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le soufisme et les soufis
25 janvier 2017 18:14
Eveil du Coeur
Le Fils de l'instant
Bruno Dassa



Tradition multiséculaire répandue dans le monde entier, le soufisme n'apparaît pas comme une pratique unique, mais bien plutôt comme une façon d'être au monde. Se présentant comme le cœur battant de l'islam, il a fait sien cette parole (hadith) de son Prophète : " n'insultez pas le siècle, car Dieu est le siècle ". Dans ce sens, et à l'opposé de tout dogmatisme, il a toujours su adapter les formes de son message au contexte dans lequel il était formulé, sans jamais en corrompre l'esprit.

Pour utiliser une image, si l’eau de la connaissance est une, les fleurs auxquelles elle donne naissance sont diverses et variées, en fonction notamment du sol qui la reçoit. De la même manière, les soufis disent que la vérité est une, mais que les paroles sont multiples. C’est en ce sens qu’on a pu les désigner sous le nom de « Fils de l’instant », sachant que dans la langue arabe, c’est le même terme (waqt) qui désigne à la fois le temps, l’époque, et l’instant qui passe.

Dépouillement et Orientation
Le Coran encourage le croyant à méditer sur les signes que Dieu a disposé pour lui, sur la terre et dans le ciel. Pour décrypter ces signes, le soufi investit sa réalité quotidienne d’une intention et d’une concentration particulières, qui le placent dans un état de conscience permettant à la révélation de s’actualiser en lui à chaque instant, par inspiration. Ainsi, lorsque l’on veut qu’un miroir réfléchisse parfaitement la lumière du soleil, il faut effectuer deux opérations : d’abord nettoyer ce miroir, puis l’orienter vers le soleil. De la même manière, le soufi s’attache d’abord à polir le miroir de son Cœur . Pour cela, il s’efforce de le dépouiller des images éphémères, c’est à dire de tout ce qui n’est pas Dieu, pour parvenir à un état de dénuement et de réceptivité qui laissera la lumière divine se réfléchir sans ombres.

C’est d’ailleurs dans ce sens que la Tradition affirme que le Prophète ne produisait pas d’ombre. Pour orienter le miroir vers la lumière du soleil, le soufi s’efforce ensuite de se concentrer tout entier et uniquement sur la présence divine, en écartant tout ce qui pourrait l’en distraire. Il est intéressant à cet égard de noter que dans la langue arabe, les termes qui désignent la concentration (huddur) et la présence divine (hadra) proviennent de la même racine. A notre époque où l’organisation de la société vise plutôt à la distraction des individus, à l’instar d’une télévision qui passe sans cesse d’une image à l’autre, on peut comprendre que la concentration dont il est question ici, cette tension permanente sur l’essentiel, puisse amener le soufi à une autre perception du temps, et donc de la notion même de réalité.

La profession de foi musulmane, qui est utilisée comme l’une des principales modalités d’invocation (dhikr) dans les confréries soufies, peut apparaître comme une illustration de ce double mouvement fait de polissage, puis d’orientation. Elle consiste à témoigner : "la ilaha illa lah", ce qui signifie « il n’y a pas de divinité si ce n’est la Divinité ».

On y distingue donc une première partie que l’on pourrait qualifier de négation de la divinité en tant que genre (la ilaha : il n’y a pas de divinité) qui permet, en quelque sorte par contraste, de donner tout son sens à l’affirmation de l’unicité qui est contenue dans la seconde partie (illa llah : sauf / en dehors de / si ce n’est la divinité).

Ici encore, il s’agit d’abord de se débarrasser de toutes nos idoles, pour pouvoir ensuite se tourner vers Dieu. Cette notion de pureté du miroir du cœur, c’est à dire du réceptacle qui est amené à recevoir l’influence divine, peut d’ailleurs être mise en parallèle avec la virginité de la Vierge Marie, ou avec l’illettrisme du Prophète. Dans les deux cas, la pureté du miroir est garante de la pureté de l’image qui s’y reflète, et donc de la transmission qui sera faite par la suite du Verbe divin. Les mots se gravent avec plus de netteté sur une surface totalement vierge.
25 janvier 2017 18:18
Orient et Occident
Les rituels de l’islam sont essentiellement rattachés au mouvement des astres dans le ciel. Du fait de sa liaison avec le calendrier lunaire, un même rituel peut se situer au cours du temps à différents moments de notre année solaire : ainsi le mois sacré de ramadan pourra-t-il avoir lieu, selon les années, au cœur de l’hiver aussi bien qu’en plein été. De la même manière, mais cette fois en liaison avec le calendrier solaire, les horaires des prières se déplacent dans la journée au cours des saisons, leur amplitude s’élargissant en été pour se rétrécir en hiver.

