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la shoah??
e
25 janvier 2005 12:49
Que pensezvous du tapage mediatique fait autour de ce triste evenement?

N en fait on pas trop?

cela ne perd t il pas un peu de son atrocité a cause de la loi du talion

israelienne et sharognarde?

Je ne suis pas "negasioniste"je suis juste degouté!
c
25 janvier 2005 12:59
la choah en hebreux et aujrdhui al nakba en arabe mais personne n en parle. crois moi c est gerbant
e
25 janvier 2005 13:05
C est la journal de 13 h et c est reparti pour le bourrage de crane!

Quoi france 2? je zappe!!

boycottage de cette chaine à la ligne editoriale rasciste et humiliante pour les

mouslimines!

Y
25 janvier 2005 13:33
Les cibles de ces mouvement médiatiques ne sont pas les arabes ou les musulmans en général car l'histoire prouve que les juifs et les crétiens "Hommes du livres" vivant dans les pays musulmans avaient tjs vécu tranquilement. Le message de ces mouvement médiatiques est d'une part pour réveler les monstruosité de l'esprit haïneux qu'ont certains occidentaux et les limites qu'il peut atteindre, et d'autre part pour amalgamer ce qui se passe en palestine à du terrorisme anti juif.
Le message qu'essaie de véhiculer France 2 par exemple est que les musulmans sont anti juif et anti crétien ou tout simplement anti occident alors que c'est faut! l'histoire prouve que ceux qui ont détruit les vies étaient et sont des occidentaux. Celà fait 14 siècle que l'ISLAM a rasé tous sentiments de supériorité des un sur les autres : le prophète SAWS a dit "La Fadla Li Arabi Ala 3ajami, Wala Li Ab°yada 3ala Ass°wada illa bi taqwa"
"Pas de prévilège pour un Arabe sur un étranger ni à un blanc sur un noir, seule différence est dans leurs comportement vis à vis au respect et la crainte d'Allah" ---- (si j'ai bien traduit)
Lisez le premier CODE de Loi établi par le prophète SAWS à Médine où il parle des liens entre la communauté musulmane et juive. Ce code s'appelle "Assahifa".





Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/01/05 14:46 par Yughartan.
D
25 janvier 2005 13:57
Salam,



moi c'est pas la shoah qui me derange ni son tappage mediatique car c'est l'histoire, c'est qu'on nous a toujours repete "plus jamais ca" mais je trouve que c'est hypocrite,
puisque ceux qui se pretendent defendre la liberte, on tue plus de monde que ce qu'il y avait dans les camps, juste en irak les USA ont tuer 2.5 millions d'enfant, et aujourd'hui ca continu

Au viet nam des millions de personnes ont ete tue, au japon, et dans le monde, les attentats qu'ils commettent pour faire accuser les muslims.
La propagande qui fait passer les arabes pour des terroristes, mais personne ne se bouge.

Mais viendra le jours où Allah fera payer a ces etre les crime qu'ils ont commis sur terre, et pas que chez les arabes
e
25 janvier 2005 16:50
inch allah!
s
25 janvier 2005 17:09
C'est tout à fait normal et même absolument indispensable de pratiquer le devoir de mémoire et j'ai revu avec un intérêt mêlé de dégoût le documentaire ^"Nuit et Brouillard" qui est passé sur France Télévisions la semaine dernière.

La seule chose qui est anormale c'est qu'on ne parle que de ce génocide et pas des autres, car il y en a eu sad smiley

Mais ce n'est pas parce qu'il y a une injustice vis-à-vis des autres peuples massacrés qu'on doit cesser de parler de la Shoah pour autant.

Plutôt que de râler parce que ça vous broute de voir ça à la télé, vous feriez mieux de réclamer des jours de mémoire pour les ravages de la colonisation + la guerre d'algérie, l'esclavage, le génocide arménien, le généocide rwandais, le génocide des indiens d'amérique, les goulags russes, l'éviction du peuple palestinien, les femmes battues qui meurent chaque jour en masse dans toute la planète, et tous les autres crimes que j'oublie.

C'est une chose de vouloir la justice et l'égalité envers les peuples décimés, c'en est une autre que de refuser à un peuple persécuté de faire son devoir de mémoire.

