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Simulacre et mascarade
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2 mars 2008 13:02
Simulacre et mascarade


Un rapport n'est qu'un rapport, qui plus est sur les droits de l'Homme dans le monde. Il n'aura jamais force exécutive, ni pourra contraindre les gouvernements et les Etats à les respecter ou à les inviter à les défendre. Celui que " Human Rights Watch ", organisation américaine implantée à New York, vient de publier sur l'exercice des libertés pendant l'année 2007, n'est pas autre chose. Mais, c'est un simulacre et une mascarade.

Il sent le soufre, il dénote quelque chose comme le parti pris. On se prend à rêver, on tombe à la renverse devant l'objectivité et l'impartialité qui s'appliquent, avec un style de messie, à nous révéler les pires violations des droits de l'Homme au Maroc. Nous sommes édifiés : "Le Maroc continue de présenter un bilan mitigé en matière de droits humains. Il a opéré de grands progrès dans le traitement des exactions commises par le passé, a accordé un espace considérable à la dissidence et à la contestation publiques".

Ce préambule au balancement bien avéré inspire des interrogations. Pour ses auteurs, ni plus ni moins, les droits humains se résumeraient-ils à "accorder un espace considérable à la dissidence et à la contestation publiques". A moins que le terme de dissidence prenne chez eux une connotation différente, il s'agit là d'un plaidoyer plutôt spécieux. Car, dans la même rengaine, le rapport ne spécifie pas que la liberté revient à dire qu'elle est un simple droit de " contester " ou de faire " la dissidence ". Que non, la liberté dans ce même texte est d'abord - comme il le souligne sans ambages - de " violer le tabou interdisant de critiquer le Roi ou la Monarchie, de remettre en question la marocanité du Sahara ou de porter atteinte à l'Islam ".

Plus qu'une caricature, c'est une insolence même. Tant de parti pris, une vision manichéenne et, sur fond de rigueur, la calomnie du Maroc présenté grossièrement comme un univers carcéral, où les terroristes et poseurs de bombes à Casablanca en mai 2003 deviennent quasiment des martyrs et les fauteurs de troubles dans les provinces du Sud des " victimes de la répression ". Enfin, et ce n'est pas la moindre aspérité du rapport, les paragraphes consacrés aux pseudo- violations sont deux ou trois fois plus importants que les réformes et les avancées réalisées par notre pays et que la communauté mondiale ne cesse de louer.

Dans ce rapport où le Maroc, la Tunisie et la Libye pour ce qui est du Maghreb font figure de " mouton noir ", il n'est pas question de l'Algérie. Human Rights Watch marque là, à coup sûr, son penchant tendancieux, parce qu'en s'emparant d'une problématique aussi sensible que le " droit-de-l'homisme " bien à la mode, oublie simplement de mentionner que notre pays a enterré cette affaire après que l'Instance Equité et Réconciliation (IER) eut crevé, non sans douleur et sans courage, l'abcès, ce chancre des violations et des réparations une fois pour toutes. Et que ceux qui y ont travaillé et œuvré pour réconcilier le Maroc avec son passé et sa mémoire enkystée, sont des anciens détenus qui, dans le sillage de feu Driss Benzekri et ses collaborateurs, peuvent témoigner mieux que n'importe quel autre du processus mis en place pour garantir à chaque citoyen ses droits.

[www.lematin.ma]
2 mars 2008 21:25
" Human Rights Watch ", organisation américaine implantée à New York,

-- tout ce qui est américain (usa) ou implanté aux usa , n'a aucune crédibilité( ex l'onu ), pire encore : toutes ces organisations oeuvrent dans le monde selon des directives géopolitiques propres au gouvernement us et DANS SON INTERET.
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
 
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