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La structure du soufisme...(Le Cheikh Certifié)
M
30 mai 2004 10:34
Bismillah ar-rahman ar-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Voici donc leur structure:


- Le Cheikh Certifié

Un autre fondement du soufisme est le Cheikh certifié, nécessaire pour donner au mourid son wird (récitation qu’il pratique régulièrement). Ceci peut également être donné par le député du Cheikh. Mais le Cheikh lui-même est l'autorité suprême, celui qui désigne les khoulafas (les fonctionnaires de l’ordre). Quand un mourid prend un serment, il le fait en fait au Cheikh, bien que les la plupart le font par l'intermédiaire de leur député local.

Les deux lois principales des relations Cheikh-mourid sont :

- Le mourid ne doit pas discuter avec son Cheikh, ni demander de lui une preuve de ce qu'il lui ordonne de faire.

- Celui qui s'oppose à son Cheikh a cassé l’ahd, et est coupé du Cheikh. Même s’il reste physiquement près du Cheikh, la porte du meddad (aide) lui est fermée à tout jamais (idem).
Les musulmans croient que n'importe quel acte simple de culte doit être justifié par le Coran et la Sounna. Allah, l’Exalté, indique :


« Et ils ont dit : « Nul ne rentrera au paradis que juifs ou chrétiens ». Voilà leurs chimères. Dis : « Donnez votre preuve si vous êtes véridiques ».
(Sourate 2 verset 111)


Les Soufis croient que le Cheikh est nécessaire pour les relier à Allah. Ils estiment que le Cheikh de la tariqah est « un homme inspiré dont les yeux percent les mystères du caché, parce que, selon les Soufis, il voit avec la lumière d’Allah et connaît ainsi les pensées et confusions dans les poitrines des hommes. Rien ne peut lui être caché »
(Saif an-Nasr, « Sira de Hamidiyyeh », 1956 )

Quelle mensonge !

La science de l'invisible, de l’inconnu et de ce que les poitrines cachent, est restreinte à Allah SEUL. Toute autre personne qui affirme posséder une telle science s’OPPOSE à Allah et affirme avoir un de Ses attributs.




Quelques Cheikhs sont assez fantasques pour affirmer que leur Ordre dérive directement (!) du Prophète -Salallahu alayhi wa salam-, pas simplement en vision mais en réalité. Cheikh Muhammad At-Tijani affirme dans son livre, Al-Jawahir Al-Ma'ani (p.97) :
« En ce qui concerne la chaîne de l'autorité à laquelle L’Ordre de Muhammadiyya Tijaniyyah se rattache, il m'a informé que « nous avons acquis notre science d'une variété de Cheikhs, mais Allah nous ordonne de ne pas se limiter à eux. Vraiment, notre autorité et mission d'enseignement dans cette Ordre a été donnée par le maître de l'univers Muhammad ». En effet, Allah a ordonné que nous apprenions la science et que nous l'atteignons par son moyen. Par conséquent, aucun Cheikh en dehors de At-Tijani n'est autorisé à agir dans la disposition de nos affaires selon son jugement. Quant aux mérites de At-Tijani, le maître de l'Univers (c’est-à-dire Muhammad -Salallahu alayhi wa salam-) lui (At-Tijani) a indiqué que toute personne qui l'aime est aimée par le Prophète -Salallahu alayhi wa salam-, et ne mourra pas avant qu'il soit un Wali absolu et favori d’Allah ».

Je ne ment pas, vous avez les références du livre.

Les musulmans peuvent voir comment ils forgent des mensonges contre Allah l’Exalté et son Messager -Salallahu alayhi wa salam-, et contre les croyants, sans honte ou crainte !!


La Oumma musulmane entière a convenu que le Prophète -Salallahu alayhi wa salam- n'a caché AUCUNE science à sa communauté, ni n’a distingué un de ses compagnons avec une quelconque science particulière. Il a transmis de LA MEILLEURE FACON le DERNIER et PARFAIT message divin selon le commandement d’Allah.


« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « Révélation m’a été faite », alors que rien ne lui a été révélé ? »
(Sourate 6 verset 93)


Le Prophète -Salallahu alayhi wa salam- a SEVEREMENT averti contre ceux qui forgent des mensonges contre lui, en disant :
« Ne forgez pas de mensonges contre moi, car celui qui agit ainsi entrera en enfer. »
(Mouslim)

Et il -Salallahu alayhi wa salam- a également dit :
« Celui qui forge volontairement ou intentionnellement un mensonge contre moi, qu’il se prépare à occuper sa place dans le feu. »
(Mouslim)


Donc voici pour ce qui était du cheikh, nous verrons ensuite ce qu'il en ai du serment d'allégeance (Al-’Ahd): le deuxième point de la structure.


Et que la prière et le salut d'Allah soient sur notre Prophète, Muhammad, sa famille, tous ses Compagnons et tous ceux qui le suivent de la meilleure manière jusqu'au jour de la Résurrection.

wa salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh



Message edité (30-05-04 10:37)
M
30 mai 2004 10:35
Bismillah ar-rahman ar-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh




- Al-’Ahd (le serment d’allégeance)


Le serment est un des principes cardinaux du Soufisme, confirmés par tous les Ordres Soufis. Il se déroule lors d’une cérémonie dans laquelle le Cheikh et le mourid se tiennent les mains, les doigts entrelacés et les yeux fermés. Puis le Cheikh ou son député fait prendre le serment en demandant au mourid de prendre le Cheikh en tant que chef et guide devant Allah le plus haut, selon la voie et la tariqah (Ordre) du Cheikh, d’adhérer à cette Ordre durant toute sa vie, ne se convertissant jamais à un autre, et qu’il garantit sa fidélité et son obéissance au Cheikh. Puis, le Cheikh récite le verset :


« Vraiment, ceux qui te (Mouhammad) prêtent serment d’allégeance
ne font que prêter serment à Allah. »
(Sourate 48 verset 10)

Alors, il instruit le mourid de son wird. Il demande alors : « M’acceptes-tu comme Cheikh et guide spirituel devant Allah, Le Plus Haut ? ». La réponse du mourid est : « J’accepte ». E le Cheikh indique : « Et nous avons acceptés ». Puis, le Cheikh et le mourid récitent alternativement la profession de foi, et la cérémonie se termine avec le mourid embrassant la main de son Cheikh.

La pratique de prendre l’ahd à un Cheikh, et la cérémonie l'entourant étaient inconnues au temps du Prophète -Salallahu alayhi wa salam- et également durant la période des trois meilleures générations, des compagnons du Prophète (salallahu alayhi wa salam) et de leur suivants.

Le système d’Ordre Soufi et les rituels associés ne sont rien d’autre que des bid’a (innovations) inventées par les générations ultérieures. Le Prophète -Salallahu alayhi wa salam- a à plusieurs reprises averti sa Oumma contre toute forme d'innovation.

Il (salallahu alayhi wa salam) était très vigilant à ce sujet, au point de préfacer tous ses discours avec l'avertissement :
« Vraiment, la meilleur des paroles est le livre d'Allah, et la meilleur guidée est la guidée de Mouhammad -Salallahu alayhi wa salam- ,et le mal dans tout sujet religieux est l’innovation. Chaque innovation est une bid’a, et chaque bid’a est un égarement, et tout égarement conduit au feu. »
(Mouslim)


Les pieux et sincères prédécesseurs rejetaient tout acte d’adoration, bien qu’il paraisse bon, une fois qu'ils réalisaient que cet acte n'avait pas été pratiqué par le Prophète -Sallahu alayhi wa salam- ou par ses compagnons -qu’Allah les agrée- alors que les Cheikhs Soufis non seulement invente des choses mais en plus ils rendent la chose inventée impérative à leurs adeptes, et la considèrent comme un rite religieux indispensable.


