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"Je suis le seul responsable"
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2 mars 2006 00:44
Salam




Saddam Hussein : "Je suis le seul responsable"
LEMONDE.FR | 01.03.06 | 18h53 • Mis à jour le 01.03.06 | 19h06







Coup de théâtre : mercredi 1er mars, le président irakien déchu s'est, contre toute attente, présenté comme le seul responsable des représailles dirigées contre les auteurs de l'attentat contre son convoi en 1982 à Doujaïl. Il avait à l'époque ordonné la destruction des vergers de Doujaïl et condamné à mort quelque 150 personnes.



"Vous avez inculpé Awad Bandar, le président de tribunal de la révolution, car il avait prononcé le verdict. Mais c'est moi qui les ai transférés au tribunal pour être jugés selon la loi, comme vous le faites aujourd'hui". "C'est moi le responsable alors pourquoi en jeter d'autres en prison ?" a-t-il ajouté.

"C'est moi qui ait ordonné de détruire les vergers. Ce n'est bien sûr pas moi qui suis monté sur le bulldozer pour les raser mais j'ai signé l'ordre du Conseil du commandement de la révolution (CCR)", a-t-il encore dit d'une voix calme.

Saddam Hussein a également justifié les condamnations à mort prononcées contre les auteurs de l'attentat qui le visait. "J'ai vu passer les balles devant mes yeux. J'étais dans la voiture derrière le chauffeur. Il y avait un ami à mes côtés et un garde du corps près du chauffeur. C'est Dieu qui a voulu sauver la voiture même si des balles l'ont touchée", a-t-il expliqué. "Ces personnes ont commis un crime contre le chef de l'Etat et, quel que soit son nom, c'est le chef de l'Etat. Alors jugez le président mais laissez les autres tranquilles", a-t-il ajouté faisant allusion à ses sept coaccusés. "Si vous pensez que le CCR a eu tort de confisquer les terres alors jugez-moi, car le chef du CCR est entre vos mains", a-t-il encore dit.

"Saddam n'a peur de personne excepté Dieu. Même quand j'étais écolier je n'avais peur de personne. Nous avons voué notre vie à Dieu et il a voulu que nous soyons encore vivants. Je m'inquiète seulement de la réputation de l'Irak", a-t-il finalement lancé.


148 CONDAMNATIONS À MORT, 146 EXÉCUTIONS

En début d'audience, le procureur a produit une lettre signée de Saddam Hussein dans laquelle il grâcie deux des 148 condamnés à mort. Dans une missive d'avril 1987, les services de sécurité adressent à la présidence une demande de grâce pour deux hommes condamnés à mort. Le premier, Jassem Mohammad Al-Hato, 63 ans, a vu trois de ses fils exécutés pour cette affaire et un quatrième tué le jour de l'attentat tandis qu'Ali Habib Jaafar, 50 ans, a vu l'un de ses fils exécuté et un autre porté disparu.

Comme le procureur lisait des passages de la lettre, le président déchu a exigé la lecture intégrale et le procureur, Jaafar Al-Moussaoui, a obtempéré.
En fait, il ressort des documents présentés depuis mardi que, sur les 148 personnes condamnées à mort, 146 sont mortes : 86 ont été exécutées, le 23 mars 1985, dans la prison d'Abou Ghraib, dix mineurs l'ont été en 1989, 46 sont mortes lors des interrogatoires, quatre qui n'étaient pas liées à cette affaire ont été ajoutées par erreur à la liste et ont été exécutées également le 23 mars 1985. Par ailleurs, selon plusieurs documents, 399 personnes impliquées dans cette attaque ont été détenues dans un camp de la région désertique de Samawa.

Avec AFP
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2 mars 2006 00:47
Salam

Cela fait des années que je ne suis plus fan de Saddam,mais là je dois dire qu'il m'épates par ces declarations.
 
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