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Systèmes d’information: Un colloque pour démystifier la discipline
t
8 juin 2009 10:40
Systèmes d’information: Un colloque pour démystifier la discipline

• Grand-messe des spécialistes en SI à Marrakech du 10 au 12 juin

• Gouvernance, supports technologiques, sécurité, parmi les thèmes

LE Maroc gagnerait à former des managers en systèmes d’information (SI) plutôt que des informati-ciens qui ne feraient que reprendre des applications. C’est le constat de Ali Elquammah, directeur adjoint des études à HEM et membre de l’AIM, lors de la présentation du 14e colloque international de l’Association information et management (AIM). Celui-ci s’adresse aux enseignants-chercheurs, responsables de formation, praticiens s’intéressant au management des technologies de l’information. Le thème choisi cette année est «Pratiques des SI au service des entreprises? Réali-tés et perspectives». Parmi les grands axes qui seront traités lors de ce colloque, figurent la gou-vernance des SI et ses usages, ses supports technologiques et leurs évolutions, sa sécurité. L’intérêt de la rencontre est de faire connaître la discipline, la démystifier afin qu’elle trouve sa place dans les cursus universitaires. Pour cette édition, le choix s’est porté sur Marrakech.

En 14 ans, le colloque AIM a été organisé seulement 3 fois hors de la France. Une aubaine pour les enseignants-chercheurs marocains pour rencontrer la communauté scientifique internationale et aussi une op-portunité pour ouvrir les portes de l’Association à de nouveaux partenaires du Maghreb. Près de 150 participants sont attendus du 10 au 12 juin, professeurs universitaires et d’école de commerce ainsi que les directeurs des SI des entreprises françaises et marocaines. Jean-Louis Le Moigne, père fondateur de la pensée et de la démarche systémique en France, sera l’invité de marque de cette édition ainsi que de nombreux enseignants-chercheurs français, canadien, américain. Pour rappel, le colloque est organisé par l’AIM avec le soutien de Association for information systems fédérant les associations nationales comptant plus de 4.500 membres. Il est coorganisé par Reims Management School (RMS, France) et l’Institut des Hautes études de management (HEM, Maroc) en partenariat avec l’Ecole Mohammadia d’ingénieurs.

Les organisateurs s’attendent à une participation importante. D’ailleurs, cette année, l’Association a reçu un record de 211 articles scientifiques, dont 112 ont été retenus et seront diffusés à tous les participants. Cela dénote le niveau élevé de l’édition de cette année, selon les organisateurs. Ce-pendant, ces derniers déplorent encore le manque d’aide et d’incitation des laboratoires, des uni-versités dans la participation de leur chercheur à ce type de manifestation. L’Association a néan-moins fait un effort sur les frais d’inscription à ce colloque: 1.650 DH pour les enseignants-chercheurs pour les 3 jours. Pour ceux qui souhaitent s’inscrire, il faut consulter le site www.reims-ms.fr/events/aim2009.

J. K.

leconomiste.com
n
10 juin 2009 22:54
Génial tous ces colloques, séminaires, évènements internationaux, ils se déroulent tous et toujours à Marrakech, pourquoi?
Il faudrait d'abord que les "vrais" pseudo managers à deux balles dans beaucoup d'entreprises Marocaines apprennent ce que signifie le terme gouvernance avant de le décliner aux systèmes d'informations des entreprises et organisations. bezaf had lkdoub...
11 juin 2009 12:02
Citation
telev a écrit:
Systèmes d’information: Un colloque pour démystifier la discipline

• Grand-messe des spécialistes en SI à Marrakech du 10 au 12 juin

• Gouvernance, supports technologiques, sécurité, parmi les thèmes

LE Maroc gagnerait à former des managers en systèmes d’information (SI) plutôt que des informati-ciens qui ne feraient que reprendre des applications. C’est le constat de Ali Elquammah, directeur adjoint des études à HEM et membre de l’AIM, lors de la présentation du 14e colloque international de l’Association information et management (AIM). Celui-ci s’adresse aux enseignants-chercheurs, responsables de formation, praticiens s’intéressant au management des technologies de l’information. Le thème choisi cette année est «Pratiques des SI au service des entreprises? Réali-tés et perspectives». Parmi les grands axes qui seront traités lors de ce colloque, figurent la gou-vernance des SI et ses usages, ses supports technologiques et leurs évolutions, sa sécurité. L’intérêt de la rencontre est de faire connaître la discipline, la démystifier afin qu’elle trouve sa place dans les cursus universitaires. Pour cette édition, le choix s’est porté sur Marrakech.