Tous ces éléments contribuent à ancrer les musulmans dans une perception du temps cosmique, au caractère cyclique évident pour tous. A l’opposé, notre société occidentale s’est habituée à une conception du temps linéaire, marquée par des rituels positionnés au cours de l’année une fois pour toutes à dates fixes, et par un temps que l’on pourrait croire asservi aux clochers, horloges, montres et pendules qui nous entourent. Il est d’ailleurs symptomatique à cet égard de constater que l’on a pu décider un jour d’établir une heure pour l’été, et une autre pour l’hiver. Si l’homme apparaît soumis au temps en orient, l’occident moderne prétend au contraire le soumettre à son emprise, comme pour mieux s’en libérer.

Face à cette conception volontariste, il n’est pas étonnant que les orientaux aient souvent été taxés de fatalisme par les auteurs et les touristes occidentaux.

Titus Burckart explique que « le Secret de la spiritualité islamique réside dans la servitude foncière, ontologique, de l’homme par rapport à Dieu : plus tu t’en remets à Lui, plus Il te prend en charge ; plus tu te délestes de toi-même, plus Il t’investit ; plus tu t’abaisses, plus Il t’élève ». Loin de tout fatalisme, il s’agit bien ici d’adopter une attitude pleinement active, mais sans pour autant s’attacher au résultat de cette action.

Pour les soufis, il est aussi essentiel d’agir dans le sens de ce qui nous semble juste, que d’accepter par avance le fait que le résultat de cette action soit différent de celui escompté. Ibn Ata Allah écrit dans ses Hikams : « L’insouciant se réveille en se disant : que vais-je faire ? Et le sage : que va faire Dieu de moi ? ». Et il ajoute : « Il n’y a pas plus ignorant que celui qui voudrait qu’advienne dans l’instant autre chose que ce que Dieu y manifeste ».
25 janvier 2017 18:20
Intuition et déduction
Le soufisme vise donc à une connaissance intuitive de Dieu, c’est à dire à une connaissance immédiate, sans intermédiaire. Or, comme l’écrit Titus Burckart, « La pensée n’est capable de synthèse qu’en se dépouillant de l’aspect immédiat des choses ». Pour raisonner sur une chose, il faut pouvoir disposer d’un minimum de recul par rapport à elle, recul que l’expérience immédiate ne permet pas. Cette antinomie naturelle entre la raison, dans l’acception occidentale moderne de « mental », et l’intuition spirituelle, peut d’ailleurs être retournée pour devenir une clé de la progression spirituelle. En effet, pour « faire décrocher le mental », il suffit de le détacher de la temporalité sur laquelle il s’appuie. Non pas dans le sens d’une déstructuration psychique, où tout repère temporel est souvent aboli, mais dans le sens d’une concentration de l’attention sur l’instant.

Pour illustrer ceci, les soufis aiment à raconter des histoires telles que celle du soufi et du grammairien. Un jour que ces deux personnages se trouvaient sur un bateau, le second demanda au premier : « As-tu étudié la grammaire ? ». A la réponse négative du soufi, le grammairien conclut : « Dans ce cas tu as perdu la moitié de ta vie », montrant par là toute l’importance qu’il accordait à cette science. Alors le soufi lui demanda : « As-tu appris à nager ? ». Quand le savant lui eut répondit « non », il lui dit simplement : « Dans ce cas tu as perdu toute ta vie. Le bateau coule… ! ».

Il ne s’agit donc pas ici d’une connaissance qui ressortirait de la raison. On peut à cet égard mentionner la réponse que le grand soufi Ibn Arabi fit parvenir à un éminent théologien qui lui affirmait avoir découvert soixante-dix preuves irréfutables de l’existence de Dieu : « Si tu l’avais connu, tu n’aurais pas éprouvé le besoin de le prouver ». La réalité de l’expérience vécue ne réclame aucune preuve. Et Ibn Ata Allah d’ajouter : « Quelle distance entre celui qui prouve par Lui, et celui qui cherche à Le prouver ! Le premier reconnaît la vérité là où elle est, et affirme tout par l’existence de son principe. Le second, en prouvant Dieu, montre combien il est loin de Lui. Sinon, quand a-t-Il été absent, pour qu’il faille Le prouver ? Ou quand a-t-Il été lointain, pour que ce soient les créatures qui mènent à Lui ? ».
Par sa nature même, l’intuition spirituelle s’oppose à la déduction rationnelle, et cette différence de mode d’appréhension explique la distinction que les soufis établissent entre le simple savoir et la connaissance véritable. Contrairement aux savants, leur langage est celui de la vision et du dévoilement, non celui de l’analyse et de la synthèse.

