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Qui sont les Algeriens du Maroc?
S
26 septembre 2008 23:15
Crise de l'autre Algérie


L'auteur veut dire par ce titre que les algeriens natifs du Maroc à l'instar de la communauté de l'Emir Abdelkader et de la communauté de Cheikh Bouaamama (Ouled Sidi Echeikh) avaient trahi leurs coreligionnaires marocains en devenant des collaborateurs ( 2 éme franciss ) pour le compte des autorités du protectorat française.
En 1912 quand la France a imposé le protectorat . Les algériens du maroc se sont désolidarisés de leurs fréres marocains en exhibant la copie intégrale de naissance en Algerie de leurs parents pour beneficier de la nationalité française .
En contre partie ils sont devenus des WASTIS càd des indicateurs ou des intermédiaires pour le compte du colon.
La mémoire collective du peuple marocain retient cette haute trahison de leurs voisins comme un geste hostile et ingrat de leur part.
Dans ce cas il ont fait la même chose que les Juifs d'Algerie en optant pour la citoyenneté française en 1871 selon le décret Cremieux .
Les marocains par solidarité avec leurs frères algériens au début de la colonisation de leur pays par la France en 1830,ont accueilli un flot de ses Mouhajirines. Ils se sont réfugiés au sultanat pour fuir la violence colonisatrice et sauvegarder leur religion d'un pouvoir oppresseur de la foi.
Le Maroc a ouvert ses grandes portes pour les accueillir à Dar El Islam.
Sous les instructions du Sultan Moulay Abdel rrahmane nombreux sont les exilés de la foi ( Mouhjirines algeriens) qui ont été intégré au sein de l'armée et l'administration du Makhzen. D'autres ont reçu des aides financières et en nature.
Exonération de payer l'impôt pour les commerçants et agriculteurs pauvres.
Ces mesures ont été prises en faveur des Mouhajirines algeriens en application des instructions du sultan:"On fera de notre mieux pour les consoler et pour les faire oublier leur mal d'exil parce que ce sont nos frères dans la religion"
Parmis les familles algeriennes qui se sont installés à Fés et à Tetouan et qui ont joué un role important au sein de l'administration du protectorat et meme aprés l'independance du royaume en 1956, on peut citer:
Les familles de Benmansour , Mokri, Mammeri, BenHarbit ,BenGhabrit ,Kiss , Zeghai , Mochrafi , Nemichi et Guendouz.
Avec cette categorie de notables algeriens , les rapports entre ces derniers et le peuple marocain ont été fraternels et au beau fixe jusqu'a l'avenement du protectorat en 1912.
Pour mettre fin à cette convivialité entre les deux peuples freres les autorités de la residence française ont opté pour l'adage :" diviser pour mieux regner ".
Pour ternir l'image de l'algerien aux yeux des marocains et le faire eloigner de sa communauté naturelle des marocains indigenes.
Les autorités du protectorat ont choisi dans leur administration des elements algeriens les moins eduqués , les plus vulgaires , les moins religieux et ceux qui manquent de bravoure. Tous issus de Spahis, de tirailleurs, gendarmes, d'interpretes ,administrateurs et marchands de vins et d'alcools.
Tout a été fait pour ternir l'mage de marque de l'algerien du maroc pour le faire desoladiriser de sa communauté marocaine en lui octroyant privilege et citoyeneté française.
La France avait besoin de cette communauté algerienne parlant l'arabe pour l'utiliser à imposer le protectorat.

Ce que les Juifs algeriens avaient fait avec leur communauté des indigenes arabe en optant pour la france 'decret cremieux 1871 . Les algeriens du Maroc avaient fait la meme chose avec les indigenes cherifiens.

Traduit de l'arabe par snp1975
Extrait de texte du livre de Zaki Moubarek " les origines de la crise algero-marocaine ".



Modifié 2 fois. Dernière modification le 27/09/08 00:00 par SNP1975.
M
27 septembre 2008 20:56
salut SNP
Bravo pour le travail que tu fais, j'espère que la réussite n'est pas loin.
o
28 septembre 2008 13:08
C'est du n'importe quoi ton texte, les algériens musulmans n'avaient pas le droit à la nationalité française, c'était un "privilège" accordé uniquement aux juifs.

