· Une autre fille mineure écope de six mois de prison ferme
· Une des premières condamnées libérée
LE nombre de signataires de la pétition engagée par l’association Anaruz en faveur des jeunes femmes poursuivies dans le scandale pornographique d’Agadir augmente de jour en jour. Près de 400 personnes ont déjà rejoint le mouvement. Parmi elles des politiciens, journalistes, hommes d’affaires et des étudiants. Par ailleurs, l’élan de solidarité a même traversé la Méditerranée. Un collectif s’est constitué en Belgique pour défendre les victimes du touriste belge, Philippe Servaty. Baptisé Solidarité Femmes du Sud, le mouvement compte non seulement faire pression en Belgique pour l’arrestation du principal mis en cause dans cette affaire, mais également apporter un soutien moral et matériel aux familles de ces femmes. Pour cela, des fonds ont déjà été collectés. Toutes ces démarches, même si elles apportent un grand soutien moral aux filles poursuivies et celles qui sont déjà incarcérées, n’ont toutefois pas encore réussi à faire pression sur la justice ni à changer la situation. Tout dernièrement encore, une autre fille mineure, inculpée dans l’affaire, a été arrêtée et jugée par le tribunal de première instance d’Agadir. Elle a écopé de six mois de prison ferme. A signaler qu’une des 13 filles jugées et incarcérées, qui était poursuivie pour incitation à la débauche, vient de purger sa peine de 4 mois. Les autres attendront plus longtemps. Car leurs peines respectives d’un an ont été confirmées en appel. Mais les membres de l’association Anaruz ne lâchent pas prise. Ils continuent à réclamer la libération des jeunes femmes victimes du journaliste belge. De même qu’ils dénoncent la libération de Servaty après son arrestation en 2004 à Agadir, alors que les filles poursuivies aujourd’hui n’ont bénéficié d’aucune indulgence ni de la part de la justice, ni même de la part de leur entourage. L’affaire du fameux CD d’Agadir continue donc de défrayer la chronique dans la capitale du Souss. On en parle encore dans tous les cafés, à tous les coins de rues d’autant plus que chaque nouvelle arrestation relance la rumeur. La police judiciaire s’active encore à l’identification et à la recherche des autres qui figurent sur le CD dont des centaines de copies ont été gravées et sont commercialisées sous le manteau. Pas moins de 165 filles étaient tombées dans le piège de Philippe Servaty qui leur promettait monts et merveilles. Ce qui était alors un simple fait divers a vite fait de projeter Agadir au centre d’un scandale en lui collant la réputation de destination du tourisme sexuel.
Dans cette affaire, Servaty n’a pas été trop inquiété. Après avoir été poussé à démissionner de son journal, “Le Soir” (Belgique), il a failli être poursuivi pour attentat aux mœurs. Aujourd’hui, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Mais il demeure introuvable. Se serait-il évaporé, se demandent les membres d’Anaruz?
c'est pas 80 mais 165 filles qui sont impliqués dans les photos porno.
Il est assez facile de trouver 165 filles à Agadir et de leur faire faire des photos et films porno. Tout comme il est aisé de trouver des files à Mrrakech pour des films zoophiles.
A pars ça tout vas bien
Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/09/05 22:04 par casaparis.
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