Karl Marx disait : « Donnez-moi le moulin à vent, je vous donnerai le Moyen Âge. » Aujourd’hui, en paraphrasant ces mots, on pourrait dire : « Donnez-moi l’ordinateur, et je vous donnerai la mondialisation. » À un moment de l’histoire, l’informatique et Internet ont bouleversé l’ordre des choses. Au printemps de 1999, aux États-Unis, profitant du bouleversement économique, Tom Herman et Kaleil Isaza Tuzman, deux amis d’enfance, décident de gagner des millions en surfant sur la vague Internet. Ils lancent GovWorks, un site pour régler des tickets de parking en ligne. Les deux créateurs veulent en faire un site qui facilite les démarches administratives, une interface entre municipalités et habitants. Les bailleurs de fonds se précipitent. Sauf qu’au lieu d’être du dur, les matériaux se révèlent être du sable. Les deux amis ramassent une bonne cinquantaine de millions de dollars et engagent deux cent cinquante personnes. Mais au lieu de construire un site performant, ils concentrent leurs efforts sur la recherche de fonds. Quarante-cinq municipalités signent un contrat avec GovWorks. À la fin de l’année 2000, la bulle Internet éclate, et le 1er janvier 2001, les deux amis ont perdu leur empire.
Il y a eu la frénésie des start-up croulant sous les financements faciles. Si le « bug » de l’an 2000 était attendu, les faillites qui emportèrent les trois quarts des start-up, elles, ne l’étaient pas. Aujourd’hui, Internet est toujours présent. Des entreprises continuent de se créer, et les mécanismes propres aux start-up sont toujours d’actualité. Si quelque chose a changé dans ce domaine, c’est la frilosité des financiers.
Start-up.com est l’histoire de deux Américains créateurs d’une « dot.com » qui s’écroule. À peine deux ans après sa création, après avoir engrangé une belle fortune, du jour au lendemain, c’est la débâcle.
Les réalisateurs ont suivi pas à pas les deux jeunes chefs d’entreprise. Chris Hegedus et Jehane Noujaim ont tourné plus de quatre cents heures de rushes. Ils ont su capter les moments clés du drame qui se déroulait devant la caméra. Les téléspectateurs naviguent entre euphorie et désespoir, naïveté et rouerie, amitié et trahison, comme s’ils étaient en plein coeur d’une fiction hollywoodienne. Start-up.com est un grand moment de cinéma vérité et une vertigineuse descente au plus profond de la société américaine.
...hier je suis rentrée a minuit et j'ai pu visionner cet exellent documentaire k'a la moitier....y a rien dire...c'est mieux "qu'une fiction hollywoodienne"!
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