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SUITE et FIN - PARTIE 3 le retour du pere
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4 juillet 2017 09:52
SUITE et FIN - PARTIE 3 le retour du pere


Depuis ce jour-là, je ne manquais jamais la prière du vendredi à la mosquée. Je laissai tomber mes mauvais compagnons et m'en fis de nouveau, de bons, avec lesquels je fis connaissance dans la mosquée.
Je goûtai à la saveur de la foi avec eux et appris d'eux des choses dont ce monde m'avait détourné. Je ne manquais jamais les assemblées où l'on évoquait Allah, exalté soit-Il, ou la prière du witr. Je terminais de lire le Coran plusieurs fois durant le mois. Je ne cessais d'évoquer Allah, exalté soit-Il, dans l'espoir qu'Il me pardonne mes calomnies et mes plaisanteries sur les gens. Je me sentais plus proche de ma famille. Ces regards de crainte et de pitié chez mon épouse disparurent.

Le sourire ne quittait plus le visage de mon fils Sâlim et celui qui le voyait pensait qu'il possédait le monde et tout ce qu'il contient. Je louais souvent Allah, exalté soit-Il, pour Ses bienfaits. Un jour, mes pieux amis décidèrent de se rendre dans une région éloignée pour prêcher. J'hésitai à y aller. Je fis la prière de consultation et demandai conseil à mon épouse pensant qu'elle refuserait, mais l'opposé se produisit !

Elle se réjouit grandement et m'encouragea. Certes, elle me voyait auparavant partir en voyage à des fins immorales et de débauche sans lui demander son avis. Je me tournai vers Sâlim et l'informai que j'allais partir. Il me serra dans ses petits bras en guise d'au revoir. Je m'absentai de la maison durant trois mois et demi. Durant cette période, je téléphonais à mon épouse dès que j'en avais l'occasion et discutais avec mes enfants. Ils me manquaient tous beaucoup. Ô combien Sâlim me manquait !
J'espérais entendre sa voix. Il était le seul qui ne m’avait pas parlé depuis que j'étais parti. Il était soit à l'école, soit à la mosquée à l'heure à laquelle je leur téléphonais.

Chaque fois que j'informais mon épouse combien il me manquait, elle riait de joie et de plaisir, sauf lors de la dernière conversation téléphonique. Je n'entendis pas son rire que j'attendais et sa voix avait changé.
Je lui dis : « Salue Sâlim pour moi. »
Elle dit : « Si Allah, exalté soit-Il, le veut et se tut. »
Je revins finalement à la maison et frappai à la porte. J'espérais que Sâlim m'ouvrirait, mais je fus surpris de voir mon fils Khâlid de quatre ans. Je le pris dans mes bras alors qu'il s'écriait : « Papa… papa… »
Je ne sais trop pourquoi ma poitrine se serra lorsque j'entrai dans la maison. Je me réfugiai auprès d'Allah, exalté soit-Il, contre le diable banni. Mon épouse s'approcha de moi. Son visage avait changé comme si elle simulait la joie.
Je la regardai attentivement, puis lui demandai : « Qu'as-tu donc ? »
Elle me répondit : « Rien… »
Soudain, je me rappelai Sâlim et dis : « Où est Sâlim ? »
Elle baissa la tête sans répondre. De chaudes larmes coulèrent sur ses joues.
Je lui criai alors : « Sâlim, où est Sâlim ? »
Je n'entendis alors que la voix de mon fils Khâlid dire dans son langage d'enfant : « Papa… Sâlim est au Paradis… avec Allah. »
Mon épouse ne put supporter la situation et fondit en larmes. Elle faillit tomber à terre. Je sortis alors de la chambre et appris d'elle que Sâlim avait été atteint de fièvre deux semaines avant mon retour. Mon épouse l'emmena à l'hôpital et sa fièvre s'aggrava et elle ne le quitta plus jusqu'à ce qu'il rende l'âme.

FIN
je ne veux pas de message de soeur en MP
L
4 juillet 2017 11:04
As Salam aleykoum

Trop triste comme histoire , mais ça nous incite à s'améliorer.

Bonne journée Akhi.

As salam aleykoum
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