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société générale: Boutton en procès le 4 février 2008 !
s
30 janvier 2008 00:22
L'affaire Sentier II va enfin passer au tribunal. La juge d'instruction Xavière Siméoni vient de renvoyer en correctionnelle 138 personnes pour blanchiment en bande organisée. A la différence de la première affaire du Sentier, où seuls des commerçants étaient poursuivis, des banques, principalement la Société générale et son PDG Daniel Bouton, sont aujourd'hui mises en cause. Le procès aurait dû avoir lieu il y a trois ans, après une première ordonnance de renvoi en correctionnelle, mais le parquet de Paris a tout fait pour exonérer les banques.
Bilan mi-chèvre mi-chou de trois années de manoeuvres procédurales : la juge a accepté de relaxer la Berd, American Express, l'Israélienne Leumi et la Libanaise Saradar, mais maintenu les poursuites contre la Société générale, la Marseillaise de Crédit, Barclays et la Banque nationale du Pakistan.
Le fond du dossier résulte, selon l'expression du parquet, d'un «dévoiement progressif du principe de solidarité» au sein d'une partie de la communauté juive en région parisienne. Six rabbins ­ dont deux en fuite en Israël : Joseph Rotnemer et Jacques Schwarcz ­ et leurs équipes de collecteurs de fonds sont suspectés d'avoir proposé aux donateurs un retour en espèces allant jusqu'à 50 %, des «rétro-dons», selon l'accusation. Leurs chèques libellés au nom d'une association religieuse, souvent en vue de bâtir une école, partaient en Israël, pays dont la législation bancaire autorise «l'endossement» des chèques (modification au verso de son destinataire), contre remise en espèces. Des rabbins, peu susceptibles d'être fouillés à l'aéroport, ramenaient le liquide en France. Une nébuleuse de 150 associations a ainsi brassé près de 70 millions d'euros entre 1997 et 2001.
Des banques sont soupçonnées de complicité pour ne pas avoir détecté la manip, parfois grossière : des chèques à l'ordre de l'Urssaf volés lors d'une grève des postes ont ainsi été recyclés au bénéfice d'un certain M. Urssafi, citoyen bulgare... En pleine procédure judiciaire, les banques françaises avaient tenté de faire modifier la loi sur le blanchiment, en vue d'échapper aux poursuites. En vain.
B
4 février 2008 17:31
Bouton dit "qu'il n'était pas au courant". Apparament, il n'est pas au courant de grand chose. L'affaire Kerviel et le blanchiment... Pour un PDG de grande banque, il est un peu trop ignorant eye rolling smiley
Ben quoi 0-°
H
4 février 2008 20:06
C'est toujours le cas. Il préfère être jugé pour incompétence ce qui lui garantit un licenciement avec un parachute en or plutôt que d'être jugé pour complicité ou faute grave ce qui peut signifier des amendes, un licenciement sans compensations et même la prison.

Ce qui est un peu anormale dans cette histoire c'est que toute l'attention est braquée sur la société générale (sans l'excuser pour autant) au lieu d'être braqué vers ces rabbins, synagogues, associations juives et commerçant juifs qui ont floué tout un pays. Ou serait-on traité d'antisémite si on en parle ?
j
4 février 2008 20:23
Citation
Hichamo a écrit:
C'est toujours le cas. Il préfère être jugé pour incompétence ce qui lui garantit un licenciement avec un parachute en or plutôt que d'être jugé pour complicité ou faute grave ce qui peut signifier des amendes, un licenciement sans compensations et même la prison.

Ce qui est un peu anormale dans cette histoire c'est que toute l'attention est braquée sur la société générale (sans l'excuser pour autant) au lieu d'être braqué vers ces rabbins, synagogues, associations juives et commerçant juifs qui ont floué tout un pays. Ou serait-on traité d'antisémite si on en parle ?

je crois que c'est ça si on commence a les critik" on est antisémite mais pour en revenir a bouton, ça fé 3fois que son nom est cité donc je pense pas qu'il soit si innocent que ça
HOMME LIBRE
E
5 février 2008 15:50
"Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain."

Napoléon Bonaparte (1769-1821), Empereur Français
t
10 février 2008 12:43
c´ est etrange cette histoir làsmiling smiley
 
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