Si certains se mettent à refuser ce droit aux juifs en faisant maladroitement le lien avec le Moyen-Orient, nul doute qu'on taxe les pro-palestiniens d'anti-sémitisme.

Quant à moi je vais hurler aux manifs anti-Sharon après avoir chialé devant ma télé et mes livres d'histoire, il n'y a rien de contradictoire à ça, au contraire: c'est le propre de ceux qui combattent pour la justice sans se soucier de l'appartenance ethnique ou religieuse de leurs opposants. Ce sont deux problèmes bien distinct, et certains sionistes veulent nous faire croire le contraire en mêlant la Shoah et leur droit sur tout le territoire palestiniens. Ne tombons pas dans le piège de l'ennemi en croyant le faire dans l'intérêt de notre cause: la Shoah et le sionisme ce sont deux choses bien distinctes, alors ne refusons pas de pleurer leurs morts à cause des nôtres.



k
25 janvier 2005 17:33
Les humains qu’ont subi le plus d’injustice, sont les noirs, et pourtant on n’a jamais observé une minute de silence à leurs mémoires. Pire les Américains qui se font un plaisir de compter les actes anti juifs dans le monde n’ont jamais voulu entendre de l’indemnisations de leurs citoyens noirs. L’Holocauste est devenu un fonds de commerce. Les concernés ne se rendent pas compte qu’eux même ils pratiquent le racisme et le génocide des Palestiniens.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/01/05 17:35 par kardach.
e
25 janvier 2005 17:44
d accord avec toi kardach!

voici de la doc;les juifs ne sont pas les premieres victimes des camps de la

mort comme on veut bien nous le faire croire:

Je me permet de reprendre cette article mit par Raca sur HistoQuizz sur une face sombre et peu connue de l'Histoire

Serge Bilé présente "Noirs dans les camps nazis"
24/01/2005

Des noirs dans les camps de concentration nazis © serge-bile.com

........Votre livre nous apprend que les premiers camps de concentration ont été créés en Afrique!

Les historiens se sont penchés sur le sujet en effet, et j'ai l'impression que c'est la première fois qu'il y a un écho national un peu plus fort à cette histoire.
On le sait maintenant, les premiers camps de concentration ont été construits en Namibie en 1904, pour exterminer les Héreros. Ce sont des camps à l'architecture similaire à ceux que les nazis mettront en place plus tard: des baraquements en bois, des fils de fer barbelés, des déportés tatoués, rachitiques, obligés de travailler de façon très dure. Il n'y avait pas de four crématoire, les héréros étaient directement pendus.
Des expériences médicales ont été conduites par un monsieur bien connu maintenant, le docteur Hoegen Fischer, qui aura plus tard pour bras droit Joseph Menguele qui sera le futur bourreau d'Auschwitz. On retrouve en Namibie un second personnage important, confirmant ainsi que tout a débuté en Namibie, c'est Goëring, le gouverneur de la Namibie, père du futur bras-droit d'Hitler.

Vous parlez également des lois de Nuremberg dont on a toujours pensé qu'elles étaient rédigées pour les juifs, vous affirmez qu'elles visaient aussi et surtout les noirs .

On l'oublie souvent, mais les allemands avaient des colonies, et beaucoup de noirs ressortissants de ces ex-colonies vivaient en Allemagne avant-guerre, et quand la guerre a éclaté, de nombreux afro-allemands qui ne connaissaient que l'Allemagne et aucun autre pays, ont vu leurs passeports retirés, les étudiants se ont été exclus des cours, ils se sont fait interdire de service militaire, quand à son arrivée au pouvoir Hitler a fait voter les fameuses lois de Nuremberg. Ce ne sont pas les seules humiliations qu'ils vivent puisque les males sont stérilisés, ceux qui violent les lois de Nuremberg qui interdisaient les rapports entre aryens et noirs sont systématiquement envoyés en camp de concentration. C'est comme ça que dès 1933-1935 certains sont déportés, même si les tous premières déportations datent de l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933 qui veut se venger de la honte noire vécue lors de l'occupation de la Rhénanie après la défaite de 1914-1918 qui a vu la Rhénanie occupée par des soldats noirs: pour Hitler ils ont souillé le sol rhénan.
De surcroît, des relations entre ces soldats et des allemandes sont nés 800 enfants métis.
Quand Hitler arrive au pouvoir il fait stériliser les enfants et envoie la moitié d'entre eux en camp de concentration.

