Un orgasme toutes les 30 secondes, pendant 4 à 8 heures par jour, tel était le quotidien de Gretchen Molannen, une jeune femme de 39 ans souffrant du syndrome d’excitation génitale persistante.
Le syndrome d’excitation génitale persistante (SEGP) est une perception d’excitation génitale permanente qui survient malgré l’absence de désir sexuel ou de stimulation érotique. Les femmes qui en sont victimes vivent un vrai calvaire.
Le « Persistent Genital Arousal Disorder » (PGAD) ou Syndrome d’excitation génitale persistante ou permanent (SEGP) a été décrit pour la première fois en 2001 par les sexologues américains Sandra Risa Leiblum et Nathan S. Il s’agit de la perception de la survenue d’une excitation génitale en l’absence de désir sexuel ou de stimulation sexuelle.
Les femmes atteintes du Syndrome d’excitation génitale persistante sont excitées en permanence, sans pour autant avoir des pensées érotiques. Elles ressentent en permanence une très importante excitation sexuelle qui persiste souvent sans fantasmes ou pensées de nature sexuelle et sans avoir été déclenchée par une raison évidente.
Celle-ci peut conduire à un ou plusieurs orgasmes obtenus seule ou avec un partenaire. Cette situation est mal vécue par les femmes qui en souffrent. Elle est source de stress, d’inquiétude, de frustration, de déprime et de honte.
La masturbation permet à certaines femmes de soulager leur trouble. Plus d’une patiente sur quatre a besoin d’au moins une demi-heure pour atteindre l’orgasme et la moitié des femmes disent avoir besoin de plus en plus de stimulation pour y parvenir.
Il n’existe aujourd’hui aucun traitement approuvé pour ce syndrome. Les traitements du Syndrome d’excitation génitale persistante demeurent très décevants. La masturbation serait le seul moyen permettant à certaines femmes de soulager leur trouble. Il leur faut alors en moyenne 3,6 orgasmes. Environ 53 % des patientes ont besoin d’au moins une demi-heure pour atteindre l’orgasme et la moitié des femmes disent avoir besoin de plus en plus de stimulation pour y parvenir.
Gretchen Molannen, 39 ans, a témoignagé dans le Tampa Bay Times sur ses 16 ans de masturbation.
Elle souffrait du syndrome d’excitation génitale permanent (Persistent Genital Arousal Disorder, PGAD) se caractérisant par un fourmillement vaginal et clitoridien, une congestion vaginale, une lubrification abondante accompagnée de contractions vaginales.
The Journal of Sexual Medicine édité par la revue scientifique Blackwell Publishing explique que Gretchen Molannen souffrait en permanence des symptômes d’excitation génitale et qu’elle éprouvait de la frustration, de la honte et de la culpabilité par rapport à la foi chrétienne de sa famille.
« Je sais que Dieu est contre la masturbation et le suicide », a déclaré la jeune femme qui se disait embarrassée par ce qui lui arrive. Elle a fini par mettre fin à ses jours après la publication de son témoignage.
Ma Sha Allah !!!
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