Déjà plus de 3 mois de grève des Techniciens Aéronautiques de la Royal Air Maroc affiliés au Syndicat des Techniciens Aéronautiques du Maroc STAM sans qu'aucune initiative de dialogue ne se soit engagée de la part de la direction ; des mesures répressives supplémentaires à celles des sanctions et des licenciements abusifs ont été mises en œuvre par la direction, parmi lesquelles, l'interdiction systématique d'accès des techniciens aux services de la mutuelle qui se trouvent à l'intérieur du siège de la RAM, privant ainsi les techniciens et leurs familles de toute couverture médicale. Pour s'assurer de l'application sans délai d'une telle mesure, la direction a aussitôt renforcé les effectifs des gardiens en multipliant par 4 leur nombre, certains même avec des chiens policiers et des instructions fermes leurs autorisant l'usage de la force. Cela n'a pas assouvi la rancœur des dirigeants de la Royal Air Maroc, qui ont fait appel aux forces communément appelées " GUS ", un arsenal de voitures blindées et d'effectifs pour garantir la répression imaginée par les Dirigeants de la RAM. Aujourd'hui, et en ce moment même, un événement qui n'a d'autres qualificatifs qu'indignité et inhumanité. En fait, un groupe de techniciens dans l'urgence d'obtenir des prises en charges médicales ont été interdits d'accès ; soutenus par leurs camarades, aussitôt un renfort de police et de forces de répression a été dépêché au secours de la dite direction.
La semaine dernières plusieurs quotidiens parlaient de l'incident du B757 qui a frôlé le crash suite à une dépressurisation de la cabine passagers et un mauvais fonctionnement du système de secours automatique. En effet, une quarantaine de masques à oxygène ne se pas déployés en mode manuel, les passagers ont failli être asphyxiés. Pour information cet avion devait subir une visite du type C, mais il a été autorisé par la Direction de l'aéronautique civile (DAC) à voler malgré le degré imminent de l'opération de maintenance. Un cheque à blanc, une complicité, un pressing ou un lobbying, lequel de ces termes expliquerait - il un tel mutisme des autorités concernées mettant en péril la sécurité des passagers et la pérennité de notre compagnie Nationale. Le 25 août 2005, dans Le cadre des activités du Syndicat des Techniciens Aéronautiques STAM et suite aux multiples crash d'avions dans le monde qui ont coïncidé avec la grève des techniciens de la Royal air Maroc, une conférence de presse, a été organisée en conséquence, pour clarifier a la presse Nationale et Internationale, le rôle de la Maintenance dans la sécurité aérienne, et en toute honnêteté le syndicat STAM a déclaré que les avions de notre compagnie Nationale était en sécurité dans le but de rassurer l'opinion publique : ce qui est vrai puisque les opérations de maintenance réglementaires ont été effectuées en hiver pour une meilleurs exploitation pendant l'été qui est la saison de haute activité ; par contre l'assistance technique des avions en ligne n'est assurée que par un effectif très réduit et travaillant dans des conditions contraignantes. Il est toutefois à rappeler que 70% des catastrophes aériennes sont dues au facteur Humain et surviennent surtout lors des conflits sociaux d'après l'organisation mondiale de l'aviation civile (OACI). Décidément, la période que nous entamons, correspond à l'expiration de la validité des opérations de maintenance réglementaires effectuées par les soins des Techniciens en grève pendant la période hivernale de cette année. Plusieurs avions, ainsi que leurs équipements ; se retrouvent en fin de potentiel ou nécessitent des révisions poussées a partir des prochains jours si ce n'est déjà dépassé. Ainsi, nous ne saurons confirmer le niveau de sécurité des avions, ni la qualité de la maintenance: parmis d'autres, l'incident du B757-200, celui du B737-800, ou le QRF sol de l'Airbus A321 survenus ces derniers jours sont les prémicesd'un accident fatal. Tous les spécialistes et les Techniciens de la RAM en particulier s'accordent pour dire que :
La sécurité de nos avions est en danger. Par conséquent nous tirons la sonnette d'alarme et déclinons toute responsabilité en de telles circonstances.
Confrontés à une Direction qui refuse tout dialogue, et qui parait avoir l'autorité de dépenser des devises en milliards, qui ne sont autre que l'argent du contribuable Marocain, pour payer les factures faramineuses de petites opérations de maintenance à l'étranger, afin de faire durer la grève et d'affamer les techniciens et leurs familles à en croire les propres propos de certains dirigeants de la RAM. Pour cela des " dossards rouges " sont portés par tous les Techniciens en grève dans le but d'attirer l'attention d'éventuels responsabilités du pays sur la sécurité de nos avions.
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