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Synagogue de la Roquette : à chacun sa version
18 juillet 2014 15:37
Synagogue de la Roquette : à chacun sa version
Patricia TOURANCHEAU, Willy LE DEVIN et Lucas BUREL 15 juillet 2014 à 20:46


Les manifestants propalestiniens et la Ligue de défense juive s’accusent mutuellement d’être à l’origine des débordements de dimanche à Paris.

Le récit des heurts qui se sont déroulés dimanche, près de la place de la Bastille à Paris, entre manifestants propalestiniens et militants de la Ligue de Défense Juive (LDJ) suscite toujours des versions contradictoires comme le démontre l’enquête de Libération. Selon le grand rabbin, Haïm Korsia (lire ci-contre),«au moment de la dissolution de la manif propalestinienne autour de la Bastille, des groupes de manifestants ont voulu converger vers la synagogue de la rue des Tournelles, et les forces de police les en ont empêchés. Ils sont allés ensuite à la synagogue de la rue de la Roquette pour l’attaquer avec une grande violence. Le temps que la police arrive, le premier choc a été encaissé par les services de protection de la communauté».
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Sur une vidéo diffusée mardi sur YouTube, on voit des membres de la LDJ échanger insultes et projectiles avec un groupe de plusieurs dizaines d’opposants, qui à un moment les chargent avant de refluer, notamment face au barrage de CRS.

«C’est déprimant d’ouvrir les journaux et de voir qu’on parle d’attaques de synagogues», résume, pour sa part, Hayatte. Dimanche, cette étudiante dans une grande école de commerce était venue avec ses copines manifester son «soutien et sa sympathie» au peuple palestinien, «sans haine ni violence».«ecoeuréé «On a l’impression que des groupes de propalestiniens ont sciemment attaqué la synagogue et personne ne parle de la mobilisation pour la Palestine», déplore-t-elle. Hayatte décrit ainsi les événements : «Ces affrontements ne sont le fait que d’une toute petite minorité qui a malheureusement répondu aux provocations de la LDJ. C’est au moment où des petits groupes se sont dispersés près de Bastille que cela a dégénéré.» Une version reprise par Foued, 36 ans, également présent dimanche, aux environs de 17 h 30 : «Nous remontions en direction de l’arrière du cortège quand nous avons été pris à partie par un attroupement d’individus casqués et armés de bâtons nous criant "sales nègres, sales arabes".»

Ce récit sur des provocations de la LDJ est contesté par le politologue Jean-Yves Camus, qui se rendait à l’office à la synagogue : «Un petit groupe d’une centaine de manifestants ayant déjoué la surveillance du service d’ordre de la manifestation a chargé la synagogue après une tentative avortée dans le Marais. C’est grâce au cordon de CRS que les vagues n’ont pas pu arriver jusqu’à la porte du lieu de culte. Nous sommes restés enfermés à 250-300, pendant deux heures trente dans le bâtiment.»

Catalyseur. La veille, une grosse activité sur les réseaux sociaux laissait en effet augurer d’une issue violente. Twitter fut le catalyseur des provocations. Selon plusieurs sources musulmanes et policières de Seine-Saint-Denis, c’est un extrémiste juif qui a allumé les mèches les plus sérieuses. Toutefois, nul ne connaît sa véritable identité. Au départ, cette personne postait ses messages sous le pseudo «Israel mon pays» avant d’en changer pour adopter le nom «Israel Kahane». Kahane comme Meir Kahane, fondateur de la LDJ et du parti sioniste d’extrême droite Kach. Se définissant sur le réseau social comme «Juif fier, noble et cruel», cet individu a provoqué plusieurs fois les «propalos». Quelques minutes après ses premiers tweets, il fut violemment réprimandé par un Français servant dans l’armée israélienne : «Franchement, donner rendez-vous devant une synagogue avec des femmes et des enfants, c’est pas malin ! Qui vous a appris à faire de telles conneries ?» Visiblement, cette mise en garde a fonctionné puisque «Israel Kahane» a retiré ses tweets peu après.

A l’approche d’une nouvelle manifestation prévue samedi à 15 heures à Barbès, le même engrenage est à craindre. Des événements Facebook sont déjà créés, rassemblant des milliers de personnes. L’un des manifestants propalestiniens y annonce d’ailleurs clairement la couleur : «On va venir de toute la France avec des bus. Pas question d’abandonner le terrain aux extrémistes juifs. Nous devons montrer que ce sont eux les véritables assassins.»