Donc voici pour ce qui était du 'Ahd, nous verrons ensuite ce qu'il en ai du rituel du wird soufi: le troisième point de la structure.


Et que la prière et le salut d'Allah soient sur notre Prophète, Muhammad, sa famille, tous ses Compagnons et tous ceux qui le suivent de la meilleure manière jusqu'au jour de la Résurrection.

wa salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh



Message edité (30-05-04 10:38)
M
30 mai 2004 10:35
Le rituel du Wird soufi

Le wird est un autre principe central des Ordres Soufis, qui signifie littéralement une partie du Coran, ou n’importe quel autre acte spécifique d’adoration, que la personne récite ou exécute, soit à un moment particulier ou de façon régulière. Mais selon les Soufis, le wird, ou le dhikr, est le fait de répéter le nom d'Allah, et un ensemble d'invocations assignées au mourid par son Cheikh ou député en tant que liturgie de communion. Cela implique la sollicitation des morts, et la recherche d’aide par des sources autres qu'Allah.

Le dhikr Soufi est de deux formes, le dhikr Al-Khafiy ou caché avec une répétition dans l’esprit ou murmuré à voix basse ; et le dhikr Al-Jaliy, une récitation ouverte dans laquelle le mourid récite à voix haute. Les Soufis distinguent trois types de dhikr : le dhikr des gens du commun (Al-’Awaam), qui consiste à réciter à plusieurs reprises le Kalimah, dont la signification est « Il n’y a de véritable divinité digne d’adorarion en dehors d’Allah, Mouhammad est le Messager d'Allah ». Le dhikr de la classe supérieur, qui consiste à répéter le nom « Allah » ou le mot « Haiy » (le vivant), et le dhikr de l’élite, qui est la répétition du pronom divin « Hou » (Lui).

Les deux dernières formes de dhikr N'APPARTIENNENT PAS à l’Islam. Le dhikr Soufi n'est pas limité aux trois types ci-dessus : dans beaucoup d’autre cas il inclut des litanies et des hymnes, ou comme les Soufis préfèrent les appeler « Tawassoulaat » ( supplications ou pétitions) au Prophète -Salallahu alayhi wa salam- et à sa famille.


Supplier des êtres en dehors d’Allah signifie lui associer des partenaires, une pratique non seulement condamnée par Allah et Son Messager -Salallahu alayhi wa salam- mais qui annule toutes les actions de l’adorateur. Allah dit :

« En effet, il t’a été révélé, ainsi à ceux qui t’ont précédé :
« Si tu donnes des associés à Allah, ton œuvre sera certes vaine
et tu seras très certainement du nombre des perdants. »
(Sourate 39 verset 65)


Les types de dhikr pratiqués communément par les Soufis ne sont pas seulement récités. Ils sont plutôt exécutés dans leur hadhrah. Le dhikr Soufi s'étend de la tranquillité au comportement d’extase hystérique. Dans beaucoup d’Ordres, le rituel a une section appelée le samaa’ dans laquelle le chant, la danse et l’utilisation d’instruments musicaux, tels la flûte et le tambourin, sont d’une grande importance.

Le dhikr prescrit par le Prophète -Salallahu alayhi wa salam- doit être récité individuellement, et seulement de la façon prescrite par lui. La fabrication du dhikr d’une façon différente, ou en commun, est une innovation menant à l’égarement. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’un tel rituel est accompagné de pratiques interdites telles que la musique, contre laquelle il y a une référence directe dans le Coran :

« Et, parmi les hommes, il est (quelqu’un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allah... »
(Sourate 31 verset 6)


Les Compagnons prééminents du Prophète -Salallahu alayhi wa salam- ont confirmé que le terme « plaisants discours » fait référence au chant et à la musique (Boukhari, Abou Daoud et At-Tirmidhi).
Le Prophète -Salallahu alayhi wa salam- a confirmé ce fait dans le hadith suivant :
« Il y aura des gens de ma communauté qui considéreront licite la fornication, le port de la soie, la consommation des boissons alcooliques et l'utilisation des instruments musicaux. " (Al-Boukhari, Abou Daoud et Al-Bayhaqi)

