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Séisme Au PJD !!!!
L
2 août 2008 20:19
Partie 1


Contre toute attente, le PJD a porté à sa tête Abdelilah Benkirane. Tout en étayant l’image d’une épatante démocratie interne, le déroulement du sixième congrès du parti islamiste a permis de remobiliser une base populaire avide de combat politique. Chronique d’un putsch.


Ces 19 et 20 juillet, les islamistes du PJD s’étaient donné rendez-vous pour un week-end en famille. Pour leur sixième congrès, délaissant Bouznika, occupée par l’habituelle foule d’estivants, et son centre
international, les GO du parti ont jeté leur dévolu sur la salle couverte du Complexe Moulay Abdellah de Rabat. Comme s’ils avaient pressenti qu’il allait y avoir du sport. Samedi encore, aucune trace de fébrilité à l’entrée : les islamistes, comme chacun sait, sont des gens sereins et hospitaliers. “On n'a rien à cacher”, répétait à l’envi ce dirigeant du parti de la lampe aux journalistes qui s’enquéraient des préparatifs. Une manière de conjurer le sort ? Ce qui est sûr, c’est que le PJD joue la transparence et aime le faire savoir. À en croire l’opinion commune jusqu’au début du congrès, nos amis barbus et voilées nous préparaient la chronique d’une confirmation annoncée : la réélection de Saâd Eddine El Othmani au poste de secrétaire général. Ou pas.

Acte 1 On s’échauffe
Complexe Moulay Abdellah à Rabat. Samedi, premier jour du congrès. Moins de 30 minutes après l’heure prévue, le secrétaire général (pas encore) sortant, Saâd Eddine El Othmani, ouvre la grand-messe. Il donne principalement lecture de “la thèse politique” (Al outrouha assiyassia), document détaillant le programme du parti. Les grandes tendances en avaient déjà filtré lors de la campagne des législatives de 2007. El Othmani réaffirme l’attachement du parti à ses fondamentaux, à commencer par le triptyque “Allah, Al Watan, Al Malik”. Sans surprise, les camarades n’oublient pas leur ennemi de toujours : le sionisme. Quand vient le tour des allocutions des délégations invitées, Khalid Sefiani enfonce (sans vergogne) des portes tenues béantes par ses hôtes. L’avocat et secrétaire général du Congrès national arabe harangue la foule, estimée à plus de 12 000 présents. Me Sefiani salue la (glorieuse) résistance libanaise et les (martyrs) Marocains morts pour la Cause, au lendemain de l’échange de dépouilles entre Tsahal et le Hezbollah. La salle omnisports résonne de slogans. Commentant les poursuites engagées par la Cour pénale internationale contre le président soudanais, Me Sefiani sait encore comment caresser son auditoire dans le sens du poil. “C’est Omar El Béchir qui devrait juger Bush, et non l’inverse !”.

Aux premiers rangs, certains anciens camarades de la gauche subissent le show sans ciller. La présence pléthorique des cadres de l’USFP (Zaïdi, Radi, Elyazghi, Chbaâtou, Chami, Lachgar, etc.) renseigne sur les divisions socialistes. La star du parterre est sans conteste Driss Jettou, longuement applaudi à son arrivée. Les absents ont toujours tort, Fouad Ali El Himma (invité en sa qualité de président de la Commission des Affaires étrangères au Parlement) n’est présent que dans les discussions entre militants. “Viendra ? Viendra pas ?”. On murmure que l’ex n° 2 du régime craint la foule des militants du PJD, agacée par ses sorties répétées contre leurs dirigeants… Pas le temps de ruminer, c’est déjà l'heure des élections du conseil national, le parlement du parti. Deux heures après minuit, les résultats tombent : les “bad boys” sont tous là. En pole position, le “prédicateur” Mokrî Abou Zaïd, le député d’El Jadida qu’on dit en rupture de ban. Les congressistes ont également choisi deux proches de Mustapha Ramid : Abdelaziz Aftati et l’universitaire Abdelali Hami Eddine, mais aussi Mustapha El Khalfi, directeur d’Attajdid, et Ahmed Raïssouni, l’idéologue du MUR. Autre élu peu banal : Maâ El Aïnine Abadla, l'un des inculpés dans l’affaire Belliraj.

Acte 2 Par ici, la sortie !
Dimanche 20 juillet. Après une courte nuit, Saâd Eddine El Othmani et Lahcen Daoudi vont sentir le vent tourner. A posteriori, Lahcen Daoudi, ancien secrétaire général-adjoint, explique que le congrès a été “retourné”. Pour lui, les campagnes de vexations contre les responsables du parti ont fini par excéder la base : “Les gouverneurs et les pachas dans les provinces sont les premiers responsables de ce qui s’est passé”. Et de prévenir, alarmiste : “Si cette politique d’intimidation contre le PJD persiste, ce sera Ramid en 2012 !”.
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
L
2 août 2008 20:21
Partie 2


Lors des débats à huis clos qui ont précédé la désignation des candidats au secrétariat général, des mots durs ont été prononcés contre le bilan d’El Othmani, SG depuis 2004. “C’était un lynchage un peu honteux”, commente ce proche d’El Othmani. “Il y a eu une discussion franche. Abdelaziz Rebbah ou Bassima Hakkaoui ont souhaité une rupture avec la ligne conciliante suivie depuis 2004”, avance ce militant. Difficile de savoir ce qui s’est réellement passé, cette première étape s’étant déroulée à huis clos. Mais une chose est sûre : à ce moment-là, Saâd Eddine El Othmani est toujours en tête. Pour la suite du scrutin, les journalistes sont à nouveau autorisés à assister aux votes. Entre-temps, trois candidats désignés se sont retirés de la course : Lahcen Daoudi, Mustafa Ramid et Abdelaziz Rebbah sont out. Saâd Eddine El Othmani, Abdelilah Benkirane et Abdallah Baha restent en lice pour le vote des congressistes.

