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streptopneum a écrit:
Assalamou alaykoum,
Il me semble que le décrochage scolaire des garçons est un phénomène qui n’est pas forcément mis en avant dans les médias, plutôt il est souvent question du fait que les filles ne sont pas assez représentées dans les branches scientifiques. Ce phénomène n’est pas propre à l’Europe, il est aussi présent aux Etats-Unis notamment, et plusieurs auteurs se sont penchés sur le sujet, notamment Warren Farrell, un sociologue Américain qui a écrit un livre intitulé « the boy crisis », et Jean-Louis Auduc un agrégé d’histoire qui a écrit « école : la fracture sexuée ».
Les causes rapportées par les deux auteurs sont plus ou moins différentes, et se rejoignent par moment. Farrell se porte plutôt sur la situation familiale des jeunes hommes, bien sûr en se basant sur des études, tout d’abord il y a le fait que les garçons grandissent dans des familles monoparentales, de ce fait, il est démontré qu’ils ont plus de difficultés à avancer à l’école, il parle aussi de l’hypersexualisation de la société, un garçon à la puberté se masturbe plusieurs fois par jour, ce qui pour de multiples raisons empêche également les adolescents de se concentrer sur les cours, faits intéressant qu’il avait rapporté dans une étude, un garçon à 1 chance sur 3 d’être mieux noté lorsque le correcteur ne connait pas son sexe contrairement aux filles ou là, la cotation ne change pas. Auduc lui, est plutôt orienté sur le fait que le système scolaire n’est pas adapté aux garçons, et voudrait opter pour des classes ou les filles et les garçons ne seraient pas mélangé pour tout un tas de raison, il y a le fait que les filles sont plus fortes dans certaines branches, notamment le français, contrairement aux garçons, qui eux sont plus fort en mathématiques, il faudrait donc des classes adaptées ou les garçons et les filles auraient des cours orientés selon leurs besoins.
Il s’agit là d’un gros résumé bien sûr, mais sachant tout cela, il est évident que les familles ayant des enfants, et notamment des garçons doivent redoubler d’effort dans l’éducation, tout du moins s’ils aspirent à voir leurs enfants évoluer dans le monde scolaire, et faire de bonnes études ou s’orienter vers un bon métier, parce que même les métiers qualifiés manuels demandent de l’application, de la rigueur et de l’étude. La lecture à la maison, les devoirs encadrés, le fait d’éviter les jeux vidéo, l’internet, le smartphone dans la chambre, et le fait surveiller l’avancement scolaire de leur fils pour relever les problèmes dés qu’ils surviennent sont des pistes qui pourraient éviter aux parents de voir leur fils décrocher sur le plan scolaire.
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Sansblaze a écrit:
Ton sujet je le trouve intéressant. Moi mon constat c'est que vraiment les élèves qui sen sorte la plupart du temp on les parents sur leur côte! Certain mes c rare étais nul nul nul puis du jour au lendemain avec laide de personne il se sont motiver et on remonter la pente.
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streptopneum a écrit:
Ne pas finir l'école secondaire (avoir le bac), ce n'est pas un problème d'intelligence, le niveau n'est pas insurmontable, donc oui comme tu dis, c'est l'encadrement qui joue plutôt. Après tu ne peux pas demander à un jeune garçon, ou un jeune homme de se conscientiser tout seul, clairement, il faut que le père soit derrière !
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valloche a écrit:
C'est juste un système bien huiler qui a mis en place "LA FABRIQUE DU CRETIN DIGITAL"
Prévu depuis bien longtemps et qu'Attali avait nommé à l'époque les "Adolécrants"
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streptopneum a écrit:
Pas forcément, si tu vois les garçons qui font partie des classes sociales plus élevés, tu vois qu'ils sont moins touchés par le décrochage scolaire, alors qu'ils sont aussi sujet aux mêmes contraintes que les autres gamins.
Simplement, les parents ayant eux-mêmes une éducation encadrent leurs enfants, et comble les lacunes, qui plus est, ces gens éduqués lorsqu'ils divorcent priorisent la stabilité des enfants et leur éducation, d'où ils sont moins touchés. L'encadrement est vraiment le point centrale dans les études..
Il est cependant clair que ce système crée des abruti(e)s volontairement
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streptopneum a écrit:
Pas forcément, si tu vois les garçons qui font partie des classes sociales plus élevés, tu vois qu'ils sont moins touchés par le décrochage scolaire, alors qu'ils sont aussi sujet aux mêmes contraintes que les autres gamins.
Simplement, les parents ayant eux-mêmes une éducation encadrent leurs enfants, et comble les lacunes, qui plus est, ces gens éduqués lorsqu'ils divorcent priorisent la stabilité des enfants et leur éducation, d'où ils sont moins touchés. L'encadrement est vraiment le point centrale dans les études..
Il est cependant clair que ce système crée des abruti(e)s volontairement
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Hikma’ a écrit:
C’est pas le système scolaire qui crée des abrutis mais la société !
La liberté totale des enfants , l’absence de respect de l’autorité, l’hypersexualisation des gamines, dès la 6eme, les réseaux sociaux etc
Plein d’éléments qui détournent les enfants de la lecture, des études
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