Sinon, je te dis aussi bravo pour ta haine. En ce mois sacré,le musulman, si tu en es un, devrait adopter un comportement plus fraternel, plus tolérant, plus respectueux envers ses frères musulmans.
S
28 septembre 2008 19:00
On a été déporté le 2éme jours de l'aid el Adha le 8 decembre 1975. Pourquoi Mohamed Boukharouba alias boum n'a pas respecté cette fete sacrée pour nous ejecter dans des camions bennes comme de la feraille.
En plus Omar ne joue pas dans la cour des grands qui ont passé 32 ans à faire des recherches sur le conflit algero-marocain.
Pour ta gouverne ce n'est pas les juifs du Maroc qui ont été naturalisés français . C'est les algeriens du maroc qui ont été benéficiaires de cette nationalité. C'est pour ça qu'on les appelle 2éme franciss ou Wastis(indic).

Les juifs du Maroc ont été parfois attirés par l'algerie coloniale pour se faire passer pour des juifs d'Algerie afin d'avoir cette nationalité.
Bon ramadhan
M
28 septembre 2008 20:22
Quand j'ai visité l'Algérie pour la première fois, j’étais étonné que l'art culinaire se limite 'à Alger

On mange très bien à l'Est

On mange très mal à l'Ouest

Et qu'on arrive à la Tunisie l'art de la table n'existe quasiment plus.
S
30 septembre 2008 01:36
Avec le décés du Dr El Khatib et dernierement le secretaire du gouvernement marocain Abdelssagek Rabi3 , le voile est tombé sur la realité des hommes politiques algeriens du Maroc au sein du Makhzen
Né en 1921 à el Jadida , abdelkarim el Khatib est d'origine algerienne. Ses grands parents sont originaires de Tlemcen.
Il est l'oncle maternel du générale de la gendarmerie royale Hosni Benslimane et de Mustapha El Alaoui secretaire du PPS (parti du progrés et du socialisme).
Il est aussi proche parent de Driss el Bassri.
Il a crée dans les années 60 le parti de l'union populaire avec un autre marocain d'origine algerienne Mr El Mahjoubi Ahardane.
Il etait l'initiateur du mouvement nationale de resistance avec un autre algerien du Maroc Mr Nadir Bouzzar.
Par ailleurs, la création de l'Armée de libération marocaine à la fin de 1955, sous l'égide du Dr Abdelkrim Khatib et de Nadir Bouzar, fut sans aucun doute une autre entreprise maghrébine. Conçue et réalisée avec le concours de l'Emir Abdelkrim, de Ben Bella et des services de Fethi Dib, les opérations menées par les groupes de l'ALM dans le nord-est du Royaume chérifien eurent des conséquences certaines sur le plan interne marocain.
Ils ont été toujours proche du palais royale à tel degré que Mememri l'oncle de Mouloud Memeri a été enterré dans le cimetiere du palais royale.
« Dans l’affaire de la succession, à la mort du Sultan Moulay Youssef, deux personnages vont jouer un rôle décisif : El-Moqri, et Maâmeri, deux Algériens fidèles à la résidence, et conseillers de Moulay Youssef. Ce dernier a laissé quatre fils dont le plus jeune Mohamed est alors âgé de 18 ans. On ne réfléchira pas longtemps car El-Moqri et Maâmeri ont déjà fait leur choix en faveur du jeune Mohamed Ben Youssef avec l’idée que, ne connaissant rien à la vie du pays, il ne poserait aucun problème »… « c’est ainsi que le 18 novembre 1927, Mohamed Ben Youssef est devenu Sultan du Maroc »
M
1 octobre 2008 14:05
Tu fais une lecture linéaire de l'histoire...

Du matraquage systématique sur les Algériens.

Je te plains,mon pauvre.
S
2 octobre 2008 23:48
Je vous invite à lire le premier document historique concernant la communauté marocaine d'Algerie de ma collegue et mon amie :F. BENALI


Fatima Benali " L'Algérie n'est plus mon pays"




Fatima Benali est née en Algérie d’un père marocain et d’une mère algérienne. Dans un livre autobiographique de 265 pages qu’elle vient de publier en France chez Thélès sous le titre « C’était mon pays », elle raconte sa propre souffrance. Celle d’une victime « collatérale » du conflit sempiternel et sournois entre l’Algérie et le Maroc. Elle raconte aussi, à travers moult témoignages, les tristes histoires d’autres Marocaines et Marocains qui ont été expulsés par l’Etat algérien après la marche verte et même avant cet événement. Loin d’être littéraire, son ouvrage a un cachet particulier. Celui de la sincérité du ton. Entretien avec l’auteur.