En 14 ans, le colloque AIM a été organisé seulement 3 fois hors de la France. Une aubaine pour les enseignants-chercheurs marocains pour rencontrer la communauté scientifique internationale et aussi une op-portunité pour ouvrir les portes de l’Association à de nouveaux partenaires du Maghreb. Près de 150 participants sont attendus du 10 au 12 juin, professeurs universitaires et d’école de commerce ainsi que les directeurs des SI des entreprises françaises et marocaines. Jean-Louis Le Moigne, père fondateur de la pensée et de la démarche systémique en France, sera l’invité de marque de cette édition ainsi que de nombreux enseignants-chercheurs français, canadien, américain. Pour rappel, le colloque est organisé par l’AIM avec le soutien de Association for information systems fédérant les associations nationales comptant plus de 4.500 membres. Il est coorganisé par Reims Management School (RMS, France) et l’Institut des Hautes études de management (HEM, Maroc) en partenariat avec l’Ecole Mohammadia d’ingénieurs.

Les organisateurs s’attendent à une participation importante. D’ailleurs, cette année, l’Association a reçu un record de 211 articles scientifiques, dont 112 ont été retenus et seront diffusés à tous les participants. Cela dénote le niveau élevé de l’édition de cette année, selon les organisateurs. Ce-pendant, ces derniers déplorent encore le manque d’aide et d’incitation des laboratoires, des uni-versités dans la participation de leur chercheur à ce type de manifestation. L’Association a néan-moins fait un effort sur les frais d’inscription à ce colloque: 1.650 DH pour les enseignants-chercheurs pour les 3 jours. Pour ceux qui souhaitent s’inscrire, il faut consulter le site www.reims-ms.fr/events/aim2009.

J. K.

leconomiste.com


Il se foutent de la gueule de qui là?

Le management des SI requiert non pas une formation en pipotron, mais bien une réel expérience initiale et réussite dans les métiers des SI, accentué d'une ouverture fonctionnelle et d'une solide aptitude en management.

Ma petite expérience m'a bien montré que les projet les plus ratés sont ceux imaginés par des commerciaux de formation, des commerciaux déconnecté des réalité de la faisabilité technique et même de l'intérêt du produit final.

Doit-on revenir en arrière en France et évoqué la connerie du mellinium? Et bien d'autres conneries moins médiatisé.

De toute façon, on a bien compris la choses dans les secteurs les plus dépendants des SI comme les télécoms et la finance .. Ce sont bien des ingénieur de formation qui font de la MOE/MOA avant de prendre en charge des fonctions purement managériales .. Les commerciaux de formation, bien que représentant le métier, ont tjr du mal à surpasser ceux venant de la technique .. Pour la simple raison que les seconds ont acquis une double, voir triple compétence .. alors que les premier ne peuvent pas prétendre à une réel compétence dans le SI ..

Même la bascule Commerce vers ingénierie ne réussit presque jamais.


Bref, c'est pour dire que c'est du pipo qui fait partie du siècle dernier, c'est désolant de mentir au gens.
n
11 juin 2009 13:13
Même si il y a des choses vraies dans ce que tu dis Ali_ben_barri, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Il y a parfois des DSI qui ne viennent pas du tout du technique ou du métier de l'entreprise et pourtant leur mission est un réel succès. Pourquoi, parce qu'ils ne cherchent pas uniquement à afficher des effets de mode en suivant telle ou telle tendance ou techno mais ils cherchent avant tout à comprendre les métiers de l'entreprise, à aligner le SI (que beaucoup entendent comme de la pure technologie...erreur...) sur les processus majeurs de l'entreprise ou organisation. Ils cherchent également à optimiser leur budget en posant la bonne question : investissement//apports du SI, cela permet réellement d'en tirer un avantage compétitif, avec un SI bien aligné une entreprise peut même innover et apporter de nouveaux produits ou services aux clients, citoyens.
Je peux te dire une chose, au Maroc, on est encore bien bien loin de tout çà, j'en connais un brin...on sait marketer, faire du buzz mais quand on regarde bien les apports (sans avoir réellement fait une étude de besoin...) on se rend compte du décalage...le SI ici est encore vu comme un outil technique, un centre de coût avec un budget qui sert à lancer des appels d'offre, des études bidons pour alimenter des pseudos SSII avec une gestion préhistorique des ressources humaines, incapables de détecter les vrais potentiels, de les former, de les accompagner et de les garder...avant qu'ils ne volent vers d'autres cieux (europe, canada, usa, asie...)
 
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