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150 étudiants marocains poursuivant leurs études supérieures en France n'ont pas encore reçu leurs bourses d'études cette année. Le ministère de l'Education rassure et promet le versement avant fin avril.
Toujours pas de bourses. Pas moins de 150 étudiants marocains poursuivant leurs études supérieures dans les grandes écoles d'ingénieurs de de commerce européennes, essentiellement française, attendent la délivrance des bourses. Alors que l'année académique 2007/2008 touche à sa fin, ils n'ont pas encore perçu le premier centime de leurs bourses de mérite, accordées par le ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique. Ces retards entraînent de véritables problèmes pour les concernés. Certes, les années précédentes ont été également marquées par un retard dans le versement de ces bourses. Toutefois, cette année, l'attente est plus longue. Généralement, le transfert de l'argent se fait en deux étapes : le premier versement devait être effectué en janvier dernier et le deuxième virement au cours du mois de mai. Contacté par le journal, le ministère de l'Education rassure : «Les bourses seront versées aux étudiants avant fin avril Ils recevront exceptionnellement cette année leurs bourses en un seul versement», affirme Aziz Nahya, directeur la coopération et de la promotion de l'enseignement scolaire privé relevant du Département de l'éducation nationale.
Interrogé sur les raisons du retard, celui-ci rétorque «Un поuveau dispositif de gestion des bourses a été mis en place cette année. Ce qui a entraîné ce retard dans le versement». Il s'agit de la création d'un guichet unique domicilié au ministère de l'Education. Il a pour mission la gestion totale du programme des bourses. Auparavant, cette mission était assurée conjointement par les ministères des Finances, de l'Education nationale et l'Agence marocaine de coopération internationale relevant du ministère des Affaires étrangères. Le premier département accordait les bourses, le second recevait les dossiers des postulants et le troisième département assurait le transfert de l'argent sur le compte des bénéficiaires. La chaîne administrative de paiement des bourses exigeait ainsi un délai de plusieurs semaines entre le lancement du paiement des bourses et le versement effectif sur le compte des étudiants. «Le guichet unique permettra ainsi plus d'efficacité», ajoute Aziz Nahya. Récemment, une convention tripartite a été paraphée par les trois départements. La nouvelle procédure entrera en vigueur la prochaine année scolaire.
Rappelons que l'attribution de ces bourses de mérite s'inscrit dans le cadre d'un programme national de promotion
des formations d'excellence mis en place en 2002 par le gouvernement marocain. Ces bourses destinées aux élèves des classes préparatoires ayant réussi aux concours d'entrée d'une des prestigieuses écoles françaises d'ingénieurs ou de commerce, dont l'école polytechnique de Paris, l'école nationale supérieur de l'aéronautique et de l'espace de Toulouse et l'Institut commercial de Nancy ainsi que les Instituts d'études politiques de Strasbourg, de Rennes et de Grenoble. Chaque année, sur les 300 étudiants postulants, la commission interministérielle sélectionne entre 120 à 150 personnes. Pour cette année scolaire, 150 étudiants bénéficient de ces bourses. «Chaque étudiant reçoit une mensualité de 412 euros pendant les dix mois de scolarité. De surcroît, ils perçoivent 458 euro annuellement pour couvrir les frais de scolarité», précise le directeur de la coopération du ministère de l'Education. A cet effet, le gouvernement marocain affecte à ce programme un budget de 26 MDH. Par ailleurs, dans le cadre du programme de coopération bilatérale franco-marocaine, relatif aux classes préparatoires (CPGE) et aux agrégations, mis en place en 1985, le gouvernement français accorde des bourses à une quarantaine d'étudiants marocains supplémentaires. Ceux là ont déjà perçus leurs bourses
Khadija Skalli
Source: Le Soir Echos
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L’Office des changes vient de publier une nouvelle circulaire sur les facilités de change en faveur des étudiants marocains à l’étranger qui apporte plusieurs assouplissements concernant notamment l’allocation départ-scolarité, les frais de scolarité, de séjour et de stages à l’étranger, les loyers et charges correspondantes et le remboursement de crédits-étudiants.
Les facilités, qui bénéficieront aux étudiants ayant domicilié au préalable leur dossier "études à l’étranger" auprès d’un guichet bancaire, d’un service postal ou du Trésor, portent sur le relèvement du montant de l’allocation départ-scolarité de 20.000 à 25.000 dirhams par an et des frais de séjour de 7.000 à 10.000 dirhams par mois.
