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Les sharaoui reflétent-ils leur culture ??!!
H
30 mai 2006 20:39
cela peut il sexpliquer du fait que nous ne somme pas beaucoup par conséquent les gens ont tendance d'oulier d'ou il viennent....c est marant mes il y a des gens qui sont sharaoui et qui ne savent meme pas parler la langue c'est quand méme paradoxale ou il y en qui le sont mé ki ne veulent pas l'étre donc quand ont leurd eamnde ils dise non ....j'aimerai bien savoir purquoi!!!! je me pose cette kestion depus lontemps ....................
n
2 juin 2006 22:51
thumbs upmoi je sui une SAHRAOUIA est fiére de l'etretongue sticking out smiley
s
7 juin 2006 14:07
C'est dommage de méconnaître le Sahra. Je suis moi-même sahraouia et me rend compte au fil des ans que c'est une culture extraordinaire trés trés riche parce que c'est avant tout des Gens du Voyage à la base qui se sont enréchis de toutes les régions traversées.

Le Maroc est riche de plusieurs régions dont le Sahara et je suis désolée de voir combien les gens connaissent mal (pas du tout en général) les gens du Sahara.

C'est de trés belles villes du Maroc comme Laayoune, Dakhla (entre autres) qu'il vaut la peine de voir.

A vos clvaiers chers compatriotes marocains et intéressez-vous à ces belles régions (superbes idées vacances!!!)

Quant aux sahraouis, je serais curieuse d'en connaître alors faites moi coucou (nous ne sommes pas bcp éffectivement)
c
7 juin 2006 14:30
Sahrawa lehrar may dozo 3ar.....héhéhéhé.....smiling smiley

dans le sud il n'y a que des sahrawa....alors à force de les cotoyer tu les apprécie pour leur culture, leur facon de recevoir, leur traditon.....mais il est vrai qu'ils sont trés conservateur.....il ne change rien à leur habitudes.....c'est ce qui en fait un peuple du maroc unique.....Zad nit awa....

Fassa lehrar may dozo 3ar...smiling smiley
I
7 juin 2006 14:33
Coucou j en suis un aussismiling smiley
s
7 juin 2006 19:06
moi jen suis une aussi et jen ai pas encore vu des sahraouis qui renient leurs origines, biensure il y a des sahraouis qui n'ont pas grandi au sahara comme moi par exemple mais qui s'intéresse tout de même à leur culture, qui s'imprègne de leur culture, une culture riche. Que c'est beau d'être marocain sahraoui smiling smiley
f
7 juin 2006 19:07
j'aime bcq les sahrawa ce sont des gens biens avec un bon coeur, llah i 3amarha darr smiling smiley
k
7 juin 2006 19:50
question aux sahraouies

etes vous pour ou contre l independance
s
7 juin 2006 23:02
salam tout le monde!!

moi je suis sahraoui mais algerien de biskra

je crois qu on as aussi tendance a oublier les sahraoui algerien



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/06/06 23:08 par sargon.
i
7 juin 2006 23:12
Moi, je ne sais pas si je suis sahraoui, mais puisque tony est sahraoui,alors je dois l'être quelque partgrinning smiley
Mais sinon je donnrai n'importe quoi pour vivre au moins un mois au sahra.
georges orwell
s
7 juin 2006 23:40
ibn hamz j t invite chez moi en algerie dans le sahara c est bien p^lus beau qu au maroc tu verras en plus tu decouvriras la tidjanya si t est dans le din
n
8 juin 2006 00:00
moi je suis sahraouiya de smara et fiere de l'etre comme dit noheila78 et pourkoi on ne sait pas parler sahraoui tout simplement ke nos parents et nous meme n'avons pas vécu a smara, pour mes parents parlait seulement l'arabe avec leurs parents
s
8 juin 2006 00:51
Citation
nwijite a écrit:
moi je suis sahraouiya de smara et fiere de l'etre comme dit noheila78 et pourkoi on ne sait pas parler sahraoui tout simplement ke nos parents et nous meme n'avons pas vécu a smara, pour mes parents parlait seulement l'arabe avec leurs parents

j ais une question:vous les sahraoui du marco parlait quel langue?

nbous en algerien on parle l arabe
n
8 juin 2006 01:19
nous on parle en langue sahraoui mais on ne l'utilise pas
l
8 juin 2006 09:38
Coucou les amis !

Encore un post sur Sahra.....quel bonheur !

Wallahila wakhyarte !