Vous faites une distinction entre les noirs déportés d'autres pays comme la France pour faits de résistance, ou de communisme, alors qu'en Allemagne c'était du racisme pur et simple

En Allemagne une partie des "bâtard de Rhénanie" et de ceux qui enfreignaient les lois de Nuremberg étaient systématiquement envoyés en camp de concentration. Je me rappelle d'un afro-allemand qui venait du Tanganyka et qui a eu le malheur d'avoir une maîtresse allemande qui est tombée enceinte, et qui est allé à la mairie pour déclarer l'enfant: il a été immédiatement arrêté et déporté.

Les autres noirs ont été arrêtés soit parce qu'ils étaient résistants, soit parce qu'ils étaient communistes, et on oublie souvent que les noirs ont joué un rôle important pendant la seconde guerre mondiale.


Sait-on combien de noirs sont passés par les camps de concentration, et combien en sont sortis vivants?

Aucun historien ne s'étant penché sur le sujet des noirs en camp de concentration, aucune estimation n'a jamais été faite sur le sujet. Au moment de la seconde guerre mondiale, à l'exception d'Haïti, de l'Ethiopie et du Libéria il n'existait pas de pays noir indépendant, les noirs ont donc été comptabilisés sous la bannière de leur puissance coloniale. Rien ne permet par exemple de distinguer un noir français déporté d'un breton déporté.
John William par exemple qui est un déporté franco-ivoirien ne peut pas être distingué d'un déporté juif.
J'ai fait un travail d'extrapolation à partir du nombre d'afro-allemands qu'il y avait avant la guerre en Allemagne, et dans d'autres pays, j'estime à titre personnel qu'il y aurait eu entre 10.000 et 30.000 déportés noirs, et j'espère que ce sera étayé un jour par un travail d'historien.
Combien ont survécu? Dans le nombre de cas que j'ai pu découvrir ou rencontrer, je connais une dizaine de survivants.

Le rôle des noirs pendant la guerre a longtemps été tabou en France, vous avez pourtant pu vous exprimer sur de grands médias français, comment expliquez-vous le regain d'intérêt de la France pour le rôle des noirs pendant la guerre?

Je suis agréablement surpris par l'enthousiasme qu'il y a autour du livre, pour lequel l'éditeur a été surpris par l'engouement et est en rupture de stock. Ce que je sais c'est que lorsque j'ai fait le film, pendant 9 ans et 10 mois, le sujet n'intéressait personne. J'allais avec mon petit film sous le bras, il était diffusé dans de petits festivals, aucune télévision n'en voulait, John William m'accompagnait de temps en temps et discutait avec le public.
Comment expliquer le succès de ça? Je n'en sais rien, mais je sais que l'histoire est toujours écrite par le vainqueur, et le vainqueur ne veut voir que sa propre souffrance et pas celle des autres, c'est aux gens qui sont concernés de se battre pour que leur souffrance soit reconnue, trop portés sur l'esclavage peut-être n'avons-nous pas prêté suffisamment attention à cette histoire nous-mêmes, ou à d'autres, comme ce qui s'est passé au Congo avec le roi Léopold. Il nous revient à nous, journalistes comme historiens, de nous pencher sur ces choses-là.
Simone Veil me disait récemment qu'il avait fallu 20 ou 30 ans aux déportés juifs pour se faire entendre. S'il leur a fallu 30 ans, nous qui pesons encore moins dans le monde, nous qui étions encore en esclavage avant la guerre, ce ne sera pas facile, mais même s'il est vrai qu'on ne nous a pas beaucoup aidés, c'est à nous de nous battre.

Les soldats africains ont pris part à la guerre dans les mêmes conditions que les autres, mais le problème de leurs pensions reste cruellement ouvert

Je rappelle dans le livre que dès la fin de la guerre, il y a eu des révoltes des soldats africains parce qu'ils n'avaient pas la même solde que les soldats français "de souche", ils ont dénoncé ces injustices, plusieurs d'entre eux ont été rappatriés en Afrique, notamment au Sénégal, et c'est comme cela qu'il y a eu le massacre du camp de Thiaroye ([a2 info991.html voir article), dont je parle également.
Cette histoire d'injustice date de ce moment, et je trouve que l'attitude de la France est injuste, pour ces gens qui ont donné tout leur coeur, tout leur amour, tout leur sang, pour ce pays, et ils méritaient mieux que ça.