Elles concernent également le règlement par anticipation des loyers et des charges correspondantes dans la limite de 3 mois, le transfert des frais de séjour, des loyers et charges correspondantes, au titre des périodes de vacances d’été et entre deux sessions, au profit des étudiants qui ne regagnent pas le Maroc durant ces périodes et le remboursement à hauteur de 25.000 dirhams par an des frais de scolarité avancés par les étudiants aux établissements d’enseignement étrangers.
La circulaire accorde également la possibilité de transférer directement les loyers et, le cas échéant, des charges correspondantes y compris le dépôt de garantie, en faveur des étudiants résidant dans les campus, les foyers et les cités universitaires. L’Office autorise aussi l’extension du régime particulier prévu en faveur des étudiants poursuivant leurs études aux Etats-Unis à ceux poursuivant leurs études dans d’autres pays ayant un régime d’études similaire au système américain, et le transfert des frais de stages à l’étranger à hauteur de 10.000 dirhams par mois au lieu de 7.000 dirhams auparavant.
Le remboursement à l’étudiant du montant avancé pour l’acquisition de matériel informatique et l’autorisation des intermédiaires agréés à émettre, pour le compte des étudiants à l’étranger, des cautions garantissant le transfert des frais de scolarité, figurent également parmi les facilités accordées par l’Office des changes aux étudiants marocains à l’étranger.
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Dans le cadre de la promotion des formations d’excellence , le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieure, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique – Département de l’Education Nationale- porte à la connaissance des élèves issus des classes préparatoires ayant réussi aux concours d’entrée à une Grande Ecole française d’Ingénieurs ou de Commerce, que le gouvernement marocain a prévu des bourses de Mérite dont le nombre dépend des crédits alloués au titre de l’année académique 2007-2008.
- Peuvent postuler à cette bourse les étudiants de nationalité marocaine, titulaires d’un baccalauréat délivré au Maroc, ayant effectué les classes préparatoires au Maroc et/ou en France, admis en 1ére année à une Grande Ecole française de premier plan, conformément aux listes annexées.
Les élèves remplissant les conditions précitées devront se présenter à compter du 23 juillet 2007 jusqu’au 14 septembre 2007, au bureau des bourses relevant de la Direction de la Coopération et de la Promotion de l’Enseignement Scolaire Privé du – Département de l’Education Nationale- ( Bab Rouah-Rabat) afin de déposer un dossier de demande de bourse de mérite.
Sur la base d’un examen approfondi des dossiers respectant notamment, les critères de l’excellence académique et les conditions sociales des élèves, une commission interministérielle procédera à la sélection des bénéficiaires.
(...)
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Ce n’est pas une parodie d’un soap-opéra connu au Maroc sous son nom originel de « Top model », et ici en France sous celui de « Amour, gloire et beauté », que j’introduis ici. Je souhaiterais plutôt attirer l’attention sur la composition sociale des jeunes Marocains aux Grandes Ecoles.
Qui sont ces étudiants qui arrivent jusqu’aux sacro-saintes Grandes Ecoles françaises!?
Tout d’abord, commençons par l’aspect le moins spéculatif, celui du mérite scolaire.
En effet, pour intégrer une grande école après une prépa, il faut bien avoir galéré deux ans, voire trois pour certains ! Rappelez-vous le rythme infernal des heures de travail volontaire quotidien ou encore les hebdomadaires devoirs sur table de 4 heures. Il y a aussi les colles pour ceux qui ont eu le « privilège » d’en avoir…etc.
Mais combien d’entre nous l’ont-ils fait dans des conditions extrêmes : misère, famille nombreuse au sein d’un foyer minuscule, milieu analphabète…etc. ?
Prenant pour exemple des statistiques françaises* concernant l’origine sociale des étudiants en CPGE. Ils sont à 54% fils de cadres, alors que cette catégorie ne représente que 15% lorsque les enfants sont en 6 ème, et à peine 6% de fils d’ouvriers et 9 % de fils d’employés. Tout cela pour souligner le rôle du milieu social ! Les marocains ne semblent pas faire l’exception car malgré l’absence de véritables statistiques, les rares personnes (comparées au total d’étudiants marocains dans l’enseignement supérieur) qui parviennent aux Grandes Ecoles ici en France se doivent d’avoir un minimum de ressources, autrement leur rêve de grands diplômes étrangers pourraient virer au cauchemar ou tout simplement relever du somnambulisme !
