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je suis perdu aidez moi svp
H
9 novembre 2009 01:22
bonjour

je suis une femme marocaine marie avec un marocain de nationalite francaise,j'ai eu ma premiere tite de sejour vpf et bientot je vais avoir la deuxieme, je suis venu en france ca fait un an cad apres mariage
le probleme c'est que je supporte plus mon mari, il est tellement change , a 180 degre,il veux pas d enfant, il me fait une guerre froide, la guerre de silence ,on partage rien ensemble, on dort pas ensemble j'ai impression que je suis sa boniche ,je lui fait plus confiance.car on a eu une dispute une fois et il m'a dit si je veux rester comme ca ok sinon il me renvoie chez moi , il me fait tjs ce chantage meme pour la moindre chose.

je veux divorver je ne sais pas par quoi je vais commencer? ou je vais y allez? svp mettez moi sur la bonne voie
et merci



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/11/09 01:23 par HOUDA30.
H
9 novembre 2009 11:20
bonjour

il ya personne pour me repondre svp
l
9 novembre 2009 11:45
Bonjour,

Si vous souhaitez divorcer, il vous faut dans tous les cas un avocat. Après discussion avec lui et étude du cas en détail, il vous dira comment procéder.

Seulement, au vu de votre cas, on ne perçoit pas que vous avez d'éléments concrets pour "charger" votre mari. N'oubliez donc pas que vous risquez fortement de perdre votre titre de séjour
l
9 novembre 2009 11:52
Voici ce que vous pouvez trouver sur droit-finance sur le divorce

Les démarches et formalités à accomplir pour divorcer sont assez différentes selon l'état d'esprit des conjoints et de leur degré d'entente... Mais quelle que soit la procédure engagée, l'intervention d'un avocat est toujours obligatoire.
Dans les cas de divorce par consentement mutuel, les époux peuvent choisir le même avocat, ce qui diminuera les coûts. Mais si un différend surgit en cours de procédure, ils devront choisir alors chacun le sien. Avec trois avocats concernés, les frais seront finalement plus élevés. A moins d'une entente parfaite, la solution la plus sage est de prendre chacun son propre avocat.

Le divorce par consentement mutuel

C'est la forme la moins pénible de séparation, mais elle suppose que les époux sont d'accord sur toute la ligne, non seulement sur le principe du divorce mais aussi sur toutes ses conséquences. Ils n'ont nul besoin de préciser les raisons de leur décision, ni aucun témoignage à fournir.

L'un des avocats va rédiger une « requête », signée par les deux époux et l'autre avocat. Adressée au Juge des Affaires Familiales (JAF) du Tribunal de Grande instance, elle comporte

* les renseignements administratifs nécessaires
* un projet de convention réglant les conséquences du divorce
* un acte de liquidation du régime matrimonial (liste et sort des biens à partager avec intervention obligatoire d'un notaire en présence d'immeubles)


Une fois saisi de cette requête, le JAF convoque les époux pour l'audience de conciliation. Il les reçoit séparément, puis ensemble, pour vérifier la réalité du consentement. Il modifie éventuellement les termes du projet de convention pour préserver l'équité des rapports et l'intérêt des enfants. Il rend ensuite un jugement et homologue le divorce.
Il peut aussi refuser d'homologuer la convention et rendre un jugement d'ajournement. Les époux ont alors six mois pour modifier en conséquence la convention.
Le divorce accepté

Cette procédure peut être utilisée lorsque les époux sont d'accord pour divorcer mais ne parviennent pas à s'entendre sur les conséquences de la séparation.

L'avocat de l'époux demandeur adresse une requête initiale au JAF. Outre les différents renseignements administratifs nécessaires, cette requête précise les mesures provisoires envisagées pour régler les relations entre les époux pendant la procédure. Y compris, en cas d'urgence, une demande de résidence séparée et de préservation des biens communs.

Le juge convoque les époux pour une première audience où il les entend séparément, puis ensemble, puis avec leurs avocats, l'objectif étant de concilier les points de vue sur le principe du divorce et les modalités de la séparation. Il peut donner aux époux un délai supplémentaire d'au plus huit jours, fixer une nouvelle audience de conciliation dans les six mois ou, cas le plus fréquent, rendre une ordonnance de non-conciliation autorisant les époux à divorcer. Ces décisions ne euvent faire l'objet d'appel.
Il peut également prendre des mesures provisoires organisant la vie des époux pendant la procédure (attribution du logement, désignation d'un notaire, etc.), les époux pouvant faire appel de ces mesures dans les quinze jours.

Dans les trois mois qui suivent cette ordonnance, l'époux demandeur délivre une assignation à son conjoint (rédigé par son avocat et remise par un huissier) précisant la forme de divorce choisi (accepté, pour faute ou pour altération du lien conjugal) et ses différentes exigences (montant de la pension alimentaire, résidence des enfants, etc.).