Ils distinguent « la science de la certitude », « l’œil de la certitude », et « la vérité de la certitude ». Ainsi, admettons que nous n’ayons jamais vu la mer, et que quelqu’un nous la décrive : nous pourrons nous en faire une idée. Si un jour nous pouvons la voir de nos propres yeux, alors nous pourrons en plus avoir une vision précise de ce à quoi elle ressemble, et donc être à même de la décrire et de la reconnaître. Pourtant, ce n’est que lorsque nous nous serons plongés dedans nous-mêmes que nous connaîtrons toute la réalité de ce qu’est la mer. De la même façon, la connaissance véritable est toujours liée à une expérience directe, et c’est en ce sens que le soufisme a souvent été décrit comme « la science du goût et des états ».

Une parole du Prophète (hadith) célèbre est souvent utilisée par les soufis pour décrire le domaine qui est le leur ; il s’agit de ce que l’on appelle le Hadith de Jibril (voir encadré). Selon cette parabole, la science de l’Islam est du domaine de la jurisprudence (fiqh), et celle de l’Iman appartient à la théologie (kalam). Seule la science de l’Ihsan ressort en propre du soufisme.
25 janvier 2017 18:22
Devenir le fils de l’instant
Nous avons vu que pour échapper aux réflexions et aux questionnements incessants du mental, le soufi s’efforce de concentrer sa conscience sur l’instant qui passe, dans toute sa plénitude. Dans les faits, ce silence psychique et cette concentration du Cœur l’amènent à découvrir la présence divine dans tout ce qui l’environne, et avec elle, à découvrir l’activité incessante de la grâce. Ce que la plupart nomment coïncidences ou hasard deviennent pour lui des signes de la part de son Seigneur. Et cette découverte le conduit peu à peu à « lâcher-prise », car comme le dit Ibn Ata Allah « Déleste-toi du gouvernement de toi-même : ce dont un autre se charge pour toi, ne le fais pas pour toi-même ».

Faouzi Skali écrit pour sa part dans Traces de lumière : « Ce que tu sais est déjà du passé, et ce que tu dois savoir n’est pas encore né. Laisse ton cœur accueillir la connaissance qui viendra en son temps » . Et de réciter ce poème : « Ô Ami, cesse de chercher le pourquoi et le comment ; cesse de faire tourner la roue de ton âme. Là même où tu te trouves, en cet instant tout t’est donné, dans la plus grande perfection. Accepte ce don, presse le jus de l’instant qui passe. »

La convenance de l’instant
Chaque instant possède aussi sa convenance, et celle-ci doit être respectée. Cette convenance vis à vis de l’instant réside dans l’adoption de l’attitude juste. Ibn Ata Allah affirme que « Les droits des œuvres dont le temps est fixé peuvent toujours être rattrapés ; mais les droits du moment ne peuvent se rattraper ». Ainsi, ce que l’instant exige de nous est prioritaire par rapport à ce que nous avions prévu et programmé, comme ceci apparaît de manière évidente dans le cas du bateau qui coule.

S’attachant à conserver la primauté de l’esprit sur la lettre, le soufi saura modifier son programme si les circonstances l’exigent. Et ceci est aussi valable pour les obligations rituelles : car si la prière peut toujours être rattrapée, l’hospitalité impose de répondre sans délai aux besoins des invités qui arrivent. Les soufis parlent du « sabre » du temps, et affirment que « le temps est pour toi ou contre toi : chaque souffle qui passe ne peut être remplacé, et chaque souffle qui vient a sa propre exigence ». A partir du moment où les circonstances sont perçues comme le reflet de la volonté divine, les obligations qu’elles imposent passent avant nos propres désirs. A l’image de la Révélation elle-même, l’instant apparaît comme un discriminant (furqan) qui sépare les hommes, entre ceux qui écoutent Son appel et ceux qui y restent sourds. Le sage est celui qui reste vigilant aux exigences de l’instant.

