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11 septembre 2001: la CIA et le FBI critiqués dans le rapport des enquêteurs
L
LIN
24 juillet 2003 15:00
Salam,

La commission d'enquête du Congrès américain sur les circonstances des attentats du 11 septembre 2001 publie jeudi un rapport très attendu qui devrait sévèrement critiquer les insuffisances des services du renseignement et prolonger les interrogations sur le rôle de l'Arabie Saoudite.




Ce document de 800 pages "sera concluant et mobilisera de nouveau l'attention du public sur les événements du 11 septembre", selon Tim Roemer, un ancien parlementaire démocrate d'Indiana qui a été membre de la commission du renseignement de la Chambre jusqu'à la fin 2002. "Certaines erreurs et lacunes du système seront mises au jour", a encore indiqué Tim Roemer, un des dix membres de la Commission indépendante d'enquête sur le 11 septembre mise en place par la Maison Blanche sous la pression surtout des démocrates du Congrès à la suite de l'enquête parlementaire. Ce rapport présentera ainsi une chronologie cohérente des nombreux indices et avertissements ignorés ou non partagés par le FBI, la police fédérale, et la CIA, la centrale de renseignement, dans les mois ayant précédé les attaques terroristes contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington. Le document indiquera aussi que de hauts responsables de la Maison Blanche avaient été informés pendant l'été 2001 de possibles plans d'Al-Qaïda pour détourner des avions commerciaux et lancer "une attaque spectaculaire", a-t-on aussi indiqué de sources parlementaires. Cette information avait déjà filtré dans la presse lors de l'enquête du Congrès l'an dernier. Eleanor Hill, responsable de l'équipe d'assistants parlementaires qui a coordonné le rédaction du volumineux rapport, a par ailleurs dit, sans autre précision, qu'il y aurait "de nouvelles informations" à propos de révélations faites l'an dernier au cours des neuf auditions publiques de la commission d'enquête conjointe du Sénat et de la Chambre ainsi que de 13 sessions à huis clos. Si la CIA et le FBI ont fait preuve de légèreté dans l'exploitation des indices "le rapport conclut qu'ils ne détenaient aucune information, qui exploitée pleinement, aurait permis d'anticiper de façon spécifique les attaques du 11 septembre", a rapporté mercredi le Wall Street Journal en citant sous le couvert de l'anonymat une personne ayant eu accès au document. Le document renouvelle aussi les interrogations quant au rôle de l'Arabie Saoudite -- 16 des 19 terroristes étaient saoudiens -- mais les réponses demeurent ambiguës, en partie parce que l'administration Bush refuse de lever le secret sur 28 pages du rapport consacrées à ce sujet, a affirmé le sénateur démocrate Bob Graham, ancien président de la Commission du renseignement du Sénat et candidat à l'investiture de son parti pour l'élection présidentielle de novembre 2004. Selon lui, la Maison Blanche utilise l'argument de la sécurité nationale pour ne pas publier ce passage et éviter ainsi d'embarrasser un allié jugé important dans le Golfe. Les enquêteurs parlementaires estiment notamment dans leurs conclusions que la police fédérale pourrait avoir manqué des indices cruciaux dans son enquête sur des liens entre deux terroristes du 11 septembre résidant à San Diego (Californie) dont les noms figuraient sur une liste d'individus à surveiller et un citoyen saoudien, Omar al-Bayoumi, de qui ils ont reçu des fonds. Selon l'hebdomadaire Newsweek, ce dernier avait, avant de prendre contact avec les deux terroristes, effectué une visite au consulat d'Arabie Saoudite à Los Angeles, mais un agent du FBI avait alors conclu que M. al-Bayoumi avait fourni une explication tout à fait plausible pour l'aide financière accordée à ces deux individus. John Lehman, un membre de la commission indépendante sur le 11 septembre, dont les conclusions sont attendues en mai 2004, avait estimé lors d'une récente audition au Congrès "qu'il y avait peu de doute que la plus grande partie des financements des groupes terroristes -- intentionnels ou pas -- provenaient de sources saoudiennes".