Moi je suis SAHRAOUIA et vraiment vraiment fière de l'être...et mon mari aussi el hamdoulilah (non pas que je n'aime pas les autres régions mais c'est comme ça je suis attirée par Sahra c'est plus fort qe moi)

Concernant la langue, le dialect est le hassani....mais Sargon rassures toi au MAROC nous parlons l'arabe bien évidemment.
J'essayes de transmettre ce dont j'ai hérité de ma culture à mon bébé (qui comme moi à la double culture franco-sahraouiya lol)

Je ne me permettrai pas de dire (comme certains) que le maroc est mieux que l'algérie car tout simplement c'est incomparable, totalement différent.

wa hada wa salam
a
8 juin 2006 12:41
voici un article sur les femmes sahraouies

[www.telquel-online.com]

"Si ta femme te dit de te jeter dans un puits, espère seulement qu’il n’est pas profond" énonce le dicton sahraoui, soulignant derechef le rôle primordial et partant, original de la femme dans ces sociétés nomades. Certes, n’idéalisons pas ! Il existe chez les Sahraouis une image première des femmes qui est semblable à l’opinion dominante dans la plupart des cultures du monde, l’idée qu’elles sont physiquement moins fortes que les hommes. A la différence fondamentale "qu’argument est tiré de cette faiblesse pour justifier tous les moyens et les institutions capables d’assurer le pouvoir économique et social des femmes" explique l’ethnologue Hélène Claudot-Hawad. Ce que confirme Elazza Likhili, de l’Union Nationale des Femmes Marocaines (UNFM) section Laayoune, "la femme sahraouie a toujours eu un rôle dans notre société et dans nos familles. Elle joue le rôle de l’homme dans une société nomade". La même souligne, "qu’historiquement, la seule activité était le commerce, via les caravanes. Or, il fallait trois mois pour rejoindre Goulmime qui était le premier point commercial. Du coup, il incombait à la femme la gestion des biens et de la tente. C’est ce qui a donné sa force et son indépendance à la femme sahraouie". Ce raisonnement conduit à une représentation donnant au pôle féminin une nécessité vitale, image pour le moins marginale dans la pensée du monde méditerranéen. "La femme représente le chaînon stable et permanent de la communauté, le point fixe autour duquel évolue et s’agite le reste du monde" précise encore Hélène Claudot-Hawad.
Pour Batoul Daoudi, de la tribu des Aït Lahcen et responsable de l’Agence de développement social des provinces du sud, il faut remonter dans le temps pour comprendre cet état de fait. "N’oublions pas que jusqu’à l’arrivée des Beni Hassan au 17ème, venant d’Arabie, les tribus sahraouies, essentiellement senhaja, étaient régies selon le modèle matriarcal. Ce n’est qu’avec les Beni Hassan que les tribus basculeront peu à peu vers le modèle patriarcal, tout en gardant des caractéristiques senhajas, notamment en ce qui concerne le rôle des femmes". Ainsi, même si la législation islamique a gagné du terrain et se trouve adoptée partout, la construction du monde autour du principe féminin résiste encore sur le plan idéologique.
Pour preuve, Salka Benabda, de l’association Basmat Al Amal, section Laayoune précise que "depuis sa naissance, la fille sahraouie est sacrée, elle est placée au centre de l’attention familiale. D’ailleurs, insiste-t-elle, les tribus les mieux cotées sont celles qui prennent soin de leurs filles". Ainsi, toutes sont unanimes pour dire que de l’enfance à l’adolescence, la fille sahraouie est choyée et qu’une fois devenue femme, son avis est primordial. Elle est d’ailleurs consultée pour toutes les affaires du foyer comme de la tribu. Ce que relève une fois encore notre ethnologue, "dans les assises ou les conseils, qui réunissent hommes et femmes d’une même lignée, la voix féminine pèse autant et même davantage que celles des hommes. Une décision ne peut être arrêtée que si les femmes sont d’accord". Autant dire que la femme sahraouie jouit d’un respect, tant familial que tribal, que peuvent lui envier bien des femmes du "dakhil". C’est, à n’en pas douter, ce qui explique l’absence quasi-totale du phénomène de la violence conjugale chez les Sahraouis, "les relations de mariage empêchent les relations guerrières entre tribus, d’où le respect envers la femme, car la violenter, reviendrait à infliger cette violence à toute la tribu" détaille Batoul Daoudi. Et a contrario, c’est aussi ce qui justifie le taux si élevé de divorces dans la région. La même souligne, "la femme sahraouie quitte le foyer à la moindre injure qui touche sa dignité ou en cas d’adultère". Loin de lui valoir l’infamie, le divorce est souvent l’occasion de faire la fête. "On signifie à l’ex-mari que ce n’est pas la fin du monde, que la vie de son ex-femme vient à peine de recommencer" explique Batoul. Pour l’anthropologue Mohamed Naïmi, cette fête symbolise également l’acquisition d’une entière liberté, "quand elle se marie, la femme passe de la tutelle du père à celle de son mari. Une fois divorcée, elle devient libre. C’est précisément ce que l’on célèbre".
Du coup, nos trois amies sourient franchement quand on leur parle de la réforme de la Moudawana, visant à rendre effective l’égalité entres sexes, énoncée dans la constitution. "Dans notre société, la Moudawana n’a jamais été appliquée, ce sont les lois tribales qui prévalent" précise d’emblée Elazza Likhili. C’est sans doute ce qui explique que les concepteurs du nouveau texte se sont largement inspirés des propositions formulées par la section de l’UNFM des provinces du sud. A titre d’exemple, depuis toujours, la femme sahraouie est consultée pour son mariage, c’est elle qui "prend époux". L’expression est d’autant plus explicite qu’il existe, selon l’anthropologue Mohamed Naïmi, des "tribus donatrices" de femmes. Ce qui signifie, non pas que l’on "donne" une femme à la tribu du mari mais qu’au contraire, le mariage permet de "prendre" l’homme à la tribu en question, renforçant ainsi le poids de celle dont est issue la future mariée. Pour Naïmi, les "tribus donatrices" sont celles qui dominent économiquement. Plus intimement, la tradition veut que les deux époux se vouent une vie de respect ou une séparation à l’amiable. D’ailleurs, en cas de divorce, la femme emporte tout : tant les biens légués par son père au moment du mariage (c’est lui qui achète tout pour que sa progéniture n’ait rien à devoir à son époux) que ceux que lui aura achetés son mari pendant l’union. La tradition veut que l’homme ajoute encore des biens pour garder de bonnes relations avec la famille de son ex-femme. Du coup, il est aisé de concevoir que le divorce, véritable chemin de croix des Marocaines du Dakhil, n’a jamais été vécu comme tel par nos sahraouies. D’autant qu’au sud, le moment pénible passé devant les tribunaux de famille ne représente qu’une simple formalité. "Les problèmes se règlent au sein de la tribu. Nous allons au tribunal juste pour le tampon. Il est honteux pour un homme de pousser sa femme à se présenter devant un juge pour réclamer ses droits ou ceux de ses enfants. Ces derniers sont d’ailleurs automatiquement pris en charge par la famille" ajoute B. Daoudi. Et la polygamie dans tout ça ? Un extra-terrestre. Le contrat de mariage des Sahraouies comprend depuis des décennies une clause stipulant que "la sabiqa wa la lahiqa, wa ida tamma dalika fa amrouha biyadiha", ce qui signifie approximativement, "ni précédente, ni suivante et si cela se passe, c’est à la femme de décider de son sort". Voilà qui est clair. Lumineuse également, la conclusion de Mohamed Naïmi précisant que "les tribus sahraouies ont connu un bouleversement radical avec l’arrivée de l’administration marocaine et la sédentarisation forcée. Reste que la dimension nomade est enracinée… et non l’inverse". Un enracinement tel, qu’il a permis le maintien d’une indéniable construction symbolique, centrée autour de la femme, pilier de la famille, de la tente, de la tribu, de l’univers.
l
8 juin 2006 12:52
Article très intéressant et positive pour la femme sahraouie