Dans ces moments il faut une posture honnête, et la France n'a pas été honnête vis-à-vis de ses tirailleurs africains, parce que les antillais ne connaissent pas ce problème, elle aurait pu faire un geste pour que les pensions de ces soldats africains soient les mêmes que les soldats français après l'indépendance, parce que le sacrifice qu'ils ont fait le méritaient. Ca tombe sous le coup du bon sens et de l'honnêté.

[www.grioo.com]

********
Voici un liste de liens pour ce suget

[www.serge-bile.com]
[www.afrikara.com]
[www.awigp.com]
[www.afrology.com]
m
25 janvier 2005 19:22
la shoah ?? ça me gonfle...
je suis très étonné que les nouveaux timbres poste ne soient pas à l'effigie des camps de concentration.
Quand à ce jeune lycéens qui c fait viré du lycées pour "propos antisémites"... c qu"on rique de se retrouver en taule si on est pas d'accord avec c gens là...
Un jour Arno Klarsfeld, sur le plateau de la très bonne émission "Culture et Dépendance", a dit que c t les musulmans qui se cachaient derrière la solution finale. Je n'oublirai jamais de ma vie ce qu'il a dit, jamais. mais ça n'a pas fait la une des journaux, personne n'a crié au scandale que l'on accuse les musulmans d'être à l'origine de l'extermination de millions d'être humains. ça aussi je ne l'oublirai jamais.

Mais le fait que les juifs l'à ramène sans arrêt sur la shoah, ça n'a pas vraiment l'effet qu'ils souhaitaient, c tous le contraire.... c du moins ce que j'observe autour de moi.
O
25 janvier 2005 20:28
bonsoir,

Je vous le dis de la maniére la plus sincére qu'il soit...tout ce tapage sur cette commémoration commence a me broutté le haricot.

J'attend de pied ferme le même type de mobilisation et de tapage médiatique concernent l'escalavage des noirs etc etc etc....malheureusement la listes est longues.

Ils ne sont pas d'accord lorsque ont parle de la hiérarchie des horreurs et c'est normale mais lorsque nous demandons la même chose pour les autres peuples qui ont souffert là il n'y a plus personne.

Hier au soir j'ai entendu un prinobélien de la paix et juif qui disais que la shoa devais faire partis intégrente des manuels scolaires français et ques les enseignents devais y consacrer un grand chapitre.....ok...pas de probléme....mais quand est ce qu'ont fait de même avec les autres peuples qui ont aussi souffert que eux si ce n'est plus encore.

26 janvier 2005 03:59
shoah??
Auteur: sfenj (IP enregistrée)
Date: le 25 janvier 2005 à 17h09


C'est tout à fait normal et même absolument indispensable de pratiquer le devoir de mémoire et j'ai revu avec un intérêt mêlé de dégoût le documentaire ^"Nuit et Brouillard" qui est passé sur France Télévisions la semaine dernière.
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de quelle memoire tu parles?

vas dire ça aux victimes des juifsNo nos freres de la palestine.
:o
r
26 janvier 2005 09:02
Bien sur il ne faut pas oublier et il faut tout faire pourque des massacres de cette nature ne se reproduisent plus.
L'histoire est jalonnée de catastrophes: indiens d'amérique, esclavagisme..
Il ne faut pas non plus oublier tous les autres qui ont laissé leurs vies sous les nazis: les tziganes, les handicapés,...le devoir de mémoire ils y ont droit eux aussi.
Et que dire de ces juifs qui ont négocié avec hitler des quotas de juifs pauvres à envoyer dans les camps d'extermination,
A l'avenir si de tels actes devaient se reproduire n'oubliez pas que nous sommes (nous minorités visibles) en première ligne. Les minorités visibles sont là pour servir de fusibles.
D
26 janvier 2005 13:02
Salam,


