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Syrie. Le risque d’une révolte armée
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3 novembre 2011 05:20
Syrie. Le risque d’une révolte armée
Mots clés : Syrie,

Une « Armée syrienne libre », ­basée en Turquie, revendique les attaques contre les troupes fidèles au régime de Bachar Al Assad. Un scénario « à la libyenne » n’est pas à exclure.

Tout peut arriver en Syrie. L’insurrection populaire tend désormais à se transformer en conflit armé avec la multiplication des affrontements entre soldats, membres des forces de sécurité et déserteurs, qui ont notamment fait, samedi, 47 morts en vingt-quatre heures dans les rangs des forces du régime, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Les défections se sont multipliées ces dernières semaines dans les rangs de l’armée, de nombreux déserteurs rejoignant l’« Armée syrienne libre », une force d’opposition armée dont la création a été annoncée en juillet par le colonel déserteur Riad Al Assad, soutenu par la Turquie, où il s’est réfugié.

supplanter la mobilisation pacifique

Cette aile armée pourrait supplanter la mobilisation pacifique, sans que les comités populaires, véritable moteur de la révolte, ne l’aient décidé. D’autant que cette « Armée syrienne libre » n’a, pour l’heure, aucun lien officiel avec le Conseil national syrien (CNS), organe regroupant presque toute l’opposition, comme l’a confirmé à l’Humanité le président du CNS, Burhan Ghalioun.

Mais l’augmentation des attaques contre l’armée syrienne pourrait s’expliquer par la volonté de certains groupes, soutenus par des pays étrangers, de lancer un scénario à la libyenne. Vendredi, certains manifestants réclamaient la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne, alors que quelques jours plus tôt, l’ancien candidat républicain à la Maison-Blanche, John McCain, défendait une telle idée, arguant qu’une telle éventualité pourrait permettre la création d’enclaves à l’intérieur de la Syrie, des « ­Benghazi syriens » en quelque sorte, d’où pourraient être lancées des actions militaires d’envergure contre le régime de Damas.

On n’en est pas encore là. Malgré la situation, le président syrien, Bachar Al Assad, paraît serein. Il a donné une interview au journal britannique The Sunday Telegraph, dans laquelle il affirme que son pays est « complètement différent de l’Égypte, de la Tunisie ou du Yémen », et reconnaît que les forces de sécurité syriennes ont commis « beaucoup d’erreurs » au début de la contestation, mais visent désormais uniquement des « terroristes ». Le chef de l’État syrien note que les pays occidentaux « vont faire monter la pression », mais rappelle que la Syrie est un « élément central désormais dans la région. C’est la ligne de fracture et, si vous jouez avec, vous provoquerez un tremblement de terre ». Et de poser la question : « Voulez-vous voir un nouvel Afghanistan, ou des dizaines d’Afghanistan ? Tout problème en Syrie enflammera la région entière. Si le plan est de diviser la Syrie, cela revient à diviser la région entière. »

la ligue arabe monte au front

Pour l’heure, la Ligue arabe monte au front. Et ce n’est sans doute pas un hasard si le Qatar joue un rôle clé, en pointe dans la guerre contre la Libye et en charge de la nouvelle coalition militaire dans ce pays. Mercredi, une délégation, présidée par le premier ministre du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al Thani, a demandé au président Assad de s’engager sur un calendrier précis de réformes, d’accepter une réunion de représentants du régime avec l’opposition à l’étranger et l’arrêt de la violence. Citant des sources arabes bien informées, l’influent quotidien koweïtien Al-Qabas affirme que la délégation de la Ligue arabe a averti Damas que l’échec de sa médiation « aboutirait à une internationalisation de la crise », notamment à « une intervention étrangère et un embargo économique ».

Damas semble donc isolée. Pourtant, contrairement à ce qui s’est passé en Libye, aucune défection politique majeure n’a été enregistrée. Et le Conseil national syrien n’a été reconnu officiellement que par… la Libye de l’après-­Kadhafi. C’est dire si l’attitude des pays européens et des États-Unis semble plus dictée par des considérations géostratégiques qu’humanitaires. À cet égard, Bachar Al Assad a raison : la Syrie n’est pas la ­Libye ou l’Égypte. Pourtant, ses principaux alliés s’impatientent. L’émissaire de la Chine au Moyen-Orient, Wu Sike, a fait savoir aux dirigeants syriens qu’ils doivent « respecter et répondre aux aspirations et aux revendications légitimes du peuple syrien ». Et le président Assad a répété compter « sur le soutien de la Russie ».

Pierre Barbancey
[www.humanite.fr]
o
3 novembre 2011 07:46
Les puissants Al Saoud donnent une enieme chance a Ali Baba de Damas. Je ne crois pas
qu'il va la saisir. Le petit con se croit plus malin que les autres. Une fois la syrie divisee en
deux, le reste sera une formalite pour les tomahawks.Comme le boucher de Baghdad,
le ali baba de Damas ne va rien comprendre. Des missiles qui le frappe la nuit avec
une precision phenomenale. Ali Baba montrera son petit nez les premiers jours
pour montrer au monde qu'il est confiant. Mais une semaine apres on entendra
sa voix sur la tele iranienne. et deux semaines apres il se cachera dans un trou.
Et bien sur on le trouvera. il est tellement grand il ne peut passer pour une femme.
Et il n'a que deux pieds il ne peut passer pour une giraffe.
 
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