Il est obligatoire pour les musulmans d’adhérer aux deux sources divines de l’Islam, le Coran et la Sounna. Les Compagnons du Prophète -Salallahu alayhi wa salam- ont bien compris ces deux sources fondamentales, comme le requiert la profession de la foi : « Il n'y a aucune divinité digne d'être adorée en dehors d'Allah ; Mouhammad est le Messager d'Allah. » (salallahu alayhi wa salam)

Ils critiquaient LE MOINDRE SIGNE de déviation parmi les musulmans. A chaque fois qu’ils remarquaient UNE NOUVEAUTE, ils s’y opposaient énergiquement, essayant de rectifier la situation ou d’éliminer l’innovation. ’Abdellah Ibn Mas’oud -qu’Allah l’agrée- qui était gouverneur d'al-Koofah, Irak, à une époque, est entré dans une mosquée un jour, et a vu des gens assis en cercles. Au milieu de chaque cercle, il y avait un tas de cailloux, et dans chaque cercle un homme instruisant les autres :
« Récitez Soubhân-Allah (Pureté à Allah) cent fois. Dites, Al-hamdou lillah (Louange à Allah) cent fois. Dites, Allahou-Akbar (Allah est le plus grand) cent fois. » Sur quoi, ’Abdellah Ibn Mas’oud -qu’Allah l’agrée- leur dit : « Ô gens ! Soit vous suivez une religion qui est meilleure que celle du Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ,soit vous entrez dans une porte de déviation sans vous en rendre compte. » Ils ont répondu : « Ô Abou ’Abdour-Rahmân (son surnom) ! Par Allah, nous n’avions l'intention que de faire une bonne action. » Il s’exclama : « Combien de fois on désire faire du bien mais on n'atteint jamais son but. ».

La citation ci-dessus prouve CLAIREMENT que la sincérité seule et les bonnes intentions ne sont pas suffisantes pour rendre les actes d’adoration acceptables par Allah. Les actes doivent d’abord se conformer au livre d'Allah et à la Sounnah de Son Messager -Salallahu alayhi wa salam- Inventer de NOUVELLES METHODES ou de NOUVEAUX CONCEPTS ne font qu’accroître la colère d’Allah.

La religion de l’Islam a déjà été COMPLETEE par Allah. Elle n’a besoin de PERSONNE pour la changer en vue du gain mondain. Cela nécessite donc que toute opinion ou pratique religieuse doit être jugée par le livre d’Allah et la Sounna de son Messager -Salallahu alayhi wa salam- pour décider de sa validité.

Et ce point beaucoup de musulmans, qui prétendent suivre le coran et la sounna, le néglige.

Et ceci est encore une preuve qui indique que les soufis se sont égarés d'un égarement évident.


Donc voici pour ce qui était du wird, nous verrons ensuite ce qu'il en ai de la seclusion (khawla): le dernier point de la structure.


Et que la prière et le salut d'Allah soient sur notre Prophète, Muhammad, sa famille, tous ses Compagnons et tous ceux qui le suivent de la meilleure manière jusqu'au jour de la Résurrection.

wa salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh



Message edité (30-05-04 10:38)
M
30 mai 2004 10:36
Bismillah ar-rahman ar-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh



Khalwah (Séclusion)

