Ce documentaire dure 1h 45.Citation
a écrit:
Dans la nuit du 25 au 26 septembre 1983, le lieutenant-colonel Petrov, en poste près de Moscou, reçoit des informations d'un satellite de surveillance soviétique, signalant le tir de cinq missiles depuis une base américaine.
Très vite persuadé qu'il s'agit d'une fausse alerte, il évite une riposte nucléaire qui aurait marqué le début d'une troisième guerre mondiale.
Son geste a sauvé le monde.
[www.notre-planete.info]Citation
Christophe Magdelaine / notre-planete.info a écrit:
Redoutée lors de la guerre froide, la guerre nucléaire totale s'est révèlée être une menace si pesante sur le devenir même de l'humanité que les grandes puissances nucléaires se sont abstenues d'employer massivement l'arme nucléaire. Et pourtant, avec la démocratisation de cette technologie, des pays de plus en plus nombreux s'en emparent, avec le risque que l'un d'eux cède à un fanatique prêt à tout pour imposer sa vision du monde...
Guerre nucléaire : les risques actuels
Actuellement, les principaux risques proviennent de la Corée du Nord, qui fait régulièrement des essais nucléaires et de l'Iran qui développe probablement des armes nucléaires sous couvert d'un programme civil de production d'électricité à partir d'énergie nucléaire. Ces bombes atomiques pourraient être utilisées respectivement contre la Corée du Sud, les Etats-Unis et Israël.
En outre, les importants regains de tensions géopolitiques dans le monde pèsent sur l'avenir de l'humanité : les puissances nucléaires comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie, Israël, l'Inde et le Pakistan renforcent leur capacité de dissuasion avec l'émergence de deux nouveaux blocs : Etats-Unis et Europe contre Russie, Iran et Chine.
A ce titre, les dépenses militaires mondiales ont augmenté en 2014 alors que d'importants conflits régionaux menacent la stabilité mondiale.
La menace de la stratégie américaine
Les Etats-Unis, ancrés dans une politique interventionniste et impérialiste, se sont toujours gardés la possibilité d'effectuer des frappes nucléaires préventives. Cela « a été notre politique depuis longtemps et fait partie de nos plans pour l'avenir », a déclaré fin septembre 2016 le secrétaire à la Défense américain sur la base aérienne de Kirtland (Nouveau-Mexique, sud-ouest), qui accueille le centre de recherches atomiques.
Cette doctrine est particulièrement risquée selon le sénateur démocrate Edward Markey : « Le risque d'une guerre nucléaire menace gravement la survie de l'espèce humaine. Malheureusement, en n'excluant pas d'être les premiers à utiliser l'arme atomique, les Etats-Unis augmentent le risque d'une escalade nucléaire involontaire ».
L'impuissance de la communauté humanitaire
C'est pourquoi, la question d'une guerre nucléaire reste d'actualité comme l'illustre la rencontre en mars 2013 de responsables humanitaires des Nations Unies et des membres de la société civile qui s'inquiètent de la capacité de réaction de la communauté humanitaire face à une explosion nucléaire.
"Les conséquences humanitaires d'une attaque ou d'un accident nucléaire seraient potentiellement dévastatrices et catastrophiques", a prévenu le Directeur du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) à Genève, Rashid Khalikov.
Aujourd'hui, la communauté humanitaire avoue son impuissance à répondre efficacement à une telle situation, le mieux étant de tout faire pour prévenir le recours à de telles armes.
L'horloge de l'apocalypse
La menace nucléaire dans le monde est notamment illustrée par l'horloge de l'Apocalypse ou de la fin du monde (Doomsday Clock). Créée en 1947, peu de temps après les bombardements atomiques américains sur le Japon, et est régulièrement mise à jour depuis, par les membres du Bulletin des scientifiques atomistes, (BAS) basé à l'Université de Chicago. La menace d'une guerre nucléaire planétaire a très largement contribué à diminuer le nombre de minutes qu'il restait à l'humanité avant de sombrer. En 2012 elle indiquait 23 h 55, soit seulement 5 minutes avant la fin du monde.
En 2015, son aiguille s'était encore avancée, indiquant 23 h 57...