En attendant ce rendez-vous à hauts risques, les réactions ont continué d’affluer mardi, notamment à l’Assemblée nationale. Interrogé sur les «violences communautaires» et la «République en danger» par Christian Estrosi (UMP), le Premier ministre, Manuel Valls, a exigé de «tous les responsables politiques» «une capacité d’union et de rassemblement» «face aux débordements tout à fait intolérables» qui ont eu lieu dimanche : «S’en prendre aux synagogues et aux Juifs de France, ce n’est pas s’en prendre à une communauté, c’est s’en prendre à la République, à la France et à nos valeurs», a martelé Manuel Valls. De son côté, François Hollande qui, le 14 juillet, a prévenu avec fermeté que «le conflit israélo-palestinien ne peut pas s’importer» et que «l’antisémitisme ne peut pas être utilisé» en raison de cette guerre, a reçu mardi, à l’Elysée, Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

La demande du Crif «d’interdiction des manifestations en faveur du Hamas» et de «renforcement de la sécurité des lieux communautaires» a pourtant été entendue dès lundi par le ministre de l’intérieur. Bernard Cazeneuve avait donné des instructions aux préfets pour «redoubler de vigilance» et «interdire ces manifestations, chaque fois que des risques avérés de troubles à l’ordre public ou d’affrontements seront signalés». Toutefois, à Nice, lundi, 350 habitants venus soutenir la population de Gaza ont bravé l’interdiction préfectorale et occupé la place Garibaldi de façon pacifique durant deux heures, aux cris d’«Israël assassin, Hollande complice», «Gaza, Gaza, on est tous avec toi» et «vive le Hamas». Encerclés par la police pour les empêcher de se déplacer en ville, les manifestants ont organisé une quête pour aider les enfants palestiniens blessés. Quelques incidents mineurs ont eu lieu à la fin de l’occupation et les CRS ont utilisé des gaz lacrymogènes. A Avignon, le même jour, 200 propalestiniens ont défilé sans problème jusqu’au Palais des Papes et la mairie. L’appel à manifester avait été lancé sur les réseaux sociaux et par SMS selon l’un des organisateurs, Abdel Zahiri, militant antiraciste : «Comme ils [le gouvernement israélien, ndlr] vont enclencher des opérations terrestres, on a voulu se mobiliser et manifester notre soutien.» Selon le ministère de l’Intérieur, aucun autre arrêté d’interdiction n’avait été pris mardi. A Paris, la préfecture de police souligne qu’une telle mesure est «à l’étude», notamment pour contrer la manifestation prévue samedi prochain. Toutefois, «rien n’est décidé».
18 juillet 2014 15:45
18 juillet 2014 15:56
toujours la même propagande, la même lâcheté, et cette incapacité à reconnaitre les faits ! pfffff

le bourreau aime jouer les victimes, et porter le costume du pompier pyromane evil

brrrrr

donc moi, je te dis cela une dernière fois

la vérité est là, en plus du lien de jisuikiyes thumbs up et elle se passe de commentaires

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Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
18 juillet 2014 16:05
tout à fait. en fait ce sont les faschiste de la ldj qui ont attaqué une mosquée. Oups
franchement, arretez avec vos videos d'une minute trente.
il y a en a autant montrant des pro pal jeter des projetiles vers les types de la ldj.

la vérité se trouve plutot dans ce témoignage:

Hayatte décrit ainsi les événements : «Ces affrontements ne sont le fait que d’une toute petite minorité qui a malheureusement répondu aux provocations de la LDJ. C’est au moment où des petits groupes se sont dispersés près de Bastille que cela a dégénéré.»


de toute façon, il est trés clair qu'il y a en france un mouvement antisemite qui s'exprime sur le net avec la redondance du mythe du grand complot juif, repris ici meme sur yabi. cela a méme donné des assassinats.
tout cela est instrumentalisé par l'exltreme droite qui a soif de conflit communautaire. c'est son terreau. sans ça, elle ne peut exister.
18 juillet 2014 16:23
 
le crif gouverne en france 0
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
 
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