Après de longues heures d’attente, les résultats tombent comme une gifle, tard dans la nuit rbatie : Abdelilah Benkirane est élu secrétaire général avec 684 voix, contre 495 pour Saâd Eddine El Othmani. Abdallah Baha s'est contenté de faire de la figuration (14 voix). Si le professeur de sciences politiques Mohamed Darif accepte de parler de surprise, c’est surtout par rapport à ce qui se passe dans les autres partis politiques : “Alors qu’ailleurs, les congrès servent à consacrer un arrangement politique, le PJD tranche avec la démocratie des coulisses”. En soi, l’élection de Benkirane n’est pas une surprise ahurissante. Figurant parmi les fondateurs du parti, il avait échoué à la dernière marche en 2004. Aujourd’hui, le contexte politique a changé, comme l'explique Darif, car “le PJD s’est libéré des contraintes du 16 mai”. Mais au-delà, Benkirane tire surtout profit des sorties de Fouad Ali El Himma. “En essayant de diviser le parti en deux courants, en opposant les modérés et les populistes, El Himma a affaibli la position d’El Othmani, déjà accusé d’être trop conciliant dans son propre camp”, explique ce chercheur. Abdelilah Benkirane l’a rappelé lors de sa première conférence de presse donnée en tant que SG, mercredi 23 juillet : “El Himma doit respecter les 500 000 personnes qui ont voté pour le parti aux dernières législatives”. Et comme pour couper l’herbe sous les pieds de ses détracteurs, Benkirane a immédiatement annoncé sa démission du MUR (Mouvement unicité et réforme), dont il a été l'un des créateurs. De là à penser que le PJD va rompre avec la dualité prédication-action politique, il y a un long chemin.


Abdelilah Benkirane le nouveau patron du Pjd , ca bio express :

1954. Naissance à Rabat.
1976. Rejoint les rangs de la Chabiba Islamiya, dirigée par Abdelkrim Moutiî.
1981. Prend ses distances avec la Chabiba et crée Al Jamaâ Al Islamiya.
1985. Préside le Mouvement renouveau et réforme.
1992. Tente de créer le Parti du renouveau national. Refus de l’Etat.
1997. élu député de Salé sous les couleurs du MPDC, qui prendra le nom du PJD en 1998.
2004. Prend la présidence du Conseil national du PJD.
2008. élu au poste de secrétaire général de son parti.

source : telquel
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h
2 août 2008 22:52
Salam ;

En tout cas le PJD a donné une VRAIE leçon de démocratie aux autres partis de l'échiquier politique . C'est cette dynamique qui peut réconcilier les marocains à la chose "politique" . j'espére de tout mon coeur qu'il arrivera un jour où le PJD gouvernera .
T
3 août 2008 18:53
je souhaite que ce parti n arrive jamais au pouvoir ,si non c est la catastrophe pour les marocaines et les marocains.........ils peuvent dire aurevoir a la démocratie que tout le monde a tant espéré.......
L
3 août 2008 20:58
Citation
TALFIT a écrit:
je souhaite que ce parti n arrive jamais au pouvoir ,si non c est la catastrophe pour les marocaines et les marocains.........ils peuvent dire aurevoir a la démocratie que tout le monde a tant espéré.......

lol talfit laisse moi rire donc les marocains au cas ou le pjd serait au pouvoir peuvent dire a dieu a la démocratie , sommes nous dèja en démocratie si tu crois que oui en doit pas vivre dans le même pays eye rolling smiley
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m
26 août 2008 00:56
cher TALFIT,

juste pour infos , au cas ou tu ne le saurais pas c'est déja la catastrophe pour pas mal de marocains,

c'est sans doute le terme "partis islamiste" qui fait peur , pour ma part je regarde ce que les

politiques font de concret pour les marocains , apres il peuvent etre habillé en djellaba avec la barbe

et voilés ou en "strings" peu m'importe.
Omar
D
26 août 2008 19:44
Salamou Alykoum,


Le probleme au Maroc c'est qu'on a quelques partis politique qui ne font que crier au loup au sujet du PJD, mais au lieu, de faire de cette situation une opportunité en proposant du solide aux marocains, avec des mesures solide et concretes, pour justement faire perdre au PJD le soutiens d'une bonne partie des marocains, rien n'est faitq, et quand arrivent les elections, on rechante la meme chanson sur le danger PJDiste.

Ce n'est pas en jouant à la victimisation u en taxant le PJD de parti torpilleur du Maroc qu'ils empecheront son ascension au pouvoir.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
B
27 août 2008 09:16
Citation
Donatello a écrit:
Salamou Alykoum,


Le probleme au Maroc c'est qu'on a quelques partis politique qui ne font que crier au loup au sujet du PJD, mais au lieu, de faire de cette situation une opportunité en proposant du solide aux marocains, avec des mesures solide et concretes, pour justement faire perdre au PJD le soutiens d'une bonne partie des marocains, rien n'est faitq, et quand arrivent les elections, on rechante la meme chanson sur le danger PJDiste.

Ce n'est pas en jouant à la victimisation u en taxant le PJD de parti torpilleur du Maroc qu'ils empecheront son ascension au pouvoir.

On ce qui concerne l´attitude des autres partis politiques. Tu as raison...malheureusement!
La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir. Paulo Coelho
 
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