moi ce qui me gave, c'est que sans cesse il ous rabache la meme chose, mais a ton tire des lecon.
Qua d a l'autre connard qui a dit que les musulmans etaient derriere la solution finale , je lui cracherais dessus, y a vait bien plus d'antismeite en europe que chez les arabe de plus que les arabe ne pouvait etre derriere la shoah vu qu'il etaient colonisé.
Si israel est né, c'est sur le dos de la shoah, israel n'aurait jamais vu le jours s'il y avait pas eu ce massacre.
Donc qu'il arretent de la ramener, d'accodr ^pour le devoir de memoire, mais israel fait la meme chose aux palestiniens, les USA en irak avec des camps de concentration tel que guantanamo, le camp de diego garcia, et les autre en irak
m
26 janvier 2005 13:45
bravo SFENJ, c'est absolument ce que je pense

il faut se battre pour reconnaitre tous les génocides

un homme tué et une mort de trop mais c'est valable pour toutes les races et toutes les religions
e
26 janvier 2005 14:34
Ils nous gavent!!!!!
k
26 janvier 2005 15:49
Bourrage de crane
c'est bon on connait
il faut passer à autre chose
sinon ils ne feront jamais leur deuil ...

s
26 janvier 2005 16:25
LE PÈRE DUCHESNE
Lille, le 12 Avril.
(reproduit avec leur permission)
Source : Agence de Presse A-Infos



Car l'État d'Israël est le résultat d'une construction idéologique : le sionisme. Minoritaire jusque 1947 (« Nous désapprouvons totalement toute initiative visant à la création d'un État juif. Des tentatives de ce genre mettent en évidence une conception erronée de la mission d'Israël que les prophètes juifs furent les premiers à proclamer ... Nous affirmons que l'objectif du judaïsme, n'est ni politique, ni national, mais spirituel... Il vise une époque messianique où tous les hommes reconnaîtront appartenir à une seule grande communauté pour l'établissement du Royaume de Dieu sur la terre ». rabbin Isaac Meyer Wise, Conférence des Rabbins américains à Montréal en 1897), cette idéologie est basée sur une donnée religieuse (le mythe du peuple élu et du retour à la terre promise), et une donnée légale (la loi rabbinique de la transmission héréditaire de la qualité de juif : pour être juif, il faut être né de mère juive). En résumé, le sionisme c'est « le sol et le sang ». À l'égal du nazisme, c'est une idéologie raciste. Comme le dit Edmont El Maleh (écrivain juif marocain), « Il est étonnant que personne n'ait osé entreprendre, au delà des critiques du régime israélien, une analyse philosophique des bases racistes du sionisme. Raciste, parce que la patrie par le sang, l'exclusion des non juifs et, dans la foulée, l'expansionnisme territorial, la terreur, la violation des lois internationales. »
Cette analyse aurait évité bien des pleurs et des drames. Parce que, depuis cinquante ans, le sionisme qui a engendré 4 guerres locales, des exactions sans nombres, est porteur par son contenu militariste de puissants germes d'un affrontement guerrier qui pourrait être dramatique non seulement pour les juifs et les palestiniens, mais aussi pour bien d'autres populations.
C'est cette idéologie totalitaire qui explique les tactiques d'intimidation et de terrorisme intellectuel qui sévissent dans les pays occidentaux où antisionisme est amalgamé à antisémitisme. Car, — et n'est on pas en train de le vérifier ?— la moindre critique de la politique israélienne ou toute opinion favorable aux palestiniens, ou même le simple emploi du mot « juif » est suspecté être le fait d'un antisémite. Les intellectuels, les journalistes ont de lourdes responsabilités dans la réalisation de cette perte de sens des mots. Mais si déjà JP Sartre baissait culotte (« Je ne peux pas soutenir la politique de l'État d'Israël mais je ne peux pas non plus m'élever contre elle car alors je me retrouverais dans le camp détestable des antisémites » ), que peut-on espérer d'un Glucksmann, d'un Lévy, d'un Finkelkraut, etc.?
Il est teIl faut comprendre que l'État sioniste ne pourra jamais avoir de « paix juste (?) » avec ses voisins. Le but des sionistes est la construction du « grand Israël », qui implique le départ des arabes. Il n'y a pas de colombe ou de faucon, comme on veut nous le faire croire. La colonisation est un des fondements et une priorité de cet État. Et à chaque crise internationale, ce phénomène s'accélère. Comme le dit un Rabbin, il s'agit de « créer une situation sur le terrain qui rende impossible tout règlement du conflit ». Et, comme le précise un autre, « nous sommes là pour récupérer des terres appartenant à Israël ». Car, à l'instar des nazis avec « Mein Kampf », les sionistes ne cachent pas leurs intentions, seulement il faut se donner la peine de les lire. Le but des sionistes est le nettoyage ethnique (un État juif pour les juifs). Les serbes se sont pris des bombes pour beaucoup moins que cela ! mps, comme le font de plus en plus de gens, de dire « Assez ! »









Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/05 16:31 par sisi.
z
26 janvier 2005 17:34
sfenj a écrit:
-------------------------------------------------------
> C'est tout à fait normal et même absolument
> indispensable de pratiquer le devoir de mémoire et
> j'ai revu avec un intérêt mêlé de dégoût le
> documentaire ^"Nuit et Brouillard" qui est passé
> sur France Télévisions la semaine dernière.
>
> La seule chose qui est anormale c'est qu'on ne
> parle que de ce génocide et pas des autres, car il
> y en a eu
>
> Mais ce n'est pas parce qu'il y a une injustice
> vis-à-vis des autres peuples massacrés qu'on doit
> cesser de parler de la Shoah pour autant.
>
> Plutôt que de râler parce que ça vous broute de
> voir ça à la télé, vous feriez mieux de réclamer
> des jours de mémoire pour les ravages de la
> colonisation + la guerre d'algérie, l'esclavage,
> le génocide arménien, le généocide rwandais, le
> génocide des indiens d'amérique, les goulags
> russes, l'éviction du peuple palestinien, les
> femmes battues qui meurent chaque jour en masse
> dans toute la planète, et tous les autres crimes
> que j'oublie.
>
> C'est une chose de vouloir la justice et l'égalité
> envers les peuples décimés, c'en est une autre que
> de refuser à un peuple persécuté de faire son
> devoir de mémoire.
>
> Si certains se mettent à refuser ce droit aux
> juifs en faisant maladroitement le lien avec le
> Moyen-Orient, nul doute qu'on taxe les
> pro-palestiniens d'anti-sémitisme.
>
> Quant à moi je vais hurler aux manifs anti-Sharon
> après avoir chialé devant ma télé et mes livres
> d'histoire, il n'y a rien de contradictoire à ça,
> au contraire: c'est le propre de ceux qui
> combattent pour la justice sans se soucier de
> l'appartenance ethnique ou religieuse de leurs
> opposants. Ce sont deux problèmes bien distinct,
> et certains sionistes veulent nous faire croire le
> contraire en mêlant la Shoah et leur droit sur
> tout le territoire palestiniens. Ne tombons pas
> dans le piège de l'ennemi en croyant le faire dans
> l'intérêt de notre cause: la Shoah et le sionisme
> ce sont deux choses bien distinctes, alors ne
> refusons pas de pleurer leurs morts à cause des
> nôtres.
>

Sfenj, tu as dit exactement ce que je pense.
Parfait pour moi, rien à ajouter.
Merci.


h
26 janvier 2005 17:43
Auschwitz : le devoir de savoir
Denis Sieffert


En 1977, un an avant qu’il ne se donne la mort, Jean Améry, écrivain et critique littéraire juif autrichien, s’interrogeait : « À quoi bon encore une réflexion sur la conditio inhumana des victimes du Troisième Reich ? N’est-ce pas dépassé ? » (1) Taraudé par un désespoir qui ne le quitterait plus, ce rescapé d’Auschwitz, osait évoquer « le triomphe posthume » d’Hitler en donnant ces « dernières nouvelles de l’homme » qui, à l’époque, avaient noms Chili de Pinochet ou Cambodge de Pol Pot (encore ne connaîtrait-il jamais le Rwanda, Sabra et Chatila, la guerre civile algérienne et la Tchétchénie !). Recensant les « maisons de fous » dans l’URSS de Brejnev, les commandos de la mort en Argentine et au Brésil, les famines en Afrique ­ aggravées ou provoquées par des régimes d’un stalinisme ubuesque ­ Améry notait qu’« aucune lumière véritable » ne s’était faite « sur l’éruption du mal radical ». Il en tirait cette conclusion que ce mal est « singulier et irréductible dans la totalité de sa logique interne et sa rationalité maudite ». On voit bien la contradiction. Une part de lui-même regrettait qu’Auschwitz n’ait pas immunisé le monde contre les dictateurs et les tortionnaires ; tandis qu’une autre part tentait de penser la singularité absolue de l’entreprise génocidaire. Face au souvenir des camps de la mort, nous sommes tous devant ce dilemme. Ne pas banaliser le crime des crimes nazis ; et cependant tenter de lui donner un sens général qui puisse servir au monde de l’après, même au risque de la comparaison.