La dimension éternelle de l’instant soufi
L’éternité n’est pas de ce monde ; on ne peut la goûter véritablement qu’au creux de l’instant qui passe. En effet, chaque instant contient la présence divine, mais c’est l’homme qui en est absent. En s’immergeant dans l’instant, le soufi rejoint l’éternel.

Comme l’écrit encore Titus Burckart, « Si le souvenir peut évoquer le passé dans le présent, c’est que le présent contient virtuellement toute l’extension du temps. Et c’est cela que réalise l’invocation soufie (dhikr) : au lieu de se reporter horizontalement au passé, elle s’adresse verticalement aux essences qui régissent le passé comme l’avenir ». La plongée de l’âme au fond de l’instant permet de renouer le contact avec le divin, et par là, avec l’éternité. Le fait même d’effacer notre ego permet à la conscience de s’ouvrir, et d’être de nouveau irradiée par les Lumières divines.

Ainsi, notre ignorance apparaît liée à notre absence de l’instant. La connaissance est présente, à notre portée à chaque instant. Au verset coranique « Je suis plus proche de vous que votre artère jugulaire », Ibn Ata allah renvoie cet appel déchirant : « Ô mon Dieu, comme tu es proche de moi, et comme je suis loin de Toi ! ».

Pour terminer, il faut souligner que l’expression que les soufis utilisent eux-mêmes pour se désigner sous le rapport du temps est en réalité « le fils de Son instant » (ibn waqtihi). Il ne s’agit donc pas ici de se blottir au creux de l’instant pour échapper au passé ou à l’avenir, mais bien plutôt d’immerger volontairement sa conscience dans Son instant pour mieux comprendre Dieu, et pour se rapprocher de Lui. Leur objectif est d’être sans cesse « extérieurement avec les hommes, et intérieurement avec Dieu ». Dans cette optique, ce qui importe n’est pas le passé ou l’avenir, mais notre état actuel, et l’instant qui se présente à nous, avec tous ses possibles.

Les soufis s’efforcent de s’occuper uniquement de ce qui leur incombe face à ce moment. Et pour ceux qui les regardent vivre, c’est peut-être cela qui leur confère comme un surcroît de présence.
l
25 janvier 2017 18:33
Je n'ai jamais vu un soufi s'exploser dans un marché!
O
25 janvier 2017 18:33
"témoigner : "la ilaha illa lah", ce qui signifie « il n’y a pas de divinité si ce n’est la Divinité »."

Faux. Cela veut dire "il n'y a nulle divinité DIGNE D'ÊTRE ADORÉE si ce n'est Allah".
En effet, il existe d'autres divinités, c'est a dire d'autres choses adorees par les être humains (soleil, statuts, hommes, etc)
25 janvier 2017 19:29
As salam aleyk

Ces gens ont des lacunes dans la compréhension de la base de l'islam qui est la chahadda et à coté de ça ils prétendraient comprendre et exposer les mystères de la religion, de l'âme, de la foi, etc.

Citation
taqwaliLah a écrit:
"témoigner : "la ilaha illa lah", ce qui signifie « il n’y a pas de divinité si ce n’est la Divinité »."

Faux. Cela veut dire "il n'y a nulle divinité DIGNE D'ÊTRE ADORÉE si ce n'est Allah".
En effet, il existe d'autres divinités, c'est a dire d'autres choses adorees par les être humains (soleil, statuts, hommes, etc)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/01/17 19:30 par al Khidr.
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
C
25 janvier 2017 20:14
Salam aleykoum

Nan mais c'est bon, cassez pas la tête vous savez très bien que lorsque le posteur a dit " la ilaha ila Allah" il n'adore pas d'autre divinité à côté, vous cassez trop la tête franchement, la phrase " il n'y a de Dieu que Dieu" ça veut dire que toutes les fausses divinités ne sont pas des Dieux, et qu'il n'y a que le Créateur qui est Dieu, une statue n'est pas un Dieu, le Soleil non plus, en gros le seul Dieu c'est le Tout Puissant : Allah --> Dieu. Ce qui signifie qu'il n'y a qu'Allah qui est digne d'être adoré, tout simplement.

Toi t'es là tu dis en gros que puisque qu'on dit " Il n'y a de Dieu que Dieu" on n'adore pas Allah ? Et on adore un autre ? Et on pense que Dieu ne mérite pas d'être adoré ?
Bref j'exagère je sais que tu ne penses pas complètement ça.
Mais lorsque l'on dit La ilaha ila Allah, ça inclut aussi le fait qu'il n'y a que Dieu digne d'être adoré, ça tout le monde le sait ( tous les musulmans, sauf quelque sectes égarées ) mais pas la peine de prendre la tête à toute la oumma pour ça.