Citation
http://www.notre-planete.info/services/membres/membre.php?id=2 a écrit:
Les conséquences d'une guerre nucléaire : l'hiver nucléaire
L'hiver nucléaire est la conséquence planétaire la plus souvent avancée (notamment par les pacifistes) pour mettre en garde contre les conséquences d'une guerre atomique massive. Selon cette vision, la Terre serait alors enveloppée d'un écran de poussières radioactives empêchant l'énergie solaire de parvenir jusqu'à nous pendant une durée assez longue, ce qui ferait disparaître l'espèce humaine de notre planète.
En effet, sans l'énergie du soleil, les températures baisseraient et la photosynthèse serait compromise : les rendements agricoles s'effondreraient tandis que l'approvisionnement énergétique serait sollicité outre mesure pour chauffer les logements.
Dès 1982, des études russes et américaines ont évoqué les conséquences de frappes nucléaires : plus que la radioactivité élevée et les dégâts des explosions, l'humanité a bien plus à craindre d'un hiver atomique comme l'illustrent les recherches de deux scientifiques américains, Alan Robock et Owen Brian Toon. On parle souvent d'une guerre atomique massive entre la Russie et les Etats-Unis, mais il suffirait d'un conflit régional entre l'Inde et le Pakistan, qui se déchirent sur la région du Cachemire, avec un échange de 50 frappes chacun (seulement 0,4 % de l'arsenal nucléaire mondial) pour menacer de famine 1 milliard de personnes !
Selon ce scénario, 20 millions de personnes seraient tuées par l'effet direct des explosions nucléaires, mais il y a pire : des incendies colossaux, incontrôlables enverraient dans l'atmosphère 9 millions de tonnes de suie dans l'atmosphère. En moins de 50 jours, toute la planète serait affectée par les cendres : les rayons du Soleil seraient alors en partie filtrés pendant une décennie, la température planétaire baisserait de 1,25°C, les précipitations mondiales diminueraient de 10 %. Les gelées seraient plus fréquentes, la photosynthèse plus faible... L'agriculture serait dûrement affectée et donc les ressources alimentaires pour l'ensemble de l'humanité.
Luke Oman, spécialiste du climat au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, (Maryland) a indiqué dans une interview que les émissions provenant de multiples explosions nucléaires, contrairement à une éruption volcanique, sont constituées de suie (et non de particules de sulfate), ce qui pourrait faire diminuer la température dans des proportions bien plus importantes.
Selon un scénario basé sur l'équivalent de 100 bombes comme celle d'Hiroshima, les incendies qui s'en suivraient libéreraient plus de 5 mégatonnes de suies de carbone dans la haute atmosphère. Au sol, la température globale baisserait de 1 °C au cours des trois premières années. Le niveau de précipations baisserait globalement en moyenne de 10 % dans les deux à quatre ans suivant l'événement.
Ce scénario s'accompagne d'une perte généralisée d'ozone stratosphérique avec des conséquences sensibles sur des populations très éloignées de la zone de conflit. Les cycles agricoles, par exemple, seraient probablement désorganisés du fait de l'effet combiné d'un refroidissement, d'une moindre pluviométrie et de la baisse de l'intensité des rayons solaires à la surface terrestre. Ceci se traduirait par des interruptions à répétition des cycles de croissance dues au gel.
Bien qu'il soit certain qu'une guerre nucléaire serait sans aucun doute dévastatrice, le degré des dommages imposés à la Terre en général reste sujet à controverse, même si les simulations s'affinent régulièrement.
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Nail2009 a écrit:
Il y a longtemps que j avais vu ce documentaire sur Arte .. normalement il n aurait pas fu être là et il a été convoqué pour remplacer un collègue tombé malade.
Émouvant son courage et sa détermination.
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Unesuggestion a écrit:
Il faut vraiment que les gens sachent que le danger, ce n'est pas quelques particules qui proviennent de Fukushima, mais ce que ce héro a évité.
En s'approchant de la Russie, les pays de l'OTAN ne peuvent que porter la guerre sur son territoire. Dans ce cas, la seule manière pour arrêter l'invasion serait d'utiliser une arme qui porte la guerre sur le territoire de l'OTAN.