Ces deux abîmes nous guettent en permanence dans l’effort de remémoration. Si rien n’est comparable à Auschwitz, alors le souvenir est-il autre chose que le souvenir dû aux morts ? Profond, mais infécond. À l’inverse, si tous les chefs d’État ou de gouvernement qui mènent des guerres injustes, et commettent des crimes insupportables, si Nasser, si Arafat, si Sharon sont les réincarnations d’Hitler, si chaque meurtre est la reproduction réduite d’un génocide, si chaque abus de pouvoir est l’amorce du fascisme, alors Auschwitz n’a plus pour se distinguer qu’à faire valoir le nombre de ses victimes. Or, chacun comprend qu’il ne s’agit pas seulement de cela. Le génocide des juifs, et des Tsiganes, c’est la volonté d’extermination de peuples en tant que tels (Hannah Arendt disait fort justement que, même du point de vue du bourreau, la victime était innocente), et ce sont des méthodes de déshumanisation de l’exterminateur par la bureaucratie et la technique. L’historien britannique Ian Kershaw rappelle qu’à partir de septembre 1941, les nazis avaient entrepris de massacrer femmes et hommes juifs par le fusil. Mais devant le spectacle de la mort qu’ils donnaient de leurs propres mains, les assassins sombraient dans la dépression, et l’alcoolisme (2). À partir du mois de décembre, les nazis décidèrent donc d’expérimenter des méthodes qui soumettent le crime à la division du travail. L’assassin, bientôt, ne serait plus qu’un bureaucrate qui répond à des ordres. Le crime le plus monstrueux de l’histoire de l’humanité se donnerait les apparences de la « banalité du mal ». Comme le note Pierre Vidal-Naquet, les chambres à gaz sont à la fois « l’arme du crime et l’instrument de la négation du crime » (3). C’est parce qu’il montrait cela au travers de l’insipide personnalité du bureaucrate Eischmann, observé lors de son procès en Israël, en 1961, que le film de Rony Brauman et Eyal Sivan, le Spécialiste, réconciliait la singularité à nulle autre pareille du crime et la consternante banalité du criminel.

À propos des camps de la mort, et à la veille du soixantième anniversaire de la découverte ­ presque inopinée ­ d’Auschwitz par les troupes soviétiques, il ne faut donc pas se tromper de leçons. Ce n’est pas en surexploitant les mots, en trouvant dans tous les conflits des répétitions de l’histoire, en « nazifiant » l’adversaire, en voyant partout des haines toujours inexplicables, en occultant les causes politiques et sociales du terrorisme, que l’on peut capter un peu de cette « lumière véritable » que Jean Améry cherchait désespérément. Le meilleur usage de ce devoir de savoir que nous impose Auschwitz est peut-être beaucoup plus modeste, plus comportemental : comme le refus d’appartenir à des rouages dans l’ignorance de leur finalité, comme la méfiance devant les fausses évidences collectives et le grégarisme, ou les grandes peurs irraisonnées, et comme le mépris instinctif que doivent inspirer le racisme et l’essentialisme. Et la volonté obstinée de penser chaque conflit dans sa singularité. Au-delà de ces quelques résolutions, la « lumière », c’est peut-être tout simplement l’aptitude à imaginer ce qui ne peut être transmis et, faute de mieux, à le respecter : « J’étais et je suis le seul à posséder la vérité morale des coups qui aujourd’hui encore résonnent dans mon crâne et je suis dès lors plus apte à juger non seulement le malfaiteur mais aussi la société uniquement préoccupée de sa survivance. » C’est encore du Jean Améry, dont la relecture vaut mieux ces jours-ci que bien des cérémonies ostentatoires derrière des politiciens empressés.


(1) Par-delà le crime et le châtiment, essai pour surmonter l’insurmontable, Jean Améry, Actes Sud, 1995.

(2) Le Nouvel Observateur du 13 janvier.

(3) Réflexions sur le génocide, Pierre Vidal-Naquet, La Découverte, 1995, réédité en 10/18.
Emission spécial MRE
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