La traduction de La ilaha ila Allah c'est bien il n'y a de Divinité hormis Allah, il n'y a nulle part dans cette phrase " digne d'être adorée" , même si elle est COMPRIS dedans, la traduction en français ne parle aucunement d'adoration. Hors, le posteur n'a fait que traduire arabe-->français, donc, il n'y a aucun mal. On va pas inventer une fausse traduction pour vous faire plaisir, on a toujours dis depuis des siècles " la ilaha ila Allah" c'est pas aujourd'hui qu'on va changer la chahada.

CERTES le fait qu'il n'y est nulle divinité DIGNE D'ETRE ADOREE hormis Allah est comprise dans le SENS de la chahada et que si on pense le contraire bah on fait du shirk, mais la traduction de la chahada c'est bien il n'y a de Dieu hormis Allah.

Citation
al Khidr a écrit:
As salam aleyk

Ces gens ont des lacunes dans la compréhension de la base de l'islam qui est la chahadda et à coté de ça ils prétendraient comprendre et exposer les mystères de la religion, de l'âme, de la foi, etc.
D
25 janvier 2017 20:27
Ce n'est pas pour toi al Khidr tu ne peux pas comprendre ...
25 janvier 2017 20:32
Wa aleykoum as salam
Citation
Très loin a écrit:
Salam aleykoum

Nan mais c'est bon, cassez pas la tête vous savez très bien que lorsque le posteur a dit " la ilaha ila Allah" il n'adore pas d'autre divinité à côté, vous cassez trop la tête franchement, la phrase " il n'y a de Dieu que Dieu" ça veut dire que toutes les fausses divinités ne sont pas des Dieux, et qu'il n'y a que le Créateur qui est Dieu, une statue n'est pas un Dieu, le Soleil non plus, en gros le seul Dieu c'est le Tout Puissant : Allah --> Dieu. Ce qui signifie qu'il n'y a qu'Allah qui est digne d'être adoré, tout simplement.

Toi t'es là tu dis en gros que puisque qu'on dit " Il n'y a de Dieu que Dieu" on n'adore pas Allah ? Et on adore un autre ? Et on pense que Dieu ne mérite pas d'être adoré ?
Bref j'exagère je sais que tu ne penses pas complètement ça.
Mais lorsque l'on dit La ilaha ila Allah, ça inclut aussi le fait qu'il n'y a que Dieu digne d'être adoré, ça tout le monde le sait ( tous les musulmans, sauf quelque sectes égarées ) mais pas la peine de prendre la tête à toute la oumma pour ça.

La traduction de La ilaha ila Allah c'est bien il n'y a de Divinité hormis Allah, il n'y a nulle part dans cette phrase " digne d'être adorée" , même si elle est COMPRIS dedans, la traduction en français ne parle aucunement d'adoration. Hors, le posteur n'a fait que traduire arabe-->français, donc, il n'y a aucun mal. On va pas inventer une fausse traduction pour vous faire plaisir, on a toujours dis depuis des siècles " la ilaha ila Allah" c'est pas aujourd'hui qu'on va changer la chahada.

CERTES le fait qu'il n'y est nulle divinité DIGNE D'ETRE ADOREE hormis Allah est comprise dans le SENS de la chahada et que si on pense le contraire bah on fait du shirk, mais la traduction de la chahada c'est bien il n'y a de Dieu hormis Allah.
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
25 janvier 2017 20:48
c'est plein d'ignorant ils ne connaissent même qu'est ce que c'est "LA ilaha illa allah"
c'est ecoeurant pour ces musulmans qui ne savent que critiquer

Citation
Dominique Talib a écrit:
Ce n'est pas pour toi al Khidr tu ne peux pas comprendre ...
25 janvier 2017 20:49
c'est tout ce que tu a a dire

Citation
al Khidr a écrit:
Wa aleykoum as salam



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/01/17 21:01 par elmakoudi.
D
25 janvier 2017 20:52
Elwaraini … J'adore …

'' Les soufis disent que la vérité est une, mais que les paroles sont multiples. ''

Moi … Il y a autant de religions que d'êtres humain sur Terre …

'' La Tradition affirme que le Prophète ne produisait pas d’ombre. Pour orienter le miroir vers la lumière du soleil, le soufi s’efforce ensuite de se concentrer tout entier et uniquement sur la présence divine, en écartant tout ce qui pourrait l’en distraire. ''