Cette arme serait nucléaire, mais une seule suffirait pour que le message soit clair et que l'invasion s'arrête.
C'est à ce moment-là que les États-Unis devraient ne pas réagir.
Une des options serait petite bombe près d'une ville (ou près d'une ville) d'un pays pour lequel aucun autre pays ne réagirait.
J'ai lu une analyse qui présume que le plus probable serait un pays balte.
Je crois que le danger d''accident est encore plus grand qu'au 20e siècle, parce que l'électronique a remplacé les simples interrupteurs manuels: S'il y a une erreur, personne ne saura même qu'elle existe. S'il y a un dysfonctionnement, personne ne comprendra comment ...
...
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Capestian a écrit:
C'est justement pour éviter que la Russie se permette d'attaquer les pays baltes que ces dernier ont intégrés l'Otan.
De toute façon même sans les US, les pays européens peuvent mener une guerre contre la Russie
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Unesuggestion a écrit:
Les Européens de l'ouest n'ont aucune raison d'attaquer un autre pays européen ni de créer des tensions à sa frontière orientale. D'ailleurs: Personne n'ira se battre pour un pays balte.
L'extension de l'OTAN au delà de l'accord qui a démantelé le Pacte de Varsovie a de facto entrainé que les pays que l'UE voulait "arrimer à l'ouest" n'ont plus besoin de l'UE.
Ils vont se contenter de siphonner le fric des habitants de l'UE historique.
Lorsque les subventions cesseront, ces pays n'auront plus aucune raison de demeurer dans l'UE, sauf pour continuer à siphonner les emplois.
Ces pays n'ont rien à faire dans l'UE, car leurs plans violent la première raison pour laquelle la CEE a été créée: Empêcher des guerres sur le continent européen.
Les Britanniques ont eu raison de décider de se séparer de l'UE.
N'ayant plus de raison d'être dans les pays de l'ex-Pacte de Varsovie, l'UE doit revenir à ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être: la CE. voire la CEE, puis se retirer de ces pays.
Les seuls pays non-historiques qui pourraient s'y trouver sont ceux qui n'ont aucune frontière commune avec la Russie et la Biélorussie. Il suffit de regarder une carte.:
1.-Les pays balkaniques, lorsque les conflits ethniques y seront terminés.
Trois pays devront probablement attendre encore longtemps avant d'avoir réglé leurs problèmes internes: L'Albanie, le Kosovo et la Bosnie.
2.- La Tchéquie, la Hongrie et la Slovaquie.
3.- Éventuellement, mais il y a probablement plus d'inconvénients que d'avantages: La Bulgarie.
4.- À cause de la Transnistrie (probablement la dernière république soviétique), une enclave russophone, la Roumanie et la Moldavie ne devraient ne pas non plus faire partie de la CE.
L'OTAN sera peut-être encore présent, mais il ne pourra plus s'appuyer sur l'organisme politique qu'est l'UE.
De plus, les pays de l'ex-CEE ne risqueraient plus de contact direct avec la Russie, ce qui ne pourrait qu'être propice aux relations politiques et commerciales.
Le problème est que leur problème est aussi notre problème.
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Capestian a écrit:
"Les Européens de l'ouest n'ont aucune raison d'attaquer un autre pays européen ni de créer des tensions à sa frontière orientale."
C'est la Russie qui se montre agressive, pas le contraire
"D'ailleurs: Personne n'ira se battre pour un pays balte." On l'a fait pour la Pologne...
De toute façon on est tenu par l'alliance d'intervenir. Au pire ça se passera comme une Corée/Vietnam
"Ils vont se contenter de siphonner le fric des habitants de l'UE historique."
T'as raison, je vais déclaré l’indépendance de Paris, on s'en sortira mieux sans la province
"Ces pays n'ont rien à faire dans l'UE, car leurs plans violent la première raison pour laquelle la CEE a été créée: Empêcher des guerres sur le continent européen." Justement, c'est pas en abandonnant les baltes que ça va arranger les choses
Se cacher derrière des états tampon ne servira à rien une fois que ces derniers auront été absorbés.