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Sentier II : des banques devant le tribunal
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14 novembre 2006 13:25
Sentier II : des banques devant le tribunal - Leurs chèques libellés au nom d’une association religieuse. Imaginez un instant si c’etait une association Musulmane... (LBS)


14 novembre 2006



138 personnes, dont le PDG de la Société générale, renvoyées en correctionnelle.

Par Renaud LECADRE

QUOTIDIEN : Samedi 22 juillet 2006 - 06 :00

L’affaire Sentier II va enfin passer au tribunal. La juge d’instruction Xavière Siméoni vient de renvoyer en correctionnelle 138 personnes pour blanchiment en bande organisée. A la différence de la première affaire du Sentier, où seuls des commerçants étaient poursuivis, des banques, principalement la Société générale et son PDG Daniel Bouton, sont aujourd’hui mises en cause. Le procès aurait dû avoir lieu il y a trois ans, après une première ordonnance de renvoi en correctionnelle, mais le parquet de Paris a tout fait pour exonérer les banques. Bilan mi-chèvre mi-chou de trois années de manoeuvres procédurales : la juge a accepté de relaxer la Berd, American Express, l’Israélienne Leumi et la Libanaise Saradar, mais maintenu les poursuites contre la Société générale, la Marseillaise de Crédit, Barclays et la Banque nationale du Pakistan.

Le fond du dossier résulte, selon l’expression du parquet, d’un « dévoiement progressif du principe de solidarité » au sein d’une partie de la communauté juive en région parisienne. Six rabbins ­ dont deux en fuite en Israël : Joseph Rotnemer et Jacques Schwarcz ­ et leurs équipes de collecteurs de fonds sont suspectés d’avoir proposé aux donateurs un retour en espèces allant jusqu’à 50 %, des « rétro-dons », selon l’accusation. Leurs chèques libellés au nom d’une association religieuse, souvent en vue de bâtir une école, partaient en Israël, pays dont la législation bancaire autorise « l’endossement » des chèques (modification au verso de son destinataire), contre remise en espèces. Des rabbins, peu susceptibles d’être fouillés à l’aéroport, ramenaient le liquide en France. Une nébuleuse de 150 associations a ainsi brassé près de 70 millions d’euros entre 1997 et 2001.

Des banques sont soupçonnées de complicité pour ne pas avoir détecté la manip, parfois grossière : des chèques à l’ordre de l’Urssaf volés lors d’une grève des postes ont ainsi été recyclés au bénéfice d’un certain M. Urssafi, citoyen bulgare... En pleine procédure judiciaire, les banques françaises avaient tenté de faire modifier la loi sur le blanchiment, en vue d’échapper aux poursuites. En vain.

© Libération

[assassinatsdecooperants.ouva]...




Source - [www.labanlieuesexprime.org] -
siryne
A
14 novembre 2006 14:53
Salam.


"Leurs chèques libellés au nom d’une association religieuse, souvent en vue de bâtir une école, partaient en Israël, pays dont la législation bancaire autorise « l’endossement » des chèques (modification au verso de son destinataire), contre remise en espèces"


Cet argent devaient aussi aider à financer les milices extrêmistes juives qui pullulent dans les colonies.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/11/06 14:58 par Azania.
" Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser "
 
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