Moi … Chez nous on appelle ça '' Tourner le miroir de son âme ''

'' Titus Burckart explique que « … plus tu t’en remets à Lui, plus Il te prend en charge ; plus tu te délestes de toi-même, plus Il t’investit ; plus tu t’abaisses, plus Il t’élève ». ''

Moi … J'adore

'' Ibn Ata Allah écrit dans ses Hikams : « L’insouciant se réveille en se disant : que vais-je faire ? Et le sage : que va faire Dieu de moi ? ». Et il ajoute : « Il n’y a pas plus ignorant que celui qui voudrait qu’advienne dans l’instant autre chose que ce que Dieu y manifeste ». ''

'' Pour « faire décrocher le mental », il suffit de le détacher de la temporalité sur laquelle il s’appuie. Non pas dans le sens d’une déstructuration psychique, où tout repère temporel est souvent aboli, mais dans le sens d’une concentration de l’attention sur l’instant. ''

Moi … Ici je citerais Pir o murshid Hazrat Inayat khan chichti qui disait '' Il faut décrocher d'un coté pour s'accrocher de l'autre '', moi je préfère dire – en s'accrochant de l'autre car si on se bat contre soi même pour décrocher on le fait encore avec l'ego et là on tourne en rond … On a tous au fond de nous - une plus haute idée de Dieu que l'on peut, celle qui est au plus profond de notre intuition, de notre perspicacité …

'' Par sa nature même, l’intuition spirituelle s’oppose à la déduction rationnelle, et cette différence de mode d’appréhension explique la distinction que les soufis établissent entre le simple savoir et la connaissance véritable. Contrairement aux savants, leur langage est celui de la vision et du dévoilement, non celui de l’analyse et de la synthèse.
De la même façon, la connaissance véritable est toujours liée à une expérience directe, et c’est en ce sens que le soufisme a souvent été décrit comme « la science du goût et des états ». ''

Moi … C'est exactement ça mon frère, enfin j'aurais dit – La science du goût des états … Goûter à Dieu est ce qui peut nous arriver de mieux …

'' « Ô Ami, cesse de chercher le pourquoi et le comment ; cesse de faire tourner la roue de ton âme. Là même où tu te trouves, en cet instant tout t’est donné, dans la plus grande perfection. Accepte ce don, presse le jus de l’instant qui passe. »
La plongée de l’âme au fond de l’instant permet de renouer le contact avec le divin, et par là, avec l’éternité. Le fait même d’effacer notre ego permet à la conscience de s’ouvrir, et d’être de nouveau irradiée par les Lumières divines. ''

Moi … J'adore

'' Pour terminer, il faut souligner que l’expression que les soufis utilisent eux-mêmes pour se désigner sous le rapport du temps est en réalité « le fils de Son instant » (ibn waqtihi). Il ne s’agit donc pas ici de se blottir au creux de l’instant pour échapper au passé ou à l’avenir, mais bien plutôt d’immerger volontairement sa conscience dans Son instant pour mieux comprendre Dieu, et pour se rapprocher de Lui. Leur objectif est d’être sans cesse « extérieurement avec les hommes, et intérieurement avec Dieu ». Dans cette optique, ce qui importe n’est pas le passé ou l’avenir, mais notre état actuel, et l’instant qui se présente à nous, avec tous ses possibles. ''

Oui « le fils de Son instant » (ibn waqtihi), et Où vit Il cet instant en premier, sur quoi se concentre le soufi ? Au plus hauts des cieux là où Dieu est '' pure Lumière de l'intelligence Divine ni située dans le temps ni dans l'espace '', mais avec toute la création en Lui, comme en sous-entendu …
[www.yabiladi.com], regardez les derniers textes ils sont plus aboutis ...

'' Les soufis s’efforcent de s’occuper uniquement de ce qui leur incombe face à ce moment. Et pour ceux qui les regardent vivre, c’est peut-être cela qui leur confère comme un surcroît de présence. ''

Moi … '' Un surcroît de présence '' et même comme une odeur de sainteté qui nous subjugue chez les plus grands maîtres …
25 janvier 2017 20:57
vher al khidre Sentir les défauts de son esprit c'est bien, sans pouvoir les corriger, c'est un état très pénible. Les sots et les ignorants sont bienheureux, ils s'estiment trop pour n'avoir jamais rien à se reprocher, tel est leur état !
Le pédant aime à faire parade de sa science, il l'étale aux yeux des ignorants, et saisit toutes les occasions de la montrer. Il débite gravement ses pensées ou plutôt celles des autres, car il ne pense guère ; il se contente de savoir ce que les autres ont pensé, c'est un mulet chargé du bagage d'autrui.