Merci Aïtsadden
a
8 juin 2006 12:52
Citation
HADIA78 a écrit:
cela peut il sexpliquer du fait que nous ne somme pas beaucoup par conséquent les gens ont tendance d'oulier d'ou il viennent....c est marant mes il y a des gens qui sont sharaoui et qui ne savent meme pas parler la langue c'est quand méme paradoxale ou il y en qui le sont mé ki ne veulent pas l'étre donc quand ont leurd eamnde ils dise non ....j'aimerai bien savoir purquoi!!!! je me pose cette kestion depus lontemps ....................

voici un lien pour ceux qui veulent connaitre la généalogie des tribus sahraouies.
[www.telquel-online.com]
vous pourrez noter que les tribus d'origine arabes sont : Beni Maaquil, Oulad Dlim, Loudeïkat, Oulad Bou Amar, Seraghna.
Les autres tribus sont d'origine Sanhadja (Berberes).
Aujourd'hui tous les sahraouies parlent la Hassania, qui est un dialecte arabe différent du Dialecte Marocain.
Seules quelques rares tribus en Maurétanie parlent encore Berbere.
l
8 juin 2006 13:51
Encore merci
A
8 juin 2006 18:36
Citation
lbéna a écrit:
Coucou les amis !


Concernant la langue, le dialect est le hassani...

Salam,

Quelles sont les particularités du dialecte hassani? Et quel rapport avez-vous avec certains patelins à Rhamna, comme par ex. Les ARIBATES qui parlent aussi hassani, et où les femmes portent aussi la mlehfa. Merci.smiling smileysmiling smileysmiling smileysmiling smiley
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