Source AFP

La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
i
24 juillet 2003 15:12
La forme est remise en question met pas le fond, une nouvelle fois qui est ce qu'il essaye de montrer du doigt a travers l'arabie saoudite ....

Ils sont pathetiques
L
LIN
25 juillet 2003 09:00
Salam,



Le rapport d'enquête parlementaire sur les attentats du 11 septembre 2001 relance les interrogations sur les responsabilités saoudiennes, 28 pages sensibles détaillant le rôle joué par Ryad ayant été effacées à la demande de l'administration Bush, un caviardage qui suscite l'indignation des proches des victimes.

Le document de 900 pages rendu public jeudi reste muet sur la question de l'Arabie Saoudite: invoquant des raisons de sécurité nationale, la Maison Blanche a mis sous le boisseau du secret d'Etat une section entière du rapport, intitulée "Découvertes, discussion et narration concernant certaines matières sensibles dans le domaine de la sécurité nationale". Or, a appris l'AFP auprès de plusieurs sources concordantes proches de la commission d'enquête, ces pages classées top-secret traitent notamment de la politique saoudienne de soutien au fondamentalisme et l'absence de mesures contre le réseau Al-Qaïda et ses soutiens, en dépit des alertes adressées par Washington à Ryad depuis 1996.

Le rapport d'enquête confirme ainsi des révélations de presse suggérant qu'un des associés de deux des pirates de l'air responsables des attentats, le Saoudien Omar al-Bayoumi, pourrait avoir été un agent du gouvernement saoudien, en détaillant ses liens étroits avec deux terroristes du 11 septembre, Khaled al-Mihdar et Nawaf al-Hazmi. En janvier 2000, al-Bayoumi, dont le salaire était versé par l'Autorité saoudienne de l'aviation civile (dépendant du ministère de la Défense), s'est rendu au consulat saoudien à Los Angeles. Puis, il est allé directement dans un restaurant, où il a abordé les deux futurs pirates de l'air, une rencontre jugée par un agent du FBI "comme certainement pas accidentelle".

Les deux futurs pirates de l'air venaient d'arriver de Malaisie, où ils venaient de participer à une rencontre de responsables d'Al-Qaïda surveillée par les services secrets malaisiens, à la demande de la CIA. Al-Bayoumi les a ensuite aidés à louer un appartement à San Diego, payant même la caution et un premier mois de loyer. L'hebdomadaire US News and World Report révélait en novembre dernier, citant le témoignage d'un agent du FBI, que le propriétaire de l'appartement était un "indicateur" du FBI, le dirigeant de la communauté musulmane de San Diego, Abdussatar Shaikh, âgé de 68 ans, selon US News. Le FBI a refusé que la commission d'enquête puisse l'interroger, note le rapport.

Les parlementaires relèvent toutefois que, selon le FBI, Al-Bayoumi "a eu des liens avec des éléments terroristes". "Bien que simple étudiant, Al-Bayoumi, notent-ils encore, avait un accès apparemment illimité à des fonds en provenance d'Arabie Saoudite. Par exemple, une source du FBI a identifié al-Bayoumi comme étant la personne qui a livré 400.000 dollars d'Arabie Saoudite pour une mosquée kurde à San Diego". "Une des meilleures sources du FBI à San Diego a informé le FBI qu'il pensait qu'Al-Bayoumi devait travailler pour les services de renseignement saoudiens ou d'une autre puissance étrangère", écrivent encore les parlementaires.


Source AFP

La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
25 juillet 2003 11:51
Ils ont laissé faire le 11 septembre pour assoir leurs hégémonie...

[hr][b]L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.[/b] (Sun Tzu)
L
LIN
25 juillet 2003 11:54
Et si Le monde pouvait le comprendre ainsi !

La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
 
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