Citation
al Khidr a écrit:
As salam aleyk

Ces gens ont des lacunes dans la compréhension de la base de l'islam qui est la chahadda et à coté de ça ils prétendraient comprendre et exposer les mystères de la religion, de l'âme, de la foi, etc.
25 janvier 2017 21:00
L’Imâm Al-Ghazâlî

Et voilà les propos de l’Argument de l’Islam, Abû Hâmid Al-Ghazâlî, que Dieu lui fasse miséricorde, lorsqu’il a parlé, dans son livre Al-Munqidh min Ad-Dalâl, des Soufis, de leur comportement et de leur voie authentique menant à Dieu :

"J’ai su avec certitude que les Soufis sont les itinérants vers Dieu, que leurs historiques sont les meilleurs de tous, leur voie est la plus correcte de toutes et leurs manières sont les plus nobles et les plus pures. »

Puis il a répondu à ceux qui critiquent les Soufis et les attaquent : « En somme, que diront ceux-là d’une voie dont la purification - qui en est la condition première - consiste à purifier le cœur entièrement de tout ce qui est autre que Dieu - Exalté soit-Il ? Que diront-ils d’une voie dont la clef est l’entière absorption du cœur dans la mention de Dieu et son terme est l’entière extinction (Fanâ’ bil-Kuliyyah) pour Dieu ? »
*
25 janvier 2017 21:03
Salam alayk

@ taqwaliLah:

Il n'y a qu'une seule RÉALITÉ est Celle-ci est unique. S'il y avait d'autres réalités aucune ne serait parfaite à cause de la présence de l'autre. Or, Allah est la seule Réalité, par conséquent ne peuvent pas exister d'autres réalités, voilà le sens de « il n’y a pas de divinité si ce n’est la Divinité »

"il n'y a nulle divinité DIGNE D'ÊTRE ADORÉE si ce n'est Allah" Cela présume qu'existeraient d'autres divinités mais que seul Allah mérite d'être adoré.


Citation
taqwaliLah a écrit:
"témoigner : "la ilaha illa lah", ce qui signifie « il n’y a pas de divinité si ce n’est la Divinité »."

Faux. Cela veut dire "il n'y a nulle divinité DIGNE D'ÊTRE ADORÉE si ce n'est Allah".
En effet, il existe d'autres divinités, c'est a dire d'autres choses adorees par les être humains (soleil, statuts, hommes, etc)
C
25 janvier 2017 21:09
Mddr je t'aime bien toi ptdr
Tu as bien raison, le silence vaut mieux qu'un long discours, je m'excuse ^^
Citation
al Khidr a écrit:
Wa aleykoum as salam
25 janvier 2017 22:35
IL n'existe aucun réfutation des soufis ou
des Asharite contre l'adoration des tombe Maghreb


Tout a fait a l'exemple de Dominique Talib un soufi chrétien très fière, bravo les soufis, bientôt un juifs soufis, des athée soufis ca existe déjà, aucun soufis-asharite de yabi a contester soufi-chretien de l'inviter du yabi. au contraire il est soutenu.
si c'est de ca que tu te vente, alors c'est parfait, ça fera du bien a la oumma.

L'occident est l'avenir du soufisme ce sera parfait, il font trop du mal au Maghreb, ils répand l'adoration des tombe et beaucoup d'autre bid'a.
Aucun soufis asharite a oser dénoncer ou mettre en garde contre l'adoration des tombe.
ils osent venir nous dire il y a soufis et soufis, sans osé prendre la plume et dénoncer
les shirk dans la oumma.
Toi par exemple, donne moi un seul lien ou tu as dénoncer le shirk, ou l'adoration des tombe au Maghreb pour Allah??????

VOTRE, islam c'est se taire contre le shirk, Vous avez plus peur des hommes qud'Allah qui est tres dure en châtiment il n'existe aucun réfutation des soufis ou des Asharite qui se dit musulmans contre l'oppose de l’incité d'Allah. Vous oser prétendre connaitre islam alors que LA ILLAHA vous ne mettez pas en pratique. Vous ne comprenez pas ce que c'est.

La mise en garde contre vous ne doit jamais cessé tant qu'il reste un soufle d'un soufi Asharite

J'adore Allah en mettant en garde contre vous
.
25 janvier 2017 22:38
Les gens de Bid`ah qui se cachent derrières les 4 Madhahibs...