Passé ces trois mois, si l'époux demandeur n'a pas encore réagi, son conjoint peut enclencher lui-même la procédure.

Une fois qu'il a reçu cette assignation, l'époux concerné fait rédiger une réplique argumentée par son avocat et la transmet à son tour au juge.

Muni des argumentaires et demandes de chacun, celui-ci fixe une audience pour entendre les plaidoires de deux avocats et rend son jugement, environ un mois plus tard. Une fois informés de ce jugement, les époux ont un mois pour faire éventuellement appel de la décision. Passé ce délai, le jugement de divorce est mentionné en marge de l'acte de mariage et de naissance des époux.

l
9 novembre 2009 11:54
Le divorce pour faute

Quand les époux ne sont pas d'accord, ni sur le principe du divorce, ni sur ses conséquences, il est possible d'engager une procédure de divorce pour faute. Celle-ci est identique, à quelques détails près, à la procédure de divorce accepté.

In fine, le juge prononce le divorce aux « torts exclusifs » d'un des époux ou aux « torts partagés ». Il peut aussi refuser de prononcer le divorce s'il estime que les fautes ne sont pas suffisamment graves.

Cette procédure est évidemment « conflictuelle », chacun des époux cherchant à prouver la responsabilité de l'autre (témoignages, lettres, etc.) pour obtenir le plus d'avantages possibles (prestation compensatoire, pension alimentaire, voire dommages et intérêts).

Le divorce pour altération définitive du lien conjugal

Cette procédure permet d'obtenir un divorce malgré l'opposition de son conjoint et l'absence éventuelle de fautes. Elle ne peut être engagée que s'il y a rupture volontaire de la vie commune depuis au moins deux ans à la date de l'assignation.

La procédure est identique à celles pour faute ou sur demande acceptée.

L'époux qui « subit » la procédure ne peut s'opposer au divorce mais il peut obtenir des domages et intérêts s'il subit un préjudice matériel important sans être « fautif » pour autant.

La séparation de corps

Les procédures sont identiques à celles du divorce. Mais les conséquences sont différentes : le mariage n'est pas juridiquement dissous, l'obligation de secours subsiste entre les époux, ainsi que le devoir de fidélité, le régime matrimonial est dissous et les biens communs éventuels partagés.

Après deux ans de séparation de corps, chaque conjoint peut demander le divorce en justice. Il est automatiquement accordé, sans qu'il y ait audience de conciliation.
Lorsque la séparation de corps a été obtenue sur demande conjointe, le divorce n'est possible que sur demande conjointe également. Faute d'accord, l'époux qui souhaite divorcer doit attendre six ans et invoquer la rupture de la vie commune.
H
9 novembre 2009 11:59
bonjour
merci pour votre reponse
mais vraiment je suis perdue, et triste aussi comment prouver que je suis abandonnee, delaisse......
c'est tres difficile.
quand je suis venue en france je suis tombe enceinte,et il a reussi a me convaincre a faire une IGV,soit disant que on a toute la vie devant nous..........je regrette vraiment ce que j'ai fais car j'ai compris son jeu puisque il veut pas d'enfants; la on a as une ie de couple j'ai impression qu'on est des colocataire chaqu un de son cote et le silenceeeee ce qui me fait peur ......
H
9 novembre 2009 12:12
alors pas de solution , il faut que je supporte encore 2 ans vous trouvez pas que c'est trop cher freres et soeurs!!! je croi que je deprimesad smiley
H
9 novembre 2009 12:30
BONJOUR
vous connaissez des associations qui peuvent m'aider,et m'orienter
en 78 , je voudrais des adresses svp
je ne veux pas perdre mes papiers, et je ne supporte plus son chantage, son delaissement, abandon
son harcelement moral , et je ne sais pas comment preuver ca!!

merci d'avance
d
9 novembre 2009 19:04
Bonjour Houda

Je comprends ton désarroi.

Travailles-tu ? Si la réponse est oui, tu pourras envisager un changement de statut de VPF à "salarié", mais il n'y a aucune garantie qu'il soit accepté, il faudra avoir l'appui de ton employeur et faire montre d'une intégration irréprochable en France, en sachant que le décision est à la discrétion du préfet et qu'il y a des chances non négligeables malgré tout cela qu'elle soit négative.

Si tu ne travailles pas, j'ai bien peur que tu ne puisses pas faire grand chose car la violence "morale" qu'il te fait subir est très difficile à prouver d'autant plus qu'il ne te bat pas (physiquement). Même le divorce (sans même parler de ses éventuelles conséquences) ne sera pas facile à prononcer si Mr s'y oppose.

A ce moment là je t'inviterais à te poser la question suivante : que souhaites-tu le plus s'il n'y en avait qu'un à prendre : le quitter ou rester en France ? Seule toi détiens cette réponse.

N'oublie pas qu'il y a d'autres moyens que se marier pour habiter en France : faire ses études, travailler ...
 
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