poursuites : un individu ayant sous estimé les conséquences de ses actes, tandis que l'autre ne souhaitant pas ruiner la vie du premier.
Donc il est prématuré de tirer de quelconques conclusions et d'attendre la suite.
chargement...
+ 