C'est une ruse bien connue de la part des gens de Bid`ah parmi les Soufis et les Achâ`irahs DE TENTER DE SE CACHER DERRIERE LES QUATRES (4) MADHAHIB de Ahlou Sounnah. Soit le Madh-hab Al-Maliki, le Madh-hab Chafi`i, le Madh-hab Hanbali et le Madh-hab al-Hanafi ! Ces quatres (4) Madhahibs sont 4 parmi les Madha-hibs de Ahlou-Sounnah ! Ces 4 Imams sont parmi nos salafs, ils avaient tous la même croyance et étaient tous sur la Sounnah comme les Sahabahs ! Ils détestaient tous les Bid`ahs ! Mais les Soufis et les Achâ`irahs et d'autres ont compris qu'ils n'avaient pas de Salaf ou personne qui les avaient précédés à leur croyance, c'est pourquoi ils ont voulu se cacher derrière les quatres (4) Imams les plus connus de Ahlou Sounnah ! Mais cette ruse est facilement réfutée par rapport aux gens de Bid`ah !

Car l'Imam Aboû Hanifah est né en l'an 80 et il est mort en l'an 150. Et l'Imam Mâlik est né en l'an 93 et il est mort en l'an 179. Et l'Imam Chafi`i est né en l'an 150 et il est mort en l'an 204. Et l'Imam Ahmad Ibn Hanbal est né en l'an 164 et il est mort en l'an 241.

Sans mentionner les Imams qui ont vécu avant eux parmis les Tabi`ines, et ceux qui ont vécu à leur époque comme l'Imam Al-Boukhârî, Mouslim, Aboû Dawoûd, Tirmidhî, Nassâ’î, Ibn Madjah, Dâraqatni, Ibnou al-Moubârak, Ishâq Ibnou Rahouyah, Soufyân Thawri, Soufyân Ibnou `Ouyainah et des milliers d'autres, qui n'étaient pas Soufis, ni Ach`ari !

Comment auraient-ils pu être de la secte Ach`arite, alors que le fondateur de cette secte (Aboû al-Hassan `Alî Ibn Isma`il Al-Ach`ari) est né en l'an 260, c'est à dire 20 après la mort de l'Imam Ahmad, 60 ans après la mort de l'Imam Chafi`i, 80 ans après la mort de l'Imam Mâlik, et 110 ans après la mort de l'Imam Abou Hanifah ! Sans oublier que Abou al-Hassan Al-Ach`ari est né en l'an 260 et a suivi la secte des Mou`tazilah durant 40 ans sous l'enseignement du savant de cette secte Al-Djabâ’i ! Cela signifie que tu dois rajouter à cet intervalle entre ces Imams et Al-Ach`ari quarante (40) ans de Bid`ah ! C'est-à-dire que c'est uniquement en l'an 300 qu'il quitta la secte des Mou`tazilah ! Il y a donc 120 ans entre sa sorti de la secte Mou`tazilah et la mort de l'Imam Mâlik ! Et la croyance de Al-Ach`ari à la sortie de la secte des Mou`tazilahs n'était pas du tout en accord avec la croyance de l'Imam Mâlik et des autres Imams !

Car les Imams ont tous affirmé les attribus d'Allah, comme le fait qu'Allah est au dela de sa création et qu'Il parle et que le Coran est la Parole d'Allah réellement ainsi que tous les autres attributs, sans nier le sens ni en faisant ressembler Allah à sa créature ! Tandis que Al-Ach`ari a sa sortie des Mou`tazilahs n'affirmait que sept (7) attibuts seulement et niait les autres et il affirment six (6) de leurs principes avec cela qu'ils incluent aux attributs.

Par exemple ils disent que le Coran n'est pas la Parole d'Allah, car pour eux, la Parole d'Allah n'a pas de lettres et ne se récite pas avec une voix. Et tous les autres attributs divins qu'Allah s'est attribué, ils les nient directement ou indirectement en changeant leur sens de leur contexte ! Sous prétexte quelles ne sont pas logiques !

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25 janvier 2017 23:16
Salam alayk

@ elmakoudi:

Tu devrais le connaître depuis le temps, c'est par obligation qui fait la salutation, sinon il n'aurait même pas posté. Cela donne aussi une impression de mépris envers l'interlocuteur. Bref à oublier.


Citation
elmakoudi a écrit:
c'est tout ce que tu a a dire
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