Le sens littéral de khalwah est séclusion ou retraite, mais elle a une connotation différente dans la terminologie Soufie : c'est un acte d’abandon total de soi à la recherche de la présence divine. Dans la séclusion complète, le Soufi répète le nom d’Allah, selon la forme la plus élevée du dhikr. Dans son livre « Voyage chez le seigneur du pouvoir », Ibn ’Arabi (1165-1240 A.D.) explique les différentes étapes par lesquelles passe le Soufi durant sa khalwah. Il suggère :
« Le Soufi doit fermer sa porte au monde durant quarante jours et s’occuper avec le rappel d’Allah, répéter, « Allah, Allah... », alors Allah, le Tout-Puissant va étaler devant lui les degrés de Son royaume comme épreuve. En premier lieu, il découvrira les secrets du monde minéral. S’il s’occupe avec le dhikr, Il (Allah) lui dévoilera les secrets du monde végétal, ensuite les secrets du monde animal, ensuite l’infusion du monde des forces vivantes dans les vies, puis le « signe de surface » (la lumière des noms divins, selon Abdoul-Karim al-Djili, disciple de Ibn Arabi), ensuite les degrés de la science spéculative, puis le monde de la formation de l’ornement et de la beauté, ensuite le degré de qoutb (l'âme ou le pivot de l’univers) alors il recevra la sagesse divine et le pouvoir des symboles et l’autorité sur le voilement et le dévoilement. Le degré de la présence divine lui est rendu claire, le gardien du jardin (d’Eden) et de l’enfer lui sont indiqués, puis, les formes originales du fils d’Adam, le Trône de la Miséricorde. Si cela est approprié, il connaîtra sa destination. Alors, il lui indiquera le Calame, la première intelligence (comme l’appelle les philosophes Soufis), puis celui qui fait bouger le Calame, la main droite de la vérité (la « vérité » comme définie par al-Djili est la source par laquelle tout est créé, aucun autre si ce n’est Allah.)


Il est suffisant de dire que le Prophète -Salallahu alayhi wa salam-, qu'Allah a béni par son ascension au 7ème ciel, n’a JAMAIS PARLE de ces étapes détaillées que promet Ibn ’Arabi à ceux qui entreprennent la khalwah. Malgré cela, la pratique de la khalwah est régulièrement suivie par les Soufis, avec la permission et la surveillance de l’autorité Soufie. La période de quarante jours de khalwah est basé par le Soufis sur les quarante jours durant lesquels Allah a appelé Moussa -alayhi salam-, comme mentionné dans différents chapitres du Coran. Un d’eux est la Sourate Al-Baqarah :


« Et [rappelez-vous], lorsque Nous donnâmes rendez-vous à
Moussa pendant quarante nuits Moussa ! »
(Sourate 2 verset 51)

La Khalwah est une pratique obligatoire pour celui qui est en quête d’Allah, elle lui donnera une infusion de la science divine, selon les promesses d’Ibn ’Arabi et de ses disciples.

Il y a beaucoup de conditions à la Khalwah. Elles incluent, selon l’Ordre Tijaniyyah :

Entrer dans l’endroit de la khalwah de la même façon que l’on entre dans une mosquée, exécuter les ablutions avant d’entrer, rechercher l’aide de l’âme des Cheikhs de l’Ordre, par le moyen du Cheikh actuel de l’Ordre.
La place de la khalwah doit être sombre, et l’adorateur doit abandonner toute affaire mondaine et toute affaire religieuse extérieure, comme la première étape vers l’abandon de son existence.
L’assiduité dans le dhikr, ou le rappel d’Allah, doit être continue pour que celui dont on se rappel, à l’état final, se manifeste à l’adorateur.
Le cœur du mourid doit être perpétuellement attaché à son Cheikh, qui a été « nommé » par Allah pour le guider, comme l’affirment les Soufis. Selon leur croyance, le Cheikh est censé accompagner le mourid constamment, spirituellement aussi bien que physiquement, indépendamment du nombre de mourids ou de leurs emplacements géographiques.