C'était mon pays, éditions Thélès

« C’était mon pays » est le titre de votre premier ouvrage. Le pays dont vous parlez est l’Algérie, celui qui vous a vu naître. Cela veut-il dire que vous reniez votre pays natal ?


Effectivement, l’Algérie était mon pays, mais il ne l'est plus. J'ai perdu tous mes repères là bas malheureusement. Du temps où j’avais grand besoin de revenir au bercail, il me fallait un visa qu’il m’était difficile d’obtenir puisque je vivais au Maroc. Il fut un temps où j’étais très attachée à l’Algérie parce que c’est la patrie de ma mère et celle de toute ma famille. Aujourd’hui, je sens que j’ai perdu quelque chose, que j’ai perdu un pays.

Diriez-vous la même chose du Maroc ?

Je me sens marocaine aujourd’hui. J’ai passé 30 ans au Maroc. C’est ici que j’ai travaillé et fait ma vie après avoir été rejetée, très jeune, par l’Algérie pour la seule raison que mon père est d’origine marocaine. C’est donc au Maroc que je me sens le plus chez moi, mais pas en Algérie où je me sens totalement étrangère.

« C’était mon pays » est l’histoire d’une vie, la vôtre. On peut bien se demander pourquoi ce livre, maintenant ?


Ce n’est pas tout récemment que j’ai commencé à écrire mon livre, mais depuis 2000 ; une fois que j’ai quitté mon travail dans le cadre du départ volontaire pour aller en France rejoindre mon mari (à l’époque). A ce moment-là, j’ai abandonné la seule famille que j’avais, celle que constituaient mes collègues. Tout mon passé était revenu d’un coup, avec force. Je voulais alors parler de cette tragédie humaine. Je voulais dire aux responsables concernés qu’on ne peut pas tout cacher. Je m’étais mise à écrire. Ce faisant, je revivais mon passé et je pl

eurais. Tous les événements remontaient à la surface comme si les événements venaient tout juste de se passer. Ce qui m’a fait le plus mal, c’est qu’on n’a même pas parlé de ce drame ayant touché des milliers de familles expulsées par l’Algérie. Je n’ai jamais d’ailleurs compris le pourquoi de ce silence. Depuis que je suis partie en France, je faisais des recherches sur ces expulsions. J’allais dans des bibliothèques, je cherchais aussi sur internet… Il n’y avait rien. En France, ma vie, mon passé, m’ont poursuivi. C’est comme s’il y avait un voile qui est tombé tout à coup…

Résultat : nous avons aujourd’hui entre les mains un témoignage sincère. Vous y parlez de souffrance, de déchirure, de tiraillement… Ce livre n’a-t-il pas été pour vous en fin de compte une sorte de « thérapie » ?

Absolument. Une fois mon livre écrit, je me dis tout le monde sait. Curieusement, oui c’est une thérapie. Je me sens mieux maintenant.

Votre parcours est vraiment particulier. L’Etat algérien a refusé de vous embaucher parce que vous êtes à moitié marocaine. Très jeune, vous êtes revenue au Maroc pour prendre votre revanche en quelque sorte et vous avez réussi à le faire malgré de nombreux déboires. Malgré tout, votre déchirure n’est pas la même que ceux qui ont été expulsés d’une manière directe et brutale. Qu’en dites-vous ?

Juste après mon retour à Oujda, j’ai vu pleurer énormément de femmes et d’hommes qui ont été expulsés au Maroc par l’Algérie, rien que parce que c’étit des Marocains. Bien des vies ont été brisées de la sorte. Dans certains cas, des familles entières ont été jetées sans ménagement dehors à cause des origines marocaines des parents. Dans d’autres cas, des femmes, parce que marocaines, ont été séparées à jamais de leurs hommes algériens et de leurs enfants... Et tout cela avait bien commencé avant 1975. C’est pour ces nombreuses victimes aussi que j’ai écrit mon livre.

Votre livre s’achève, malgré tout, sur une note d’espoir. Vous rêvez de voir les frontières maroco-algériennes rouvertes et les relations entre les deux pays normalisées pour de vrai…

De toutes les façons, il n’y a pas d’autres issues logiques que celle de la réouverture des frontières. Je garde espoir de voir un jour la frontière de « Zouj bghal » devenir réellement invisible. C’est mon plus grand souhait.

Interview de l'auteur au journal le Reporter
M
3 octobre 2008 00:35
Le Maroc reste toujours le pays d'accueil


Le pays de la générosité

Le pays où on mange à sa faim

Le pays où les étals sont achalandés

Le pays où il y' a AL KHIR ou ALBARAKA

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