D’abord, un jeune en Grande Ecole n’a pas à compter dans ses calculs préliminaires sur la bourse. D’un côté la marocaine, elle, est avant toute considération insuffisante. Pensez par exemple à une personne en école de commerce qui ne bénéficie que de cette bourse de mérite et dont les frais de scolarité exorbitants s’ajoutent aux frais de séjour. De plus, son attribution est incertaine et le retard qu’elle accuse est tout du moins scandaleux (virement effectué au mois d’Avril l’année dernière !!). Et d’un autre, il y a la bourse de coopération (EGIDE), celle dont certains rêvent éveillés, et qui commence à relever de l’aléatoire (Cf. le problème des attributions cette année). Ainsi, disposer d’argent suffisant semble être un pré requis à la « gloire » d’être diplômé d’une Grande Ecole. Pour ceux qui ont la chance de compter sur un prêt bancaire, ils doivent une fière chandelle à leurs garants, et malheureusement, tout le monde n’a pas la chance d’en trouver.
C’est ainsi qu’un étudiant d’origine modeste aura beau s’accrocher et penser que « ce n’est pas le chemin qui est difficile mais la difficulté qui est le chemin », mais il arrivera quand même à se poser la question : les pauvres ont-ils leur place aux Grandes Ecoles ?
Si les écoles supérieures marocaines étaient réellement performantes et compétitives en comparaison avec les françaises par exemple, l’ambition légitime aurait pu porter ses fruits grâce au simple mérite, et en plus, cela aurait constitué pour nous une fierté 100% nationale, et de par les étudiants formés et de par leur formation.
NB : Et la beauté dans tout cela ? Je dois surtout sa mention à mon professeur de Gestion des Ressources Humaines qui pense que les jeunes à HEC sont plus beaux que dans d’autres écoles !?! Est-ce vrai ? Encore un lien avec le milieu social ? A chacun ses opinions…
Youssef ZNIBER
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APOPHISE a écrit:
Merci pour ce sujet car il est vraiment primordiale pour un étudiant issue d’une famille modeste ou moins qui aime son pays et rêve de le servir plus tard mais la chance est remis à un étudiant qu’en jargon marocain on dit que « 3amtou fel cousina ».Plusieurs étudiants bénéficient de cette bourse sans le mériter, soit ils profitent de la position politique d’une parenté ou des clients qui ont versé un pot de vin à une personne responsable ou à un intermédiaire qui fait du business intra ministériel comme un chaouch ou d’autres.
Je pense qu’au lieu d’ émettre des budgets pour des zawayas ou d’autres, il faut penser à créer un Fond Royal pour les Étudiants Méritants ou Pauvres (FREMP) afin de subvenir aux besoins de ses étudiants qui vont aller chercher une maitrise ou un doctorat à l’étranger à condition qu’il passe un service civil dans un poste similaire au Maroc que le ministère tutelle le fixerait , car c’est qui va servir le Maroc après ?c’est le jeune d’aujourd’hui et dire qu’on critique parfois du monde en disant que cette personne n’a pas le sentiment du patriotisme mais c’est normal ! Ton propre pays t’abandonne et il veut que tu sois patriote et que tu rentres au pays tu amènes tes sous et tu te bats contre la corruption et le clientélisme et d’autres. Nous avons oubliez d’autres personnes : les jeunes villageois qui traversent des dizaines de kilomètres chaque jours pour aller étudier dans une école démunis de moyen d’enseignement, on dirait une école dans un pays de guerre de plus en lui offre à manger du pain avec des olives .Sans oublier les chasseurs de tête qui approchent des ingénieurs marocains en leur offrant un meilleur job à l’étranger : Allemagne , USA, Belgique …. n’est ce pas une perte de matières grises , c’est qui va servir ce pays après ?les étrangers qui transforment nos riads en de belles maisons clauses et qui font embaucher un licencié ou un docteur en lettre moderne comme réceptionniste .Il faut revenir en arrière et bien penser Est ce un déchirement identitaire ?, un regret patriotique? ou une nostalgie dans notre propre pays?.