Ainsi, les chefs Soufis entraînent graduellement les musulmans naïfs dans la croyance impie que leurs Cheikhs sont omniprésents. Allah dit :


« Pas de conversation secrète entre trois, sans qu’Il ne sois leur quatrième.
Ni entre cinq, sans qu’Il n’y sois le sixième. Ni moins ni plus que cela
sans qu’Il ne soit avec eux, là où ils se trouvent. »
(Sourate 58 verset 7)

Bien que le sens littéral doit être accepté, le verset ci-dessus ne doit pourtant pas être mal interprété pour justifier la croyance hérétique et panthéique que l’essence d’Allah, l’Exalté, est partout. Plutôt, le verset indique qu’Allah, Gloire à Lui, atteint toute chose de par sa science. Le Prophète -Salallahu alayhi wa salam- n'a pas négligé de mentionner et clarifier à ses adeptes tous les moyens qui mènent au succès dans l’au-delà, ni n’a négligé de les avertir de tous les moyens qui conduisent au malheur dans l’au-delà. Et, puisque la pratique de la Khalwah n’est pas incluse dans les moyens d’atteindre le succès, elle doit être incluse dans les moyens d’atteindre le malheur.

D’ailleurs, rechercher l’aide de quelqu’un en dehors d’Allah est une pratique POLYTHEISTE condamnée par Allah dans le Coran :

« Dis (Mouhammad) : « Invoquez ceux que vous prétendez (être des divinités ) en dehors de Lui. Ils ne possèdent ni le moyen de dissiper votre malheur ni de le détourner ». Ceux qu’ils invoquent cherchent (eux-mêmes), à qui mieux, le moyen (bonnes actions) de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. »
(Sourate 17 versets 56-57)

Il y a également une autre condition à la khalwah : le mourid doit rester silencieux tout au long des quarante journées de son khalwah même s’il sort de son lieu pour quelque raison. Il est suffisant de dire que garder le silence pendant toute une journée est interdit d’après les paroles du Prophète -Salallahu alayhi wa salam- :
« Personne ne doit garder le silence toute une journée, jusqu’à la nuit. »
(Sahîh al-Jâmi’)

Al-Mounawi, dans son commentaire de ce hadith, dit que rester silencieux pendant toute une journée est interdit parce que c’est une imitation d’une coutume chrétienne. En outre, la khalwah n’a JAMAIS été pratiquée par le Prophète -Salallahu alayhi wa salam- après réception de la Prophétie, ni ses compagnons -qu’Allah les agrée-, ni leurs suivants.
Au contraire, le Messager d’Allah -Salallahu alayhi wa salam- a recommandé une vie sociale parmi les musulmans et l’a considérée comme précieuse, comme dit dans le hadith suivant relaté par Ibn ’Omar -qu’Allah l’agrée- :
« Le croyant qui se mélange avec les gens et supporte patiemment leur méfait aura une plus grande récompense que celui qui ne se mélange pas avec les gens et ne supporte pas patiemment leurs méfaits. »
(Hadith authentique)



Donc voici pour ce qui était le dernier point de la structure soufis.

Nous pouvons remarquer que dans chacun de ces points de cette structure soufis, il y a des contradictions directes au coran et a la sounna authentique.

Et je demande à Allah en toute exclusivité qu'Il aide tous ceux qui recherchent sincèrement la vérité et qu'Il humilie tous ceux qui s'en détournent par orgueil ou par hypocrisie, et la bonne fin est certainement destinée aux pieux...

Qu'Allah nous facilite à tous la mise en pratique de ce qu'il agrée et que
la paix et la bénédiction d'Allah soit sur notre prophète Muhammad, sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui l'auront suivi de la meilleure façon, et la Louange est à Allah Seigneur de l'univers.


wa salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh



Message edité (30-05-04 10:38)
t
31 mai 2004 12:56
salam aalikoum,

je te remercie mon frère tu me préserve ainsi de l'égarement

barak'allah ou fik
j
8 juin 2004 18:34
jazzaka Allahou khairan ya akhi wa baraka fika
i
8 juin 2004 20:33
je trouve ce post intéressant mohammed, informatif et clair

imad
M
27 juin 2004 18:53


« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « Révélation m’a été faite », alors que rien ne lui a été révélé ? »
(Sourate